Forum du FC Metz

Diafra Sakho, buteur messin d’une soirée frustrante, a affiché de belles promesses. Photo Pascal BROCARD.

Ouvrir le score n’a pas suffi : rejoint sur une étourderie, lésé de deux penaltys puis poussif pour finir,
Metz a été tenu en échec par Nantes. Il squatte toujours la zone rouge.

Metz n’a plus perdu depuis trois journées. Confrontée au triptyque de défaites ayant lancé sa saison sur des bases
catastrophiques, cette série offre quelque chose d’un soulagement, à défaut de sortir l’équipe lorraine des profondeurs
du classement de Ligue 2. Metz n’occupe plus la zone de relégation, mais cela ressemble encore à une rémission,
puisque la situation reste serrée et soumise à ce qu’Ajaccio offrira lundi à Evian.

Considéré sur le seul plan comptable, le point engrangé hier soir face à Nantes ne constitue donc évidemment
pas l’affaire du siècle. Analysé à l’aune de la cinquième prestation de la saison à Saint-Symphorien,
c’est un bénéfice plus difficile à appréhender : les Messins ont mené au score, en première mi-temps,
comme la dernière fois face à Vannes, mais ils ont presque instantanément été rejoints par Nantes.
Ils ont traversé un sacré trou noir au cœur de la deuxième période, mais ils auraient tout aussi bien pu
l’emporter en fin de match. Les attaquants nantais ont mal exploité de vrais temps forts, mais l’arbitre
a aussi oublié deux penaltys en faveur de Metz, deux décisions qui n’auraient même pas réclamé un
quelconque recours à la vidéo : le match n’était pas filmé, mais les fautes incriminées ont sauté aux yeux de tous,
sauf à ceux de Nicolas Rainville, qui les a fermés juste avant la pause lorsque Djilobodji a proprement séché Diaz puis,
à l’heure de jeu, quand Vivian, une vieille connaissance locale, a ceinturé Sakho, titulaire inattendu et remuant.

Saint-Symphorien affichait alors un score de un partout. Il n’a finalement jamais bougé mais si cette parité tenace
peut surprendre compte-tenu des occasions de but comptabilisées de part et d’autre, le partage des points se
révèle logique pour l’ensemble de l’œuvre composée hier soir par deux équipes dont la confrontation,
naguère un grand classique de Ligue 1, n’attire plus aujourd’hui que huit milliers de curieux sur les bords de la Moselle.

Promesses et étourderie
Les premières titularisations de N’Diaye et Englebert, la montée en puissance de Diaz, une assurance en hausse
illustrée par une capacité intéressante à sortir le ballon de la nasse avec justesse et rapidité, tout cela a dessiné
de belles promesses, d’ailleurs concrétisées au cœur de la première mi-temps au bout d’un mouvement initié à
gauche par Diaz et N’Diaye, achevé par une remise d’Englebert sur Sakho, buteur pour la première fois de sa
jeune carrière professionnelle. Les observateurs les plus pointus relevaient alors un jeu plus consistant et plus agréable
côté messin, quand une étourderie a suffi à tout remettre en cause : sur une intervention aérienne mal négociée par
Diagne devant le but de Delle, Djordjevic a surgi à la retombée du ballon pour égaliser : Metz n’aura cette fois mené
au score que le temps d’un quart d’heure.

Deux penaltys oubliés plus tard, et après deux frappes coup sur coup de Diaz (repoussée par Assembe) et de Guerriero
(de peu à côté du but), les Messins se sont émoussés et cette très nette baisse de régime aurait pu leur coûter très cher, notamment lorsque Delle et Brégerie s’y sont mis à deux pour priver Cheyrou d’un but qui aurait pu faire très mal.
Deux fois, en toute fin de match, Djordjovic s’est présenté face à Delle mais, juste avant puis juste après, Assembe
s’est imposé sur une tête (84e) puis une reprise puissante (90e) de Brégerie. Et voilà comment Metz, n’ayant pas réussi
à gagner un match qu’il aurait pu perdre, avance à faible allure.

