RL 08-09 - N’Diaye : « Nantes confond foot, politique et bus
Publié : 08 sept. 2010, 13:05
N’Diaye : « Nantes confond foot, politique et business »

Tenema N’Diaye, un brin revanchard, attend avec impatience ses retrouvailles avec Nantes. Photo Pascal BROCARD
Tenema N’Diaye devrait honorer vendredi sa première titularisation avec le FC Metz face à son ancienne équipe, Nantes. Un club que le Malien ne porte pas dans son cœur…
Dominique Bijotat avait parfaitement cerné les contours de la personnalité de Tenema N’Diaye lors de son recrutement, le 10 août dernier : « C’est quelqu’un qui a du caractère. » Vendredi dernier, le Malien a conforté cette première impression : au cœur d’une rencontre amicale en Allemagne, il a clairement laissé entendre son courroux suite à de nombreuses fautes. Expulsion, match arrêté avant le terme du temps réglementaire, l’avant-centre a promis de ne pas rééditer pareil geste face à Nantes, vendredi. Histoire de ne pas donner raison à ses anciens dirigeants qui lui ont offert dans la douleur le droit de s’exiler sous d’autres cieux…
• Visiblement, vous ne goûtez que très modérément l’ambiance allemande ? « ( rires) Non, c’est vrai, je n’apprécie pas trop l’Allemagne. »
• Que s’est-il passé à Martinshöhe, charmante bourgade allemande ? « J’ai reçu énormément de coups durant la rencontre. A force, cette accumulation a engendré une réaction. Inutile de s’étendre là-dessus. »
• Votre caractère bien trempé n’était donc pas usurpé ? « Du caractère, il en faut. D’ailleurs, cette équipe de Metz n’en manque pas. J’ai pu le vérifier à Ajaccio lors de la dernière journée de championnat. Entre les insultes et les intimidations, ramener un point de ce déplacement n’est pas simple. On l’a fait et désormais il faut confirmer à domicile. »
• Que vous inspire la perspective de faire vos débuts à Saint-Symphorien face à Nantes, votre ancien employeur ? « Rien, c’est un adversaire comme un autre. Il faut prendre les trois points pour nous repositionner au classement. »
• Tout de même, le club nantais ne vous a pas laissé un souvenir impérissable… « Oui, c’est vrai. Surtout les dirigeants. »
« Kita ? Il n’a pas de parole »
• Qu’avez-vous retenu de votre bref passage en Loire-Atlantique ? « Que ce club ne retrouvera jamais l’élite avec cet encadrement. Je parle là du président ( Waldemar Kita) et du directeur sportif. Un club comme Nantes confond foot, politique et business. Le climat est totalement vicié. Rien que dans mon cas personnel, on peut avoir un bon aperçu de ce mode de fonctionnement particulier. C’est le président qui désirait mon recrutement alors que l’entraîneur y était hostile. Je dois finalement inscrire quatre buts en six matches avant que ce soit le président qui réclame ma mise à l’écart. C’est incompréhensible… »
• Que pensez-vous de Waldemar Kita ? « Rien. Cet homme n’a pas de parole, point à la ligne. Ici, en Moselle, les rapports sont bien plus sains. On communique, les choses se font simplement. »
• Sur le plan purement sportif, quelle différence feriez-vous entre Metz et Nantes ? « Nantes a une qualité technique indiscutable, surtout au milieu de terrain. C’est cette bataille qu’il faudra remporter. Mais cette équipe pêche dans le domaine physique… »
• C’est-à-dire ? « L’intensité des entraînements à Metz est nettement plus élevée que celle vécue à Nantes. »
• Inscrire votre premier but avec le FC Metz dans ce contexte particulier constituerait un joli clin d’œil au destin ? « Absolument, même si je ne suis pas revanchard. Je pense que je peux le faire, j’en suis même convaincu. »
• Pour cela, encore faudra-t-il ne pas laisser votre tempérament écourté ces retrouvailles… « Aucun risque. Ils me connaissent mais je ne tomberai pas dans le piège ! »
Jean-Michel CAVALLI.
FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance (9h30). Demain : une séance (16h30).
D’un match à l’autre. Dernier match : Ajaccio - Metz (5e journée de Ligue 2), vendredi 20 août : 0-0. Prochain match : Metz - Nantes (6e journée), vendredi 10 septembre à 20h. A suivre : Châteauroux - Metz (7e journée), vendredi 17 septembre à 20 h.
A l’infirmerie. Christophe Marichez, victime d’une pubalgie aiguë, est indisponible jusqu’à nouvel ordre.
