RL du 28/08/10: Metz, un nul très corsé
Publié : 28 août 2010, 05:13
Metz, un nul très corsé

Le tandem Gestede-Sakho pris dans la nasse de la défense corse. Mais, à défaut de trouver l’ouverture, Metz a su faire front à Ajaccio. Photo MAXPPP.
Auteurs d’une entame de match encourageante, les Messins ont ensuite souffert face à une équipe corse volontaire et un brin plus inspirée. La volonté et la solidarité leur ont toutefois permis de récolter un bon point.
Avis de tempête côté messin. Soleil radieux sur l’Ile de Beauté. La météo d’hier était largement en faveur des Corses. Côté pelouse, les deux équipes affichaient un bulletin plutôt mitigé avant cette cinquième journée. Le besoin de points - urgent - incitait d’ailleurs les vingt-deux acteurs à entrer dans le vif du sujet très rapidement.
De notre envoyé spécial à Ajaccio
En témoigne cette première frappe lointaine signée Begeorgi, captée en deux temps par Joris Delle (2 e). Le début de la rencontre était aussi plaisant qu’un après-midi sur la plage de Capo Di Feno. Le bain de mer en moins. La tasse, néanmoins, le gardien messin était à deux doigts de la boire sur une sortie hasardeuse bien exploitée, de la tête, par Diawara. Au prix d’un beau plongeon Delle se rattrapait (17 e).
Plus spontanés, les Ajacciens menaient tranquillement leur barque jusqu’à l’entrée en scène de Yeni N’Gbakoto. Privé de compétition depuis le début de saison, le jeune milieu de terrain mosellan a démontré, hier, une envie de mordre dans le ballon jamais démentie. Il était ainsi à l’origine de la première grosse occasion de son équipe lorsqu’il lançait Diafra Sakho dans le dos de la défense corse. Mais Poulard veillait au grain (20 e). Dans la foulée, le duo se distinguait à nouveau, sur coup-franc cette fois, mais l’attaquant sénégalais ne cadrait pas sa reprise de la tête (21 e).
Volontaires, les hommes de Dominique Bijotat ne parvenaient toutefois pas à tenir ces promesses offensives. Au contraire d’Ajacciens, qui, malgré de nombreux déchets techniques (match nul dans ce domaine en fin de première période), portaient volontiers le danger devant les buts de Delle, aidé, à l’occasion, par une paire Frechaut-Brégerie peu inspirée. Mais El-Hany ne profitait pas de l’offrande (45 e+2).
La première de N’Diaye
Cette domination de l’ACA se confirmait à la reprise. Richard Socrier se rappelait ainsi au bon souvenir de l’aréopage messin, ratant pourtant le cadre à moins d’un mètre de la ligne de but (47 e). C’était ensuite le poteau qui venait au secours de Delle sur une frappe aussi soudaine que puissante signée Poulard (58 e). Pris à la gorge, les Messins se contentaient de quelques contre-attaques. De petites miettes seulement… L’appétit ajaccien, par contre, enflait, à mesure que le coup de sifflet final approchait. Delort passait ainsi à table, sa tête décroisée flirtant avec le montant droit de Delle (84 e). Pendant ce temps, Tenema N’Diaye, dont l’homologation du contrat était tombée dans la journée, effectuait ses premiers pas en grenat, se révélant précieux dans la conservation du ballon à défaut de violer, pour la première fois cette saison, le but de Debes sur la pelouse du stade François-Coty.
Metz a souffert donc En seconde période en tout cas. Mais Metz a tenu bon et ramène un point précieux de l’Ile de Beauté. Finalement presque aussi plaisant qu’un après-midi sur la plage de Capo Di Feno.
J.-S. GALLOIS.
Le tandem Gestede-Sakho pris dans la nasse de la défense corse. Mais, à défaut de trouver l’ouverture, Metz a su faire front à Ajaccio. Photo MAXPPP.
Auteurs d’une entame de match encourageante, les Messins ont ensuite souffert face à une équipe corse volontaire et un brin plus inspirée. La volonté et la solidarité leur ont toutefois permis de récolter un bon point.
Avis de tempête côté messin. Soleil radieux sur l’Ile de Beauté. La météo d’hier était largement en faveur des Corses. Côté pelouse, les deux équipes affichaient un bulletin plutôt mitigé avant cette cinquième journée. Le besoin de points - urgent - incitait d’ailleurs les vingt-deux acteurs à entrer dans le vif du sujet très rapidement.
De notre envoyé spécial à Ajaccio
En témoigne cette première frappe lointaine signée Begeorgi, captée en deux temps par Joris Delle (2 e). Le début de la rencontre était aussi plaisant qu’un après-midi sur la plage de Capo Di Feno. Le bain de mer en moins. La tasse, néanmoins, le gardien messin était à deux doigts de la boire sur une sortie hasardeuse bien exploitée, de la tête, par Diawara. Au prix d’un beau plongeon Delle se rattrapait (17 e).
Plus spontanés, les Ajacciens menaient tranquillement leur barque jusqu’à l’entrée en scène de Yeni N’Gbakoto. Privé de compétition depuis le début de saison, le jeune milieu de terrain mosellan a démontré, hier, une envie de mordre dans le ballon jamais démentie. Il était ainsi à l’origine de la première grosse occasion de son équipe lorsqu’il lançait Diafra Sakho dans le dos de la défense corse. Mais Poulard veillait au grain (20 e). Dans la foulée, le duo se distinguait à nouveau, sur coup-franc cette fois, mais l’attaquant sénégalais ne cadrait pas sa reprise de la tête (21 e).
Volontaires, les hommes de Dominique Bijotat ne parvenaient toutefois pas à tenir ces promesses offensives. Au contraire d’Ajacciens, qui, malgré de nombreux déchets techniques (match nul dans ce domaine en fin de première période), portaient volontiers le danger devant les buts de Delle, aidé, à l’occasion, par une paire Frechaut-Brégerie peu inspirée. Mais El-Hany ne profitait pas de l’offrande (45 e+2).
La première de N’Diaye
Cette domination de l’ACA se confirmait à la reprise. Richard Socrier se rappelait ainsi au bon souvenir de l’aréopage messin, ratant pourtant le cadre à moins d’un mètre de la ligne de but (47 e). C’était ensuite le poteau qui venait au secours de Delle sur une frappe aussi soudaine que puissante signée Poulard (58 e). Pris à la gorge, les Messins se contentaient de quelques contre-attaques. De petites miettes seulement… L’appétit ajaccien, par contre, enflait, à mesure que le coup de sifflet final approchait. Delort passait ainsi à table, sa tête décroisée flirtant avec le montant droit de Delle (84 e). Pendant ce temps, Tenema N’Diaye, dont l’homologation du contrat était tombée dans la journée, effectuait ses premiers pas en grenat, se révélant précieux dans la conservation du ballon à défaut de violer, pour la première fois cette saison, le but de Debes sur la pelouse du stade François-Coty.
Metz a souffert donc En seconde période en tout cas. Mais Metz a tenu bon et ramène un point précieux de l’Ile de Beauté. Finalement presque aussi plaisant qu’un après-midi sur la plage de Capo Di Feno.
J.-S. GALLOIS.