R.L. 25/09 : Metz : zéro, zéro
Publié : 25 sept. 2010, 06:13
Metz : zéro, zéro
Auteur d’une production affligeante, Metz n’est pas parvenu à venir à bout de Reims. Seul bénéfice de la soirée, il abandonne la dernière place du classement à Grenoble…
Commençons par ce qui ne demandera pas beaucoup de temps. En l’occurrence par un constat positif. Ce matin, le FC Metz n’occupe plus la dernière place du championnat de Ligue 2 dont il avait hérité en début de semaine. Ce matin, le FC Metz est dix-neuvième, à égalité de points avec Grenoble. Son match, nul, hier face à Reims, lui aura donc servi à quelque chose.
Sous la pluie et dans un stade sonnant le creux, l’équipe de Dominique Bijotat s’en est allée cueillir une forme de soulagement. Cela ne lui épargne pas d’autres questions. Et une en particulier, qui consiste tout simplement à se demander où se dirige ce FC Metz version 2010-2011 ? Au vu du spectacle, pardon, de la production proposée hier soir, le mur s’impose comme la réponse la plus évidente.
Face au promu champenois, Metz était pourtant parti avec des intentions, lisibles sur la feuille de match, à travers la présence de trois attaquants. Rudy Gestede, Diafra Sakho et Tenema N’Diaye alignés en première ligne d’un schéma novateur ne comprenant que trois milieux de terrain : l’idée a charmé, un temps, un temps seulement.
Durant les vingt premières minutes de la rencontre, le choix de l’entraîneur messin s’est en effet traduit par une présence active et prometteuse devant le but de Johan Liébus. Un tir de Sakho (11 e), une frappe de Gestede (13 e) ou encore une tentative du défenseur Adama Tamboura, trop enlevée (17 e) sur un service de N’Diaye… Et puis, le vide. Le ciel s’est mis à pleurer davantage et les Messins ont subitement perdu le fil, laissant à leur gardien, Joris Delle, plusieurs occasions de se signaler et de faire oublier sa sortie hésitante en début de match.
« Les ******* de Monsieur Serin »
Rincés, les Messins n’ont pas su profiter de la pause pour se réchauffer et repartir du bon pied. Les Rémois, eux, sur la lancée de leur première victoire de la saison, en début de semaine face à Nantes, se sont libérés. Au point de prendre les commandes de la soirée. Heureusement pour les Messins, Joris Delle s’est à nouveau illustré à plusieurs reprises, comme sur cette frappe de Ramaré (47 e) ou sur cette reprise à bout portant de Fortes (76 e).
Hagards, les Messins ont attendu les derniers instants pour réagir. L’entrée de Thibaut Bourgeois, en lieu et place d’un Tenema N’Diaye souvent invisible hier, n’a pas été étrangère au sursaut observé. Mais le jeune attaquant messin n’a pas suffi pour débloquer la machine.
Ce matin, après huit journées de championnat, Metz ne compte toujours qu’une seule victoire. Et son compteur offensif reste désespérément bloqué à deux buts inscrits. A cette inquiétude concernant l’inefficacité offensive s’en ajoute une autre attenante à la qualité du jeu proposé hier. Vide de sens, emplie de maladresse, la prestation messine n’est pas venue rassurer un public qui n’a pas manqué l’occasion de faire part de son mécontentement aux dirigeants de la maison grenat. Au coup de sifflet final, une banderole était dépliée au bas de la tribune alors que les joueurs prenaient le chemin des vestiaires. « Les ******* de Monsieur Serin, acte VIII »… Ambiance.
Cette manifestation d’humeur en dit long sur le climat qui règne ces temps-ci sur Saint-Symphorien. Les Messins devront le supporter et s’en accommoder pour préparer leur prochain rendez-vous, sur le terrain du leader tourangeau. Celui-ci a été fixé au lundi 4 octobre. Et cette fois, il se déroulera sous l’œil des caméras de télévision…
Cédric BROUT.
