RL 05/05 : Un vent d'espoir
Publié : 05 mai 2010, 04:15
Un vent d’espoir
En s’imposant face à Angers, Rocchi et les Messins ont pris un nouvel élan. Combiné à la victoire de Châteauroux, hier, ce succès relance les Grenats dans la course à la Ligue 1. Photo Pascal BROCARD
La défaite d’Arles-Avignon, hier à Châteauroux (3-0), offre une dimension nouvelle à l’espoir suscité par la victoire messine, lundi, face à Angers. Le vent aurait-il tourné ?
Les Castelroussins n’ont sans doute jamais compté autant de supporters messins qu’hier soir. Car voilà, étrangeté provoquée par l’incohérence de la programmation en deux temps de cette 36 e journée de Ligue 2, c’est à six cents kilomètres de Saint-Symphorien et à des pieds étrangers aux vestiaires messins qu’il revenait de préciser la valeur réelle des trois points arrachés lundi par l’équipe de Joël Muller.
Le successeur d’Yvon Pouliquen l’avait bien souligné, avant-hier, quelques minutes après le coup de sifflet final et ce but inespéré de Youssef Mokhtari venu fendre la nuit noire promise aux Messins jusqu’à cette fameuse 93 e minute… « Cette victoire face à Angers nous permet d’y croire à nouveau, au moins jusqu’au match entre Châteauroux et Arles/Avignon. »
Après s’en être longtemps remis à l’indigence de la concurrence pour conserver une troisième place qu’il avait finalement abandonnée au détour de sa défaite à Clermont, le 16 avril, Metz s’en remettait cette fois à l’instinct de survie des Castelroussins pour continuer à croire. Simplement à croire.
La soirée des bonnes nouvelles
Premiers non-relégables à l’heure du coup d’envoi, ces derniers, eux, pouvaient se donner une bouffée d’oxygène à condition de venir à bout d’Arles-Avignon, troisième, et donc, principal obstacle au projet messin de remontée parmi l’élite. A 20h30, hier, les Avignonnais se présentaient sur la pelouse du stade Gaston-Petit avec une série de sept matches d’affilée sans défaite. Mais aussi, et surtout, avec une avance de trois points sur le chasseur messin…
Ce matin, cette avance est toujours la même, mais du côté d’Arles et de Metz, on la regarde sûrement d’un œil différent. A deux journées de l’issue des débats, la lourde défaite concédée hier soir par les Avignonnais (3-0) donne en effet une épaisseur plus consistante au succès messin de la veille, comme elle rehausse l’importance du but inscrit par Victor Mendy, la semaine passée à Ajaccio (1-1), comme elle fragilise l’avance des Sudistes. Surtout, la victoire castelroussine offre un nouvel intérêt au déplacement qui se profile chez le leader caennais, vendredi, pour Joël Muller et les siens. Hier, ceux-là ont été les grands gagnants de la soirée.
Au-delà de la bonne nouvelle arrivée de Châteauroux, une autre est parvenue aux oreilles messines, en provenance du Havre : en s’inclinant là-bas (2-1), Clermont a laissé passer l’opportunité qui lui était offerte de recoller au trio de tête. Deux points séparent aujourd’hui les Auvergnats, cinquièmes, des Lorrains, quatrièmes… En l’espace de quelques jours, Metz a repris sa marche sur les sentiers du possible.
« On verra si l’espoir demeure »
Le changement est énorme comparé à ce qu’inspirait la situation messine au lendemain de sa piteuse apparition face à Arles/Avignon, le 23 avril. « On va attendre les résultats de demain et on verra si l’espoir demeure », déclarait Joël Muller lundi soir. L’entraîneur messin a vu. L’espoir demeure. Et l’on se dit que le vent a peut-être tourné… Arles-Avignon, en tout cas, ne l’a plus tout à fait dans le dos.
Avec un déplacement à Sedan et la réception de Clermont en guise de clôture, le troisième du championnat est aujourd’hui sous la menace directe d’un adversaire messin qui sait désormais ce qui lui reste à faire, à savoir tout le contraire de ce qu’il avait montré entre la 27 e et la 35 e journée, période durant laquelle il avait oublié le sens du verbe gagner.
Contre Angers, Metz s’en est souvenu au bon moment, ou plus exactement, suffisamment tôt pour continuer à espérer, au moins jusqu’à vendredi soir. Et pour le nouvel entraîneur, Joël Muller, et ses troupes, ce n’est pas la plus petite des victoires…
Cédric BROUT.
