Mutsch: "Metz vit encore"
Publié : 10 mai 2010, 20:40
FOOTBALL / Mutsch: «Le FC Metz vit encore»
Vendredi, contre Vannes, le stade Saint-Symphorien sera vraisemblablement plein. Au bout d'une saison compliquée, les Grenats et leur latéral luxembourgeois jouent leur avenir. Cela ne fera pas flancher Mario Mutsch, volontaire à l'extrême et qui avoue n'avoir jamais douté que Metz jouerait la montée jusqu'au bout. / De notre journaliste Julien Mollereau
Commençons par cette rencontre des amis d'ELA disputée samedi. Comment avez-vous trouvé l'expérience?
Mario Mutsch: Sympa. Il faut faire ça une fois dans ta vie. C'était prévu de longue date mais il me manquait juste la confirmation du coach et elle est plus facile à avoir après une victoire en championnat (NDLR: à Caen).
Au moins pourrez-vous dire que vous avez joué avec Zidane et Figo dans votre carrière…
(Large sourire). Bien sûr c'est unique. Et moi, je l'aurai fait!
Revenons sur cette rencontre en Normandie. Avez-vous réalisé le match parfait contre le leader?
Nous préférions aborder le match très solide pour assurer le 0-0 à la pause. On ne voulait surtout pas avoir à courir après le score en sachant que l'on devait absolument l'emporter. Caen nous a mis en difficulté mais nous avons bien résisté et obtenons même les plus belles occasions. À la pause, le coach nous a demandé d'organiser un peu plus le pressing pour prendre le dessus. On marque très tôt. Parfait. Puis Thibaut Bourgeois conclut en toute fin de rencontre en marquant le but de l'année!
Ce résultat vient couronner un joli redressement depuis quelques rencontres et prolonge le suspens jusqu'à la dernière journée. Mais n'est-il pas trop tard?
Les données sont simples: on doit gagner et espérer qu'Arles-Avignon ne l'emporte pas contre Clermont. Il est possible qu'au bout, nous ayons des regrets et qu'on ait tout cassé mais on doit faire notre devoir jusqu'au bout. On n'a plus notre destin en main de toute façon, alors autant gagner pour voir… Mais je vous fais une confidence: même après notre défaite contre Arles-Avignon, je n'ai jamais eu le sentiment que nous avions tout perdu. Pourtant, quand on se retrouve à six points du podium, on peut l'avoir. Et finalement voilà, on va jouer une vraie finale! Tout reste possible! Pourtant, on a connu des moments difficiles. Je me rappelle avoir été l'un des seuls à me présenter aux supporters après le déplacement perdu de Clermont (2-0). J'avais reçu des insultes. Il paraît que ça fait partie du foot, qu'il faut vivre avec…
Comment le groupe vit-il la situation?
Comme un groupe qui n'a rien à perdre. On peut parler de finale contre Vannes mais avec ce qu'était devenue notre situation, on en a déjà joué trois, des finales. On n'a plus rien à perdre et en arrachant des points à la dernière minute ces derniers temps, contre Ajaccio (1-1) ou Angers (1-0), on a montré que le FC Metz vit encore.
Qu'est-ce que Joël Muller a changé depuis sa reprise en main de l'équipe?
Il a remis l'accent sur les bases du foot. Se replacer derrière la balle, laisser les côtés libres pour les remontées, demander du travail défensif aux attaquants… On ne l'avait pas oublié mais bon… Et surtout, il en est revenu à plus de travail physique.
Aussi près de la fin de saison?
Attention: on est prêts. Mais lui a réinstauré le deuxième entraînement quotidien. C'est l'ancienne école. Et on voit la différence en prenant physiquement le dessus sur certaines équipes en fin de match. Maintenant, on va au bout de nos matches. La réussite que l'on a retrouvée, elle vient de là, des entraînements supplémentaires.
Le stade sera plein face à Vannes… (Il coupe) J'espère bien! J'avais été très déçu de ne pas pouvoir être sur la pelouse contre Arles-Avignon pour la plus forte affluence de la saison, avec plus de 23000 personnes. Je n'étais même pas dans le groupe! Là je veux me rattraper, surtout qu'il y a une chance de battre ce chiffre.
Et après, quelle que soit l'issue, viendra le temps des renégociations, comme l'avait indiqué Joël Muller il y a quelques semaines?