Publié le 25/09/2010
Si Delle n’avait pas été là…
Si le FC Metz n’a pas encaissé de but, il le doit en grande partie à Joris Delle qui, lui, n’a rien à se reprocher. Photo Pascal BROCARD
Décisif d’un bout à l’autre d’une rencontre anesthésiante, le gardien messin a préservé les siens de la noyade.
LA DÉFENSE
Delle. Des débuts fiévreux, en témoigne cette sortie hasardeuse loin de ses buts (3 e). Une claquette salvatrice sur un coup-franc de Ramare l’a rassuré (22 e). Au retour des vestiaires, le gardien messin ne s’est pas laissé surprendre par une frappe soudaine du même Ramare. Le successeur de Marichez a enfin compensé l’inexplicable absence de son arrière-garde en s’interposant devant Fortes (76 e). De la belle ouvrage.
Mutsch. Il a attendu la 25 e minute pour s’immiscer, à pas feutrés, dans la moitié de terrain adverse. Le Luxembourgeois a limité son champ d’expression aux tâches défensives. Une approche frustrante compte tenu de l’apathie adverse…
Frechaut. Le Portugais s’est évertué à réduire l’espace vital de Ramare. Coupable d’une absence qui aurait pu être fatale à son équipe en laissant son gardien en ultime rempart devant Fortes (76 e).
Brégerie. Rigoureux sur le plan défensif, le capitaine a une nouvelle fois péché dans le domaine, précieux, de la relance. Un sauvetage décisif sur la ligne de but (84 e) a préservé Metz du naufrage.
Tamboura. Impliqué dans les tâches offensives, contrairement à son pendant sur le côté droit. Un tir énergique non cadré (17 e), une volonté assumée de trouver Sakho dans la profondeur, le Malien a étalé ses qualités de percussion. Moins influent en seconde mi-temps.
LE MILIEU
Diagne. Le Sénégalais a joué avec sérieux son rôle d’interface entre la défense et l’attaque.
Fleurival. A multiplié les approximations en première mi-temps. Des ouvertures mal dosées, un jeu court un brin stéréotypé, l’ancien Castelroussin a compensé ses carences par un placement avisé. Au final, une prestation sans grand relief.
Englebert. Un premier acte passé à ramasser les miettes dans l’entrejeu. Sevré de ballons exploitables, le Belge a tenté de donner de l’allant aux faibles velléités des siens. Sa justesse technique, indéniable, a par instant coloré une bien terne palette messine.
L’ATTAQUE
Sakho. Dans le triumvirat mis en place par Dominique Bijotat, c’est lui qui s’est montré le plus remuant durant les quarante-cinq minutes initiales. Positionné sur le flanc gauche de l’attaque, il n’a pas hésité à repiquer dans l’axe pour profiter des espaces dégagés par Gestede. Un pointu flirtant avec le poteau du portier rémois (10 e) aurait pu libérer les siens, tout comme une tête hors-cadre (83 e).
Gestede. En mal d’explosivité, l’attaquant a souffert sur la pelouse grasse de Saint-Symphorien. Des appuis incertains, des difficultés dos au but, il n’a pas pu tirer profit de son gabarit. Deux tirs inoffensifs facilement captés par le gardien rémois ont ponctué sa première mi-temps (13 e et 38 e). Remplacé par Cassan (62 e) qui n’a pas su dynamiser les débats.
N’Diaye. Son souci, constant, de prêter main-forte au milieu de terrain a desservi sa production offensive. Par la suite, l’ancien Nantais a semblé se retirer des débats avant de disparaître totalement de l’affiche avec son remplacement par Bourgeois (77 e). La vivacité du suppléant dans le dernier quart d’heure a partiellement égayé l’épilogue de la rencontre.
Jean-Michel CAVALLI.
