RL 03/09/10 - Traoré, le bonheur est dans le prêt.
Publié : 03 sept. 2010, 04:35
Les dirigeants du FC Metz ont présenté, hier, le petit nouveau de la classe, Mahamane Traoré. Le Malien, prêté par Nice pour une saison est « un joueur adroit, subtil, fluide et technique », assure Dominique Bijotat.
Inutile de cherchez plus longtemps l’adresse de l’ambassade du Mali en France. Depuis cet été, c’est du côté de Saint-Symphorien que flotte le drapeau vert-jaune-rouge. « Après la filière sénégalaise, nous avons décidé de compléter notre diaspora malienne. » La boutade, signée Patrick Razurel, le directeur général du FC Metz, a servi d’introduction aux présentations officielles, hier, de la dernière recrue messine : Mahamane Traoré, compatriote d’Oumar Sissoko, de Tenema N’Diaye et d’Adama Tamboura.
Prêté par l’OGC Nice, le milieu de terrain a donc posé ses valises sur les bords de Moselle pour une saison. « Dès que nous l’avons sollicité, Mahamane a manifesté son envie de nous rejoindre, se rappelle Dominique Bijotat, l’entraîneur mosellan.
A l’heure actuelle, une telle attitude n’est pas anodine, surtout pour un jeune joueur (22 ans) affichant déjà cinquante-trois matches de Ligue 1 au compteur, sans compter ses sélections en équipe nationale du Mali. »
« Je n’ai pas hésité une seule seconde »
Qu’est-ce qui a donc poussé un joueur présentant un tel CV, de dévaler les marches de l’élite pour passer à l’étage inférieur ? « Jouer en Ligue 2 ne me fait pas peur, assure Mahamane Traoré. Mon objectif est simple : disputer le plus grand nombre de rencontres possibles. L’an passé, je n’ai pas beaucoup joué (16 matches), mais l’entraîneur niçois (Éric Roy) semblait compter sur moi cette saison. Au final, je ne suis jamais entré en jeu depuis la reprise. Donc, lorsque Metz s’est manifesté, je n’ai pas hésité une seule seconde. Ligue 2, Ligue 1 ? Peu m’importe… Je suis jeune, j’ai envie de jouer et de progresser.
Le FC Metz m’offre cette possibilité, j’aurai tort de ne pas en profiter. »
« Le profil que nous recherchions »
Et le discours de Dominique Bijotat n’est pas étranger à l’enthousiasme affiché par l’international malien. « Il m’a rassuré sur mon positionnement sur le terrain en m’indiquant qu’il comptait sur moi soit dans l’axe (son rôle à Nice) soit dans le couloir droit (poste qu’il occupe en sélection). Ça m’a plu. » Sa préférence ? Long silence… Petite moue gênée. « Jouer dans l’axe, en relayeur, me convient mieux, dans un système en 4-3-3. Mais, s’empresse-t-il de préciser, je m’adapte facilement aux vœux de l’entraîneur. »
A ses côtés, Dominique Bijotat sourit. « Sa préférence, c’est de jouer, plaisante-t-il avant de dresser le portrait – flatteur – du nouveau venu. Il n’est pas question de lui mettre la pression, mais nous attendons beaucoup de lui, intervient l’entraîneur des Grenats. C’est un joueur adroit, subtil, fluide dans son jeu et technique. Il possède la panoplie complète du parfait ralayeur, tout en étant capable d’évoluer sur le côté droit, position qui lui permet de partir de loin. A Nice, je l’ai vu à l’œuvre à plusieurs reprises et ce que j’ai observé m’a beaucoup plu. C’est exactement le profil que nous recherchions pour rééquilibrer l’effectif dans le domaine offensif. »
L’animation offensive. Un véritable leitmotiv chez le technicien messin depuis de longues semaines… « Ce n’est pas un caprice, coupe l’intéressé. Au regard de notre début de saison, il est évident que nous sommes défaillants dans ce domaine. »
Et les chiffres, pardon, le chiffre parle de lui-même. Metz n’a inscrit qu’un seul petit but en cinq journées.
« Un marché… très compliqué »
Alors pourquoi s’être attaché, sur le fil, les services de deux milieux de terrain, certes à vocation offensive, au lieu d’attirer un ou plusieurs attaquants (buteurs) ? « Si vous me trouver un attaquant qui est capable de marquer quinze buts par saison, désireux de rejoindre le FC Metz et qui rentre dans notre budget, faites-moi signe. Je préfère coller à la réalité d’un marché… très compliqué. Ce que je désirais avant tout, c’était trouver des joueurs qui puissent mettre nos attaquants dans des conditions idéales. Je pense que nous les avons trouvés… »
Conclusion, « tout le monde a bien bossé pour qu’au final le groupe possède une plus grande cohérence, apprécie Dominique Bijotat. Les recrues de l’intersaison ont tous manifesté une véritable envie d’être là, de s’impliquer dans le projet messin », même revu à la baisse. Ce n’est pas Mahamane Traoré qui prétendra le contraire :
« J’ai été très bien accueilli. Je me sens déjà bien ici. »
« Les pieds finissent toujours par aller là où va le cœur… » Proverbe malien… à méditer.