En sélection. Mario Mutsch a été expulsé, hier soir, avec le Luxembourg qui affrontait la sélection albanaise dans le cadre des matches de qualifications à l’Euro 2012.
Tenema N’Diaye, un brin revanchard, attend avec impatience ses retrouvailles avec Nantes. Photo Pascal BROCARD
Tenema N’Diaye devrait honorer vendredi sa première titularisation avec le FC Metz face à son ancienne équipe, Nantes. Un club que le Malien ne porte pas dans son cœur…
Dominique Bijotat avait parfaitement cerné les contours de la personnalité de Tenema N’Diaye lors de son recrutement, le 10 août dernier : « C’est quelqu’un qui a du caractère. » Vendredi dernier, le Malien a conforté cette première impression : au cœur d’une rencontre amicale en Allemagne, il a clairement laissé entendre son courroux suite à de nombreuses fautes. Expulsion, match arrêté avant le terme du temps réglementaire, l’avant-centre a promis de ne pas rééditer pareil geste face à Nantes, vendredi. Histoire de ne pas donner raison à ses anciens dirigeants qui lui ont offert dans la douleur le droit de s’exiler sous d’autres cieux…
• Visiblement, vous ne goûtez que très modérément l’ambiance allemande ? « ( rires) Non, c’est vrai, je n’apprécie pas trop l’Allemagne. »
• Que s’est-il passé à Martinshöhe, charmante bourgade allemande ? « J’ai reçu énormément de coups durant la rencontre. A force, cette accumulation a engendré une réaction. Inutile de s’étendre là-dessus. »
• Votre caractère bien trempé n’était donc pas usurpé ? « Du caractère, il en faut. D’ailleurs, cette équipe de Metz n’en manque pas. J’ai pu le vérifier à Ajaccio lors de la dernière journée de championnat. Entre les insultes et les intimidations, ramener un point de ce déplacement n’est pas simple. On l’a fait et désormais il faut confirmer à domicile. »
• Que vous inspire la perspective de faire vos débuts à Saint-Symphorien face à Nantes, votre ancien employeur ? « Rien, c’est un adversaire comme un autre. Il faut prendre les trois points pour nous repositionner au classement. »
• Tout de même, le club nantais ne vous a pas laissé un souvenir impérissable… « Oui, c’est vrai. Surtout les dirigeants. »
« Kita ? Il n’a pas de parole »
• Qu’avez-vous retenu de votre bref passage en Loire-Atlantique ? « Que ce club ne retrouvera jamais l’élite avec cet encadrement. Je parle là du président ( Waldemar Kita) et du directeur sportif. Un club comme Nantes confond foot, politique et business. Le climat est totalement vicié. Rien que dans mon cas personnel, on peut avoir un bon aperçu de ce mode de fonctionnement particulier. C’est le président qui désirait mon recrutement alors que l’entraîneur y était hostile. Je dois finalement inscrire quatre buts en six matches avant que ce soit le président qui réclame ma mise à l’écart. C’est incompréhensible… »
• Que pensez-vous de Waldemar Kita ? « Rien. Cet homme n’a pas de parole, point à la ligne. Ici, en Moselle, les rapports sont bien plus sains. On communique, les choses se font simplement. »
• Sur le plan purement sportif, quelle différence feriez-vous entre Metz et Nantes ? « Nantes a une qualité technique indiscutable, surtout au milieu de terrain. C’est cette bataille qu’il faudra remporter. Mais cette équipe pêche dans le domaine physique… »
• C’est-à-dire ? « L’intensité des entraînements à Metz est nettement plus élevée que celle vécue à Nantes. »
• Inscrire votre premier but avec le FC Metz dans ce contexte particulier constituerait un joli clin d’œil au destin ? « Absolument, même si je ne suis pas revanchard. Je pense que je peux le faire, j’en suis même convaincu. »
• Pour cela, encore faudra-t-il ne pas laisser votre tempérament écourté ces retrouvailles… « Aucun risque. Ils me connaissent mais je ne tomberai pas dans le piège ! »
Jean-Michel CAVALLI.
FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance (9h30). Demain : une séance (16h30).
D’un match à l’autre. Dernier match : Ajaccio - Metz (5e journée de Ligue 2), vendredi 20 août : 0-0. Prochain match : Metz - Nantes (6e journée), vendredi 10 septembre à 20h. A suivre : Châteauroux - Metz (7e journée), vendredi 17 septembre à 20 h.
A l’infirmerie. Christophe Marichez, victime d’une pubalgie aiguë, est indisponible jusqu’à nouvel ordre.
En sélection. Mario Mutsch a été expulsé, hier soir, avec le Luxembourg qui affrontait la sélection albanaise dans le cadre des matches de qualifications à l’Euro 2012.