RL du 14/07/2010: Inconnues au bataillon
Publié : 14 juil. 2010, 13:56
Gros bras présumés
Forcément, parmi les équipes présumées capables, les trois ex-pensionnaires de Ligue 1 arrivent en tête de liste. Boulogne-sur-Mer, Le Mans et Grenoble ont beau avoir connu un séjour douloureux au sein de l’élite : l’expérience accumulée au cours des mois écoulés fournit à chacun de ces clubs un certain avantage à l’heure de se positionner sur la ligne de départ. Reste maintenant à savoir comment les relégués négocieront leur retour dans l’antichambre, exercice délicat s’il en est.
La saison passée, dans cette même position, Caen avait été le seul à s’en tirer. Un parcours quasi parfait, couronné du titre de champion, a permis aux Normands de ne pas s’enliser dans les sables mouvants de la Ligue 2. Nantes et Le Havre, eux, se sont cassés les dents. Ils seront donc encore là, sur la route des Messins, avec une étiquette de favoris qu’ils devront assumer avec davantage de réussite pour aller au bout de leur dessein. Le mot d’ordre vaudra aussi pour Angers. Après avoir échoué à cinq points du podium, l’équipe de Jean-Louis Garcia partira avec une ambition renforcée.
Un bon coup à jouer ?
Qui pour contester l’autorité des gros bras annoncés du prochain championnat ? S’il est difficile de s’appuyer sur le recrutement des uns et des autres pour se risquer au jeu délicat et aléatoire des prévisions – l’actualité des transferts ronronne encore (et pour longtemps peut-être) – un coup d’œil dans le rétroviseur 2009-2010 permet déjà de défricher le terrain de la concurrence. Là, quelques têtes dépassent encore : Clermont, que les Messins auront le privilège d’affronter en avant-première, le 30 juillet en Coupe de la Ligue, Laval ou encore Tours, ont démontré de belles dispositions la saison passée. Difficile d’en faire les favoris du prochain épisode, mais leur effectif respectif leur permet d’espérer jouer les trouble-fête, à condition de trouver la régularité qui leur a jusqu’ici fait défaut.
Une somme de questions
Et le FC Metz là-dedans ? Les nombreux départs enregistrés à l’intersaison, compensés par l’entrée en masse de la jeunesse locale au sein d’un effectif confié à un nouvel entraîneur, ouvre incontestablement une période d’incertitude du côté de Saint-Symphorien. L’enthousiasme suffira-t-il pour pallier le manque d’expérience affiché, à cette heure, par l’effectif grenat ? Et si oui, pour quel objectif ?
Les semaines à venir préciseront les données, comme elles le feront pour d’autres destins. Istres et Châteauroux se remettront-ils d’une saison qui les aura vus batailler jusque dans les derniers instants de la compétition pour se sauver ? Dijon aura-t-il les moyens de son "Ambition Ligue 1", slogan placardé sur la page d’accueil de son site internet ? Vannes, qui ouvre la troisième saison de suite en Ligue 2 de son histoire, pourra-t-il viser autre chose que le maintien ? Ajaccio, Nîmes et Sedan auront-ils leur mot à dire ?
Souvenez-vous d’Arles…
Et si ? Et s’il venait à l’idée de l’un des trois arrivants du National d’imiter Arles-Avignon, promu en Ligue 1 en mai dernier, à l’issue de sa première saison en Ligue 2 ? L’exemple provençal est, en tout cas, venu rappeler que la fameuse incertitude du sport avait un sens. Et l’on aura par conséquent un œil attentif à ce qui se passera au cours des prochains mois du côté d’ Evian-Thonon, de Troyes et de Reims. Le premier nommé, fort d’un président nommé Patrick Trotignon, qui n’a jamais caché ses ambitions, se présente d’ores et comme l’une des grandes curiosités annoncées de la compétition. Auréolé d’un titre de champion de National, le club débutera une nouvelle page de son histoire le 6 août à Metz. Troyes et Reims, eux, retrouveront un championnat qu’ils avaient quitté un an plus tôt. Avec l’ambition de ne pas reproduire leurs erreurs passées.
