Lutin57. a écrit :
Très bien écrit comme toujours, tellement juste dans "la nalyse", bravo
Je pourrais développer davantage, cette nalyse, simplement pour montrer que des rouages d'horlogerie, un plan de jeu ou même une intention c'est fragile. Ici on a le culte du tableau noir, de l'analyse figée, untel est mauvais et le sera de toute éternité et la définition du jeu offensi réside uniquement dans le nombre de joeurs offensifs... etc...
La clef réside dans la notion d'animation offensive et de dépassement de fonction. Or pour mettre cela en place il faut plus que des automatismes, de la confiance. La confiance est un état psychologique. Le fait que Centonze ait été notre meilleur buteur répond à une définition du football moderne, non seulement le défenseur d'aile est uun piston, un ailier, mais aussi un créateur et un réalisateur dès lors qu'il dépasse sa fonction, c'est le cas aussi des milieux, aussi défensifs soient ils. L'animation, au sens latin de la racine du mot, c'est l'âme. Notre équipe n'a plus d'âme. Elle est écrasée par le manque de confiance, les blessures, les doutes et les craintes, les faits de jeu. Tout ce qui ne pousse pas à l'audace. Il n'y aura pas de salut sans cet équilibre de l'assise défensive et l'audace. Je crois même qu'Antonetti est exigeant à cet égard, à en juger par ce qu'il manifeste sur le banc de touche... Ce sont les joueurs qui sont incapables, au sens de la prise de responsabilité. Pour les jeunes c'est écrasant. Et nous manquons de joueurs d'expérience.
Tout cela pour dire que tout dépend de la capacité à produire une étincelle. Les faits de jeu l'on permis contre Lorient. Le drame c'est de s'en remettre au hasard.