[FF.fr]Arles-Avignon est à un pas/Metz entretient l'espoir
Publié : 04 mai 2010, 00:01
http://www.francefootball.fr/FF/breves2 ... n-pas.html
http://www.francefootball.fr/FF/breves2 ... spoir.html
Malgré la victoire de Metz lundi face à Angers (1-0), Arles-Avignon semble n'avoir qu'un seul rival restant pour la montée en Ligue 1 : Clermont. Les Provençaux peuvent même s'assurer à 90%, dès mardi soir face à Châteauroux, une montée utopique il y a encore quelques semaines. (Photo Presse-Sports)
Les rois du sprint, ce sont eux. Depuis la 29e journée, date du départ du sprint final, Arles-Avignon et Clermont sont les meilleures équipes de Ligue 2. Dans le ventre mou alors que dix journées restaient à jouer, Arlésiens et Clermontois ont repris, en sept matches, cinq points sur Tours, sept sur Angers, onze sur Nîmes et treize sur Metz et Laval. Leur rivaux directs ont autant craqué qu'eux ont accéléré, et à trois journées du dénouement, Arles-Avignon est on ne peut mieux placé pour arracher une montée et créer la plus grande sensation de ces dernières années dans l'antichambre de l'élite. Avec cinq longueurs d'avance sur Clermont, l'affaire semble entendue. Ce lundi soir, à l'orée des arrêts de jeu lors de Metz-Angers, deux nouveaux rivaux semblaient définitivement écartés, mais le but inscrit par les Lorrains à la 93e minute a réveillé leurs ambitions. Revenu (provisoirement ?) à trois points de l'ACA, Metz y croit encore, mais ne rêve pas.
Des profils opposés, un collectif huilé
Sauf retournement de situation aussi invraisemblable que le parcours des Arlésiens, ces derniers évolueront bien à l'étage au dessus la saison prochaine. Impensable, utopique même, au mois de juillet dernier, lorsque ce club promu créait une équipe comme il pouvait, avec des moyens extrêmement limités. Mais le résultat est bien au-delà des espérances. Entre joueurs relancés après un parcours atypique (Piocelle, K. Diawara), éléments rodés aux divisions inférieures (Merville, Reynaud, Elie, Psaume) et jeunes bourrés de talent (Dalé, Ayew, Ayasse), les dirigeants ont réussi leur coup. Michel Estevan a, lui, réussi à faire cohabiter tous ces profils bien différents pour créer un collectif qui résiste à tous les orages. Pour preuve, ces sept points gagnés dans les dernières minutes de trois de leurs quatre derniers matches ! En cas de succès à Châteauroux, mardi soir, la montée serait acquise à 90%. Le pourcentage pourrait même augmenter si Clermont ne battait pas Le Havre dans le même temps. Mais ils ne veulent pas encore y croire. Pour réussir le casse du siècle, mieux vaut rester discret jusqu'au bout. - C.C.
Metz entretient l'espoir
Toujours en course pour la troisième place synonyme d'accession en L1, Metz est parvenu à s'imposer au bout du suspense, lundi à domicile face à Angers, en ouverture de la 36e journée de L2 (1-0). Un résultat qui entretient l'espoir de montée pour les Messins mais qui ruine quasiment les derniers espoirs angevins. (Photo Presse-Sports)
Si ce 1-0 s'était terminé en 3-3, personne n'aurait crié au scandale. Malgré un score étriqué, la partie a en effet été très animée à Saint-Symphorien. Le jeu en mouvement des hommes de Jean-Louis Garcia a posé quelques problèmes à la défense messine, notamment en première période. Mais la bande à Anthony Modeste a cruellement manqué de réalisme dans le dernier geste (82e, 88e). Privés de leur stratège Pascal Johanssen mais avec l'expérimenté Sylvain Wiltord, les Lorrains, pourtant en supériorité numérique après l'expulsion de l'ancien...Messin Renouard à l'heure de jeu, n'ont pas vraiment maîtrisé leur sujet ce lundi.