Forcément, parmi les équipes présumées capables, les trois ex-pensionnaires de Ligue 1 arrivent en tête de liste. Boulogne-sur-Mer, Le Mans et Grenoble ont beau avoir connu un séjour douloureux au sein de l’élite : l’expérience accumulée au cours des mois écoulés fournit à chacun de ces clubs un certain avantage à l’heure de se positionner sur la ligne de départ. Reste maintenant à savoir comment les relégués négocieront leur retour dans l’antichambre, exercice délicat s’il en est.
La saison passée, dans cette même position, Caen avait été le seul à s’en tirer. Un parcours quasi parfait, couronné du titre de champion, a permis aux Normands de ne pas s’enliser dans les sables mouvants de la Ligue 2. Nantes et Le Havre, eux, se sont cassés les dents. Ils seront donc encore là, sur la route des Messins, avec une étiquette de favoris qu’ils devront assumer avec davantage de réussite pour aller au bout de leur dessein. Le mot d’ordre vaudra aussi pour Angers. Après avoir échoué à cinq points du podium, l’équipe de Jean-Louis Garcia partira avec une ambition renforcée.
Un bon coup à jouer ?
Qui pour contester l’autorité des gros bras annoncés du prochain championnat ? S’il est difficile de s’appuyer sur le recrutement des uns et des autres pour se risquer au jeu délicat et aléatoire des prévisions – l’actualité des transferts ronronne encore (et pour longtemps peut-être) – un coup d’œil dans le rétroviseur 2009-2010 permet déjà de défricher le terrain de la concurrence. Là, quelques têtes dépassent encore : Clermont, que les Messins auront le privilège d’affronter en avant-première, le 30 juillet en Coupe de la Ligue, Laval ou encore Tours, ont démontré de belles dispositions la saison passée. Difficile d’en faire les favoris du prochain épisode, mais leur effectif respectif leur permet d’espérer jouer les trouble-fête, à condition de trouver la régularité qui leur a jusqu’ici fait défaut.
Une somme de questions
Et le FC Metz là-dedans ? Les nombreux départs enregistrés à l’intersaison, compensés par l’entrée en masse de la jeunesse locale au sein d’un effectif confié à un nouvel entraîneur, ouvre incontestablement une période d’incertitude du côté de Saint-Symphorien. L’enthousiasme suffira-t-il pour pallier le manque d’expérience affiché, à cette heure, par l’effectif grenat ? Et si oui, pour quel objectif ?
Les semaines à venir préciseront les données, comme elles le feront pour d’autres destins. Istres et Châteauroux se remettront-ils d’une saison qui les aura vus batailler jusque dans les derniers instants de la compétition pour se sauver ? Dijon aura-t-il les moyens de son "Ambition Ligue 1", slogan placardé sur la page d’accueil de son site internet ? Vannes, qui ouvre la troisième saison de suite en Ligue 2 de son histoire, pourra-t-il viser autre chose que le maintien ? Ajaccio, Nîmes et Sedan auront-ils leur mot à dire ?
Souvenez-vous d’Arles…
Et si ? Et s’il venait à l’idée de l’un des trois arrivants du National d’imiter Arles-Avignon, promu en Ligue 1 en mai dernier, à l’issue de sa première saison en Ligue 2 ? L’exemple provençal est, en tout cas, venu rappeler que la fameuse incertitude du sport avait un sens. Et l’on aura par conséquent un œil attentif à ce qui se passera au cours des prochains mois du côté d’ Evian-Thonon, de Troyes et de Reims. Le premier nommé, fort d’un président nommé Patrick Trotignon, qui n’a jamais caché ses ambitions, se présente d’ores et comme l’une des grandes curiosités annoncées de la compétition. Auréolé d’un titre de champion de National, le club débutera une nouvelle page de son histoire le 6 août à Metz. Troyes et Reims, eux, retrouveront un championnat qu’ils avaient quitté un an plus tôt. Avec l’ambition de ne pas reproduire leurs erreurs passées.