Je crois que c’était un match avec une dépense d’énergie importante mais sans but. Il y a eu de l’enthousiasme mais moins de possibilités de surprendre
Une dépense d'énergie...Désordonnée et stérile, dans ce cas.
Car j'ai trouvé, au contraire, et c'est ce qui m'a surpris le plus, que l'énergie manquait.
Il était évident que la question de la répétition de performances individuelles et collectives comme à Lens, où l'on se dépouille comme des crevards, se poserait sur la durée. Ce qui me gêne et m'interpelle, c'est que cet après-midi, je n'ai justement que trop rarement senti cette envie de se transcender.
C'était morne, fade, sans allant. Bloc bas, on récupère, et on se projette avec le coup de rein d'un asthmatique.
Vous n’êtes pas le premier à parler de 4-4-2, c’est votre droit, mais pour moi, Asoro était milieu de terrain.
J'ai surtout trouvé Asoro totalement perdu, ne parvenant jamais à savoir ce que, visiblement, l'on cherchait à lui faire faire.
Ni véritablement attaquant, ni vraiment soutien de Teteh.
Il faut comprendre qu’il y a ce réflexe d’autodéfense. Mais ça n’empêche qu’on a aussi essayé, non pas de construire, mais de lancer quelques ballons en profondeur. »
Le fait de vouloir casser une spirale de défaites, je le conçois sans problème.
Quand on ne peut gagner, il faut savoir ne pas perdre comme dirait M. de Lapalisse.
Ce que je comprends beaucoup moins c'est que l'on a quasiment jamais senti cette envie de bousculer une formation havraise qui est réputée boxer dans la même catégorie que nous. T'es chez toi, t'entres la bave aux lèvres, tu casses une ou deux chevilles d'entrée, tu t'excuses, tu dis que t'as glissé chef, tu prends une biscotte s'il le faut, mais tu marques ton territoire bord**. Cette envie de faire mal, de montrer aux gens qui sont là pour te pousser que cette fois, ça y est, on va envoyer du bois car on est chez nous, je ne l'ai vu à aucun moment.