Je ne sais pas. Cela m'a fait plaisir d'entendre que Metz souhaitait me prolonger. On s'est rencontrés une première fois mais il est normal que mes dirigeants attendent de voir quelle est l'issue de la saison, mais aussi qu'ils prennent le temps de rencontrer d'abord les fins de contrat. Moi, il me reste un an…
Vendredi, contre Vannes, le stade Saint-Symphorien sera vraisemblablement plein. Au bout d'une saison compliquée, les Grenats et leur latéral luxembourgeois jouent leur avenir. Cela ne fera pas flancher Mario Mutsch, volontaire à l'extrême et qui avoue n'avoir jamais douté que Metz jouerait la montée jusqu'au bout. / De notre journaliste Julien Mollereau
Commençons par cette rencontre des amis d'ELA disputée samedi. Comment avez-vous trouvé l'expérience?
Mario Mutsch: Sympa. Il faut faire ça une fois dans ta vie. C'était prévu de longue date mais il me manquait juste la confirmation du coach et elle est plus facile à avoir après une victoire en championnat (NDLR: à Caen).
Au moins pourrez-vous dire que vous avez joué avec Zidane et Figo dans votre carrière…
(Large sourire). Bien sûr c'est unique. Et moi, je l'aurai fait!
Revenons sur cette rencontre en Normandie. Avez-vous réalisé le match parfait contre le leader?
Nous préférions aborder le match très solide pour assurer le 0-0 à la pause. On ne voulait surtout pas avoir à courir après le score en sachant que l'on devait absolument l'emporter. Caen nous a mis en difficulté mais nous avons bien résisté et obtenons même les plus belles occasions. À la pause, le coach nous a demandé d'organiser un peu plus le pressing pour prendre le dessus. On marque très tôt. Parfait. Puis Thibaut Bourgeois conclut en toute fin de rencontre en marquant le but de l'année!
Ce résultat vient couronner un joli redressement depuis quelques rencontres et prolonge le suspens jusqu'à la dernière journée. Mais n'est-il pas trop tard?
Les données sont simples: on doit gagner et espérer qu'Arles-Avignon ne l'emporte pas contre Clermont. Il est possible qu'au bout, nous ayons des regrets et qu'on ait tout cassé mais on doit faire notre devoir jusqu'au bout. On n'a plus notre destin en main de toute façon, alors autant gagner pour voir… Mais je vous fais une confidence: même après notre défaite contre Arles-Avignon, je n'ai jamais eu le sentiment que nous avions tout perdu. Pourtant, quand on se retrouve à six points du podium, on peut l'avoir. Et finalement voilà, on va jouer une vraie finale! Tout reste possible! Pourtant, on a connu des moments difficiles. Je me rappelle avoir été l'un des seuls à me présenter aux supporters après le déplacement perdu de Clermont (2-0). J'avais reçu des insultes. Il paraît que ça fait partie du foot, qu'il faut vivre avec…
Comment le groupe vit-il la situation?
Comme un groupe qui n'a rien à perdre. On peut parler de finale contre Vannes mais avec ce qu'était devenue notre situation, on en a déjà joué trois, des finales. On n'a plus rien à perdre et en arrachant des points à la dernière minute ces derniers temps, contre Ajaccio (1-1) ou Angers (1-0), on a montré que le FC Metz vit encore.
Qu'est-ce que Joël Muller a changé depuis sa reprise en main de l'équipe?
Il a remis l'accent sur les bases du foot. Se replacer derrière la balle, laisser les côtés libres pour les remontées, demander du travail défensif aux attaquants… On ne l'avait pas oublié mais bon… Et surtout, il en est revenu à plus de travail physique.
Aussi près de la fin de saison?
Attention: on est prêts. Mais lui a réinstauré le deuxième entraînement quotidien. C'est l'ancienne école. Et on voit la différence en prenant physiquement le dessus sur certaines équipes en fin de match. Maintenant, on va au bout de nos matches. La réussite que l'on a retrouvée, elle vient de là, des entraînements supplémentaires.
Le stade sera plein face à Vannes… (Il coupe) J'espère bien! J'avais été très déçu de ne pas pouvoir être sur la pelouse contre Arles-Avignon pour la plus forte affluence de la saison, avec plus de 23000 personnes. Je n'étais même pas dans le groupe! Là je veux me rattraper, surtout qu'il y a une chance de battre ce chiffre.
Et après, quelle que soit l'issue, viendra le temps des renégociations, comme l'avait indiqué Joël Muller il y a quelques semaines?
Je ne sais pas. Cela m'a fait plaisir d'entendre que Metz souhaitait me prolonger. On s'est rencontrés une première fois mais il est normal que mes dirigeants attendent de voir quelle est l'issue de la saison, mais aussi qu'ils prennent le temps de rencontrer d'abord les fins de contrat. Moi, il me reste un an…