R.L. 26/07/2010 : Voyez la différence
Publié : 26 juil. 2010, 07:37
Voyez la différence

Bien que résistant, le FC Metz a fini par subir la loi de son voisin nancéien, hier, en finale du challenge Philippe-Schuth. Et maintenant, cap sur Clermont…
Si les constats tirés des rencontres amicales se révèlent parfois fragiles, il en est un dont la solidité ne risque pas d’être remise en cause dans les jours à venir : hier, sur la pelouse vosgienne du stade de la Colombière, Metz a compris qu’il était bien à sa place en Ligue 2. Qui en doutait encore, au fond ? Sûrement pas les Nancéiens. S’ils avaient éprouvé quelques difficultés, il y a peu, face à Angers, autre pensionnaire de l’antichambre de l’élite (1-1), les joueurs de Pablo Correa n’ont pas tremblé face à leur voisin. Succès sobre, 2-0, mais succès on ne peut plus logique.
Pourtant, Metz a résisté. Modifiée dans ses grandes largeurs et rajeunie par rapport à la veille, l’équipe de Dominique Bijotat a repoussé l’échéance plus d’une demi-heure. Avec deux joueurs à l’essai en son sein, le Serbe Milos Obradovic et Elie Dohin, joueur de l’UNFP, le onze messin, concentré, n’a jamais semblé cédé à la panique. Mais comme l’a souligné son entraîneur à l’issue de la rencontre, « on manque toujours cette deuxième phase lorsqu’on récupère le ballon. Sommes-nous trop timorés ? Est-ce la peur de se faire contrer ? » Un peu des deux sûrement, ce qui vient s’ajouter aux carences de plus en plus criantes aux avant-postes, où Thibaut Bourgeois et Diafra Sakho ont eu bien du mal à exister hier après-midi…
De l’autre côté, le tableau était différent. Bien qu’elle aussi remaniée, l’équipe nancéienne a pris l’avantage avant la pause : Chaechouche récupérait le ballon au centre du terrain et se lançait dans une chevauchée que Christophe Walter ne pouvait que suivre du regard. La première frappe du milieu nancéien était repoussée par Joris Delle, la seconde trouvait la cible (1-0, 37 e). Dans la minute qui suivait, le gardien messin stoppait une nouvelle tentative du même Chaechouche.
Coup de tonnerre de Vahirua
Après la pause, les Messins auraient pu égaliser. Sur un corner frappé par Olivier Cassan, Kalidou Koulibaly reprenait de la tête, mais manquait de précision (60 e). La chance venait de passer. Pablo Correa procédait alors à une grande vague de changements et la possibilité d’un retour grenat s’envolait définitivement sur cette frappe venue d’ailleurs de Marama Vahirua : d’une bonne vingtaine de mètres face au but de Joris Delle, la recrue nancéienne logeait le ballon dans la lucarne (66 e)… Le débat était clos.
Logique, la défaite messine, la quatrième depuis le coup d’envoi de la campagne amicale, intervient à quelques jours de l’entrée en Coupe de la Ligue. Vendredi, Bijotat et les siens iront chercher leur billet pour le deuxième tour à Clermont. Jusque-là ? « Il va falloir se recentrer au niveau du groupe, resserrer un peu au niveau des entraînements pour tenter de passer… On sait que Clermont est une équipe solide, qui n’a pas été modifiée comme la nôtre durant l’intersaison. »
Son homologue nancéien, Pablo Correa, n’a pas souhaité s’étendre sur la différence de niveau apparue hier entre les deux adversaires, au travers de la finale du neuvième Challenge Philippe-Schuth. « A ce moment de la saison, la valeur de l’adversaire ne m’intéresse pas. Nous étions venus pour travailler dans l’intensité. J’avais demandé à mes joueurs de faire abstraction de l’adversaire. » Cette fois, la recette a fonctionné.
Cédric BROUT.
Publié le 26/07/2010
Bien que résistant, le FC Metz a fini par subir la loi de son voisin nancéien, hier, en finale du challenge Philippe-Schuth. Et maintenant, cap sur Clermont…
Si les constats tirés des rencontres amicales se révèlent parfois fragiles, il en est un dont la solidité ne risque pas d’être remise en cause dans les jours à venir : hier, sur la pelouse vosgienne du stade de la Colombière, Metz a compris qu’il était bien à sa place en Ligue 2. Qui en doutait encore, au fond ? Sûrement pas les Nancéiens. S’ils avaient éprouvé quelques difficultés, il y a peu, face à Angers, autre pensionnaire de l’antichambre de l’élite (1-1), les joueurs de Pablo Correa n’ont pas tremblé face à leur voisin. Succès sobre, 2-0, mais succès on ne peut plus logique.
Pourtant, Metz a résisté. Modifiée dans ses grandes largeurs et rajeunie par rapport à la veille, l’équipe de Dominique Bijotat a repoussé l’échéance plus d’une demi-heure. Avec deux joueurs à l’essai en son sein, le Serbe Milos Obradovic et Elie Dohin, joueur de l’UNFP, le onze messin, concentré, n’a jamais semblé cédé à la panique. Mais comme l’a souligné son entraîneur à l’issue de la rencontre, « on manque toujours cette deuxième phase lorsqu’on récupère le ballon. Sommes-nous trop timorés ? Est-ce la peur de se faire contrer ? » Un peu des deux sûrement, ce qui vient s’ajouter aux carences de plus en plus criantes aux avant-postes, où Thibaut Bourgeois et Diafra Sakho ont eu bien du mal à exister hier après-midi…
De l’autre côté, le tableau était différent. Bien qu’elle aussi remaniée, l’équipe nancéienne a pris l’avantage avant la pause : Chaechouche récupérait le ballon au centre du terrain et se lançait dans une chevauchée que Christophe Walter ne pouvait que suivre du regard. La première frappe du milieu nancéien était repoussée par Joris Delle, la seconde trouvait la cible (1-0, 37 e). Dans la minute qui suivait, le gardien messin stoppait une nouvelle tentative du même Chaechouche.
Coup de tonnerre de Vahirua
Après la pause, les Messins auraient pu égaliser. Sur un corner frappé par Olivier Cassan, Kalidou Koulibaly reprenait de la tête, mais manquait de précision (60 e). La chance venait de passer. Pablo Correa procédait alors à une grande vague de changements et la possibilité d’un retour grenat s’envolait définitivement sur cette frappe venue d’ailleurs de Marama Vahirua : d’une bonne vingtaine de mètres face au but de Joris Delle, la recrue nancéienne logeait le ballon dans la lucarne (66 e)… Le débat était clos.
Logique, la défaite messine, la quatrième depuis le coup d’envoi de la campagne amicale, intervient à quelques jours de l’entrée en Coupe de la Ligue. Vendredi, Bijotat et les siens iront chercher leur billet pour le deuxième tour à Clermont. Jusque-là ? « Il va falloir se recentrer au niveau du groupe, resserrer un peu au niveau des entraînements pour tenter de passer… On sait que Clermont est une équipe solide, qui n’a pas été modifiée comme la nôtre durant l’intersaison. »
Son homologue nancéien, Pablo Correa, n’a pas souhaité s’étendre sur la différence de niveau apparue hier entre les deux adversaires, au travers de la finale du neuvième Challenge Philippe-Schuth. « A ce moment de la saison, la valeur de l’adversaire ne m’intéresse pas. Nous étions venus pour travailler dans l’intensité. J’avais demandé à mes joueurs de faire abstraction de l’adversaire. » Cette fois, la recette a fonctionné.
Cédric BROUT.
Publié le 26/07/2010