J.-S. GALLOIS.
Publié le 03/09/2010
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/ar ... -pret.html
Inutile de cherchez plus longtemps l’adresse de l’ambassade du Mali en France. Depuis cet été, c’est du côté de Saint-Symphorien que flotte le drapeau vert-jaune-rouge. « Après la filière sénégalaise, nous avons décidé de compléter notre diaspora malienne. » La boutade, signée Patrick Razurel, le directeur général du FC Metz, a servi d’introduction aux présentations officielles, hier, de la dernière recrue messine : Mahamane Traoré, compatriote d’Oumar Sissoko, de Tenema N’Diaye et d’Adama Tamboura.
Prêté par l’OGC Nice, le milieu de terrain a donc posé ses valises sur les bords de Moselle pour une saison. « Dès que nous l’avons sollicité, Mahamane a manifesté son envie de nous rejoindre, se rappelle Dominique Bijotat, l’entraîneur mosellan.
A l’heure actuelle, une telle attitude n’est pas anodine, surtout pour un jeune joueur (22 ans) affichant déjà cinquante-trois matches de Ligue 1 au compteur, sans compter ses sélections en équipe nationale du Mali. »
« Je n’ai pas hésité une seule seconde »
Qu’est-ce qui a donc poussé un joueur présentant un tel CV, de dévaler les marches de l’élite pour passer à l’étage inférieur ? « Jouer en Ligue 2 ne me fait pas peur, assure Mahamane Traoré. Mon objectif est simple : disputer le plus grand nombre de rencontres possibles. L’an passé, je n’ai pas beaucoup joué (16 matches), mais l’entraîneur niçois (Éric Roy) semblait compter sur moi cette saison. Au final, je ne suis jamais entré en jeu depuis la reprise. Donc, lorsque Metz s’est manifesté, je n’ai pas hésité une seule seconde. Ligue 2, Ligue 1 ? Peu m’importe… Je suis jeune, j’ai envie de jouer et de progresser.
Le FC Metz m’offre cette possibilité, j’aurai tort de ne pas en profiter. »
« Le profil que nous recherchions »
Et le discours de Dominique Bijotat n’est pas étranger à l’enthousiasme affiché par l’international malien. « Il m’a rassuré sur mon positionnement sur le terrain en m’indiquant qu’il comptait sur moi soit dans l’axe (son rôle à Nice) soit dans le couloir droit (poste qu’il occupe en sélection). Ça m’a plu. » Sa préférence ? Long silence… Petite moue gênée. « Jouer dans l’axe, en relayeur, me convient mieux, dans un système en 4-3-3. Mais, s’empresse-t-il de préciser, je m’adapte facilement aux vœux de l’entraîneur. »
A ses côtés, Dominique Bijotat sourit. « Sa préférence, c’est de jouer, plaisante-t-il avant de dresser le portrait – flatteur – du nouveau venu. Il n’est pas question de lui mettre la pression, mais nous attendons beaucoup de lui, intervient l’entraîneur des Grenats. C’est un joueur adroit, subtil, fluide dans son jeu et technique. Il possède la panoplie complète du parfait ralayeur, tout en étant capable d’évoluer sur le côté droit, position qui lui permet de partir de loin. A Nice, je l’ai vu à l’œuvre à plusieurs reprises et ce que j’ai observé m’a beaucoup plu. C’est exactement le profil que nous recherchions pour rééquilibrer l’effectif dans le domaine offensif. »
L’animation offensive. Un véritable leitmotiv chez le technicien messin depuis de longues semaines… « Ce n’est pas un caprice, coupe l’intéressé. Au regard de notre début de saison, il est évident que nous sommes défaillants dans ce domaine. »
Et les chiffres, pardon, le chiffre parle de lui-même. Metz n’a inscrit qu’un seul petit but en cinq journées.
« Un marché… très compliqué »
Alors pourquoi s’être attaché, sur le fil, les services de deux milieux de terrain, certes à vocation offensive, au lieu d’attirer un ou plusieurs attaquants (buteurs) ? « Si vous me trouver un attaquant qui est capable de marquer quinze buts par saison, désireux de rejoindre le FC Metz et qui rentre dans notre budget, faites-moi signe. Je préfère coller à la réalité d’un marché… très compliqué. Ce que je désirais avant tout, c’était trouver des joueurs qui puissent mettre nos attaquants dans des conditions idéales. Je pense que nous les avons trouvés… »
Conclusion, « tout le monde a bien bossé pour qu’au final le groupe possède une plus grande cohérence, apprécie Dominique Bijotat. Les recrues de l’intersaison ont tous manifesté une véritable envie d’être là, de s’impliquer dans le projet messin », même revu à la baisse. Ce n’est pas Mahamane Traoré qui prétendra le contraire :
« J’ai été très bien accueilli. Je me sens déjà bien ici. »
« Les pieds finissent toujours par aller là où va le cœur… » Proverbe malien… à méditer.
J.-S. GALLOIS.
Publié le 03/09/2010
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/ar ... -pret.html