Sylvain VILLAUME.
Publié le 11/09/2010
http://www.republicain-lorrain.fr/fr/ar ... llure.html

Sakho, première amère

Le premier but de son attaquant sénégalais, Diafra Sakho, n’a pas permis au FC Metz de l’emporter. Les intentions étaient pourtant là.

LA DÉFENSE

Delle. Invaincu lors de ses deux premières titularisations, il a fini par céder hier, après une mésentente avec Fallou Diagne (38 e). Ce dernier a coupé de la tête un centre de Djilobodji qu’il était parti pour cueillir dans les airs. Involontaire, cette fausse note n’enlève rien à l’assurance une nouvelle fois témoignée par le gardien messin : il a d’ailleurs sauvé la baraque sur la frappe de Cheyrou (66 e).

Gueye. Il a été bousculé dans les duels. Et a manqué de carrure pour empêcher Djordjevic de pousser le ballon dans les filets messins sur le centre malencontreusement dévié par Diagne. Le Sénégalais n’a pas saisi l’opportunité de son retour dans le onze grenat pour convaincre de sa légitimité dans le couloir droit.

Brégerie. Appliqué, à défaut de dégager une véritable sérénité dans les premiers instants de la soirée, le capitaine messin est monté en puissance. Au final, la copie était propre. Elle aurait pu être meilleure avec davantage de réussite, mais le gardien nantais s’est opposé avec brio sur ses deux tentatives, une reprise de la tête à la réception d’un coup franc de N’Gbakoto (85 e) et une frappe puissante du droit à l’entrée de la surface de réparation (90 e+3).

Diagne. Il s’est une nouvelle fois adapté aux exigences collectives en revenant au cœur de la défense après un passage au milieu de terrain, lors du dernier match en Corse. Coéquipier rassurant, il a manqué un seul acte, lourd de conséquence, sur le centre de Djilobodji à l’origine de l’égalisation nantaise.

Tamboura. Animé d’intentions offensives, à l’image de ce jaillissement dans les pieds de Lee conclu par une frappe hors-cadre (6 e), le Malien a montré un visage séduisant, notamment en première période. Défensivement, il a montré du caractère.

LE MILIEU

Diaz. Il aurait pu (dû) bénéficier d’un penalty sur la charge de Djilobodji (43 re). L’aveuglement arbitral ne l’a pas découragé. Auteur d’une belle frappe enroulée du gauche à l’angle de la surface de réparation nantaise, il a été contrarié par la main d’Assembe (53 e). Usé, il a été remplacé par Mario Mutsch (86 e).

Guerriero. Une première période consistante, où sa présence devant la défense messine a rassuré. Il a baissé de pied après l’heure de jeu, à l’image de son équipe.

Fleurival. Sa frappe, non cadrée (20 e), est restée son seul fait d’arme offensif. L’ancien Castelroussin s’est surtout contenté de remplir son rôle de premier rideau défensif. Ce qu’il a plutôt bien réussi.

Englebert. Il a contribué à rendre la copie messine plus lisible et plus entreprenante. Et il a profité de sa première apparition à Metz pour délivrer une passe décisive à Sakho ( 23 e). En manque de rythme, il a quitté la pelouse, remplacé par Yéni N’Gbakoto (69 e).

L’ATTAQUE

N’Diaye. Sa première titularisation sous le maillot grenat ne lui laissera pas un souvenir impérissable. Ses coéquipiers l’ont rarement trouvé. Pas de doute, et c’est logique : l’attaquant doit encore trouver ses repères. Rudy Gestede lui a succédé (76 e).

Sakho. Il avait ouvert la voie à son équipe en inscrivant son premier but de la saison, avec sang-froid, sur une remise d’Englebert aux portes de la cage nantaise. Il a par ailleurs travaillé avec générosité et aurait dû, lui aussi, bénéficier d’un penalty. Son ancien coéquipier, Matheus Vivian, l’a bien ceinturé dans la surface (60 e)...