Publié le 05/05/2010
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En s’imposant face à Angers, Rocchi et les Messins ont pris un nouvel élan. Combiné à la victoire de Châteauroux, hier, ce succès relance les Grenats dans la course à la Ligue 1. Photo Pascal BROCARD
La défaite d’Arles-Avignon, hier à Châteauroux (3-0), offre une dimension nouvelle à l’espoir suscité par la victoire messine, lundi, face à Angers. Le vent aurait-il tourné ?
Les Castelroussins n’ont sans doute jamais compté autant de supporters messins qu’hier soir. Car voilà, étrangeté provoquée par l’incohérence de la programmation en deux temps de cette 36 e journée de Ligue 2, c’est à six cents kilomètres de Saint-Symphorien et à des pieds étrangers aux vestiaires messins qu’il revenait de préciser la valeur réelle des trois points arrachés lundi par l’équipe de Joël Muller.
Le successeur d’Yvon Pouliquen l’avait bien souligné, avant-hier, quelques minutes après le coup de sifflet final et ce but inespéré de Youssef Mokhtari venu fendre la nuit noire promise aux Messins jusqu’à cette fameuse 93 e minute… « Cette victoire face à Angers nous permet d’y croire à nouveau, au moins jusqu’au match entre Châteauroux et Arles/Avignon. »
Après s’en être longtemps remis à l’indigence de la concurrence pour conserver une troisième place qu’il avait finalement abandonnée au détour de sa défaite à Clermont, le 16 avril, Metz s’en remettait cette fois à l’instinct de survie des Castelroussins pour continuer à croire. Simplement à croire.
La soirée des bonnes nouvelles
Premiers non-relégables à l’heure du coup d’envoi, ces derniers, eux, pouvaient se donner une bouffée d’oxygène à condition de venir à bout d’Arles-Avignon, troisième, et donc, principal obstacle au projet messin de remontée parmi l’élite. A 20h30, hier, les Avignonnais se présentaient sur la pelouse du stade Gaston-Petit avec une série de sept matches d’affilée sans défaite. Mais aussi, et surtout, avec une avance de trois points sur le chasseur messin…
Ce matin, cette avance est toujours la même, mais du côté d’Arles et de Metz, on la regarde sûrement d’un œil différent. A deux journées de l’issue des débats, la lourde défaite concédée hier soir par les Avignonnais (3-0) donne en effet une épaisseur plus consistante au succès messin de la veille, comme elle rehausse l’importance du but inscrit par Victor Mendy, la semaine passée à Ajaccio (1-1), comme elle fragilise l’avance des Sudistes. Surtout, la victoire castelroussine offre un nouvel intérêt au déplacement qui se profile chez le leader caennais, vendredi, pour Joël Muller et les siens. Hier, ceux-là ont été les grands gagnants de la soirée.
Au-delà de la bonne nouvelle arrivée de Châteauroux, une autre est parvenue aux oreilles messines, en provenance du Havre : en s’inclinant là-bas (2-1), Clermont a laissé passer l’opportunité qui lui était offerte de recoller au trio de tête. Deux points séparent aujourd’hui les Auvergnats, cinquièmes, des Lorrains, quatrièmes… En l’espace de quelques jours, Metz a repris sa marche sur les sentiers du possible.
« On verra si l’espoir demeure »
Le changement est énorme comparé à ce qu’inspirait la situation messine au lendemain de sa piteuse apparition face à Arles/Avignon, le 23 avril. « On va attendre les résultats de demain et on verra si l’espoir demeure », déclarait Joël Muller lundi soir. L’entraîneur messin a vu. L’espoir demeure. Et l’on se dit que le vent a peut-être tourné… Arles-Avignon, en tout cas, ne l’a plus tout à fait dans le dos.
Avec un déplacement à Sedan et la réception de Clermont en guise de clôture, le troisième du championnat est aujourd’hui sous la menace directe d’un adversaire messin qui sait désormais ce qui lui reste à faire, à savoir tout le contraire de ce qu’il avait montré entre la 27 e et la 35 e journée, période durant laquelle il avait oublié le sens du verbe gagner.
Contre Angers, Metz s’en est souvenu au bon moment, ou plus exactement, suffisamment tôt pour continuer à espérer, au moins jusqu’à vendredi soir. Et pour le nouvel entraîneur, Joël Muller, et ses troupes, ce n’est pas la plus petite des victoires…
Cédric BROUT.
Publié le 05/05/2010
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