Ils doivent leur succès à un but de Mokhtari, inscrit à la 93e minute, sur leur avant-dernier contre. Trois points séparent désormais les Grenats d'Arles-Avignon (3e). Peu et beaucoup (trop) à la fois. Les protégés de Joël Muller n'ont certes plus du tout leur destin en main, mais au-delà des considérations comptables, le plus important pour eux ce lundi était de mettre fin à une série de neuf matches consécutifs sans victoire. A ce stade là de la compétition, une dixième rencontre sans succès aurait été du suicide.
http://www.francefootball.fr/FF/breves2 ... spoir.html
Malgré la victoire de Metz lundi face à Angers (1-0), Arles-Avignon semble n'avoir qu'un seul rival restant pour la montée en Ligue 1 : Clermont. Les Provençaux peuvent même s'assurer à 90%, dès mardi soir face à Châteauroux, une montée utopique il y a encore quelques semaines. (Photo Presse-Sports)
Les rois du sprint, ce sont eux. Depuis la 29e journée, date du départ du sprint final, Arles-Avignon et Clermont sont les meilleures équipes de Ligue 2. Dans le ventre mou alors que dix journées restaient à jouer, Arlésiens et Clermontois ont repris, en sept matches, cinq points sur Tours, sept sur Angers, onze sur Nîmes et treize sur Metz et Laval. Leur rivaux directs ont autant craqué qu'eux ont accéléré, et à trois journées du dénouement, Arles-Avignon est on ne peut mieux placé pour arracher une montée et créer la plus grande sensation de ces dernières années dans l'antichambre de l'élite. Avec cinq longueurs d'avance sur Clermont, l'affaire semble entendue. Ce lundi soir, à l'orée des arrêts de jeu lors de Metz-Angers, deux nouveaux rivaux semblaient définitivement écartés, mais le but inscrit par les Lorrains à la 93e minute a réveillé leurs ambitions. Revenu (provisoirement ?) à trois points de l'ACA, Metz y croit encore, mais ne rêve pas.
Des profils opposés, un collectif huilé
Sauf retournement de situation aussi invraisemblable que le parcours des Arlésiens, ces derniers évolueront bien à l'étage au dessus la saison prochaine. Impensable, utopique même, au mois de juillet dernier, lorsque ce club promu créait une équipe comme il pouvait, avec des moyens extrêmement limités. Mais le résultat est bien au-delà des espérances. Entre joueurs relancés après un parcours atypique (Piocelle, K. Diawara), éléments rodés aux divisions inférieures (Merville, Reynaud, Elie, Psaume) et jeunes bourrés de talent (Dalé, Ayew, Ayasse), les dirigeants ont réussi leur coup. Michel Estevan a, lui, réussi à faire cohabiter tous ces profils bien différents pour créer un collectif qui résiste à tous les orages. Pour preuve, ces sept points gagnés dans les dernières minutes de trois de leurs quatre derniers matches ! En cas de succès à Châteauroux, mardi soir, la montée serait acquise à 90%. Le pourcentage pourrait même augmenter si Clermont ne battait pas Le Havre dans le même temps. Mais ils ne veulent pas encore y croire. Pour réussir le casse du siècle, mieux vaut rester discret jusqu'au bout. - C.C.
Metz entretient l'espoir
Toujours en course pour la troisième place synonyme d'accession en L1, Metz est parvenu à s'imposer au bout du suspense, lundi à domicile face à Angers, en ouverture de la 36e journée de L2 (1-0). Un résultat qui entretient l'espoir de montée pour les Messins mais qui ruine quasiment les derniers espoirs angevins. (Photo Presse-Sports)
Si ce 1-0 s'était terminé en 3-3, personne n'aurait crié au scandale. Malgré un score étriqué, la partie a en effet été très animée à Saint-Symphorien. Le jeu en mouvement des hommes de Jean-Louis Garcia a posé quelques problèmes à la défense messine, notamment en première période. Mais la bande à Anthony Modeste a cruellement manqué de réalisme dans le dernier geste (82e, 88e). Privés de leur stratège Pascal Johanssen mais avec l'expérimenté Sylvain Wiltord, les Lorrains, pourtant en supériorité numérique après l'expulsion de l'ancien...Messin Renouard à l'heure de jeu, n'ont pas vraiment maîtrisé leur sujet ce lundi.
Ils doivent leur succès à un but de Mokhtari, inscrit à la 93e minute, sur leur avant-dernier contre. Trois points séparent désormais les Grenats d'Arles-Avignon (3e). Peu et beaucoup (trop) à la fois. Les protégés de Joël Muller n'ont certes plus du tout leur destin en main, mais au-delà des considérations comptables, le plus important pour eux ce lundi était de mettre fin à une série de neuf matches consécutifs sans victoire. A ce stade là de la compétition, une dixième rencontre sans succès aurait été du suicide.