Cédric BROUT.
Publié le 11/09/2010

Bijotat : « Une belle heure de jeu »

Dominique Bijotat ( entraîneur de Metz) : « Nous avons dominé les débats en première période, avant cette égalisation qui nous a fait mal. Nous sommes à la chasse aux points, pour gommer nos trois premiers matches manqués (..). Mais il ne faut pas noircir le tableau. Si on ne peut pas se satisfaire d’un résultat nul, je crois que nous avons livré une belle heure de jeu face à un adversaire de qualité. »

Baptiste Gentili ( entraîneur de Nantes) : « On a eu une entame de match pénible. Nous sommes rentrés avec moins de détermination que notre adversaire. Heureusement, nous avons fait le plus dur en égalisant. Peut-être avec un but chanceux, mais ça, c’est vous qui le dîtes, c’est un but quand même (...). Même si on prend un point à l’extérieur, vu le nombre d’occasions, nous sortons de ce match un peu frustrés. »

Kévin Diaz ( milieu de terrain de Metz) : « C’est évidemment frustrant. Je pense qu’on aurait dû gagner cette rencontre. Cela dit, notre prestation est encourageante.»

Bernard Serin ( président de Metz) : « Si le résultat me chagrine, je peux me consoler avec le jeu fourni. Le public a semblé apprécier, je ne peux que m’en réjouir. Le président Kita se plaint généralement de l’arbitrage : ce soir, il ne le peut pas. »

Ludovic Guerriero ( milieu de terrain de Metz) :« Avec plus de communication, on n’aurait pas pris ce but-là. Il y a donc forcément des regrets. Mais on sent une équipe qui se met doucement en place et c’est bon signe. »

Matheus Vivian ( défenseur de Nantes) : « Il y avait de la frustration dans les vestiaires... On s’en sort peut-être bien en première période, mais sur la seconde, nous abandonnons deux points. »

Publié le 11/09/2010

Ca commence à bien faire ses histoires de pénaltys !!! Déjà à Laval l'arbitre siffle un pénalty imaginaire sur un ventre de Brégerie et contre Nantes l'arbitre oublie de siffler deux pénaltys plus que flagrants ce qui nous coûte deux points et une place en milieu de tableau. Est-ce que le club peut déposer une réclamation ou une réserve par rapport à ces 2 pénaltys car c'est proprement scandaleux ?

Il y a surtout une main dans la surface en première mi-temps également,,,

Y en à vraiment marre de ces arbitrages à là c** , à croire qu'ils doivent avoir des consignes..

Pour l'arbitrage malheuresement temps qu'il aura des vieux aigris à la tête de la fifa et de l'uefa ont pourra rien n'y faire.

Par contre ce qui me choque c'est qu'on à un entraineur qui est satisfait d'un match nul ou ont à eu plus de chance de perdre que de gagné , de plus on est 17 ème , faudrait un peu le réveiller le Bijotat , on vise pas le national !.

Nouvelle équipe, donc il se contente de peu pour l'instant. On ne peut pas nier que l'équipe promesse et qu'on a eu un arbitrage décevant se soir.

Mince, moi et mes collègues croyions avoir vu C.Gueye couper la trajectoire du ballon de la tête sur le but nantais (et non Diagne)?!

mikeseywert a écrit :Y en à vraiment marre de ces arbitrages à là c** , à croire qu'ils doivent avoir des consignes..

De sauver le soldat "Nantes" ?
On verra bien dans la saison, peut-être aussi que les arbitres "débutants" ont peur de siffler péno?

get_up_kids a écrit :Mince, moi et mes collègues croyions avoir vu C.Gueye couper la trajectoire du ballon de la tête sur le but nantais (et non Diagne)?!

J'ai l'impression après visionnage du résumé que Delle parle très tardivement à Fallou.