Publié le 25/09/2010
« La situation est inquiétante »
Dominique Bijotat ( entraîneur du FC Metz) : « Reims aurait pu nous punir sur la fin avec un joueur qui rentre avec plein de fraîcheur. Ce match se résume à une trop grande faiblesse technique de notre part. Nous avons trop peu d’occasions du fait de notre incapacité à faire preuve d’aisance technique dans les derniers mètres. Le zéro, pour nous, est devenu une habitude. Avec deux buts en huit matches, on a une vraie faiblesse dans la ligne offensive. Oui, la situation est inquiétante, comme pour d’autres clubs qui n’arrivent pas à décoller. »
Hubert Fournier ( entraîneur de Reims) : « On sait d’où l’on vient donc on ne va pas faire la fine bouche. C’est le premier match à l’extérieur où nous n’encaissons pas de but. Sur la vue du match, les trois points n’auraient pas été immérités. Sur la fin de match, nous péchons dans le dernier geste alors que les Messins étaient prenables. Mais nous allons nous satisfaire de ce point chez un concurrent direct au maintien. »
Joris Delle ( gardien du FC Metz) : « On a eu des occasions chaudes, Reims aussi. C’était difficile de se créer des occasions face à un adversaire bien regroupé en défense. Le résultat est frustrant mais pas inquiétant. Malgré tout, on prend un point. Il ne faut pas nous enterrer, nous sommes jeunes et nous progressons. Il faut aussi rester positif car on n’avance pas dans le négatif […] La banderole (« Les ******* de monsieur Serin ») ? Oui ça fait mal car Metz est mon club formateur. Actuellement, nous avons besoin de soutien… »
Mario Mutsch ( défenseur du FC Metz) : « C’est difficile de trouver les mots après un match comme ça. Ce match nul s’apparente à une défaite… Dans la semaine, le staff a tout fait pour qu’on arrive en pleine confiance mais c’est encore insuffisant. Maintenant, les matchs nuls ne suffiront plus… »
Romain Brégerie ( défenseur et capitaine du FC Metz) : « Je comprends la désillusion des supporters, on ne leur donne pas de plaisir. Maintenant, je ne suis pas d’accord avec leur banderole […] Nous n’étions pas préparés à jouer le maintien. Je reste persuadé que notre potentiel n’est pas d’être dans les trois derniers. Même si ce soir, nous méritons d’être dix-neuvièmes, on a les capacités d’aller plus haut. »
Gaëtan Englebert ( défenseur du FC Metz) : « L’analyse du match n’est pas difficile à faire. C’est tout simplement insuffisant pour une équipe qui veut s’en sortir. On a existé durant vingt minutes en première mi-temps puis nous n’avons pas fait ce qui avait été demandé. C’est dommage car nous avions l’occasion de faire une bon résultat face à un concurrent direct. On n’avait pas le droit à l’erreur, cela s’est ressenti dans l’attitude de certains joueurs. »
Penalty sous la pluie
Photo Pascal BROCARD
Heureux supporters : hier, les plus fidèles habitués de Saint-Symphorien ont reçu gracieusement Le Républicain Lorrain du jour où figurait le poster de l’effectif du FC Metz. En marge de cette offrande, cinq aficionados, tirés au sort après s’être inscrits sur le site du journal, ont goûté à la pelouse de Saint-Symphorien à la mi-temps de Metz-Reims : Gérard, Jean-Michel, Jean-Philippe, Didier et Kévin. Le club des cinq a tenté de tromper la vigilance de Thomas Didillon, gardien des U17 du FC Metz. Hélas, aucun d’entre eux n’est parvenu à faire trembler les filets.
Un sérieux client pour le FC Metz
Le match. Villemomble : 13 e avec 12 pts (1v, 3n, 2d) ; dernier match : victoire face à Avion (1-0). FC Metz : 10 e avec 15 pts (2v, 3n, 1d) ; dernier match : nul face à Bastia (1-1).
L’enjeu. Interrompus dans leur série de victoires par leur match nul concédé à domicile face à Bastia (1-1), les Messins tenteront de relancer la machine dès ce soir à Villemomble. Si leurs adversaires ont connu des débuts difficiles cette saison, ils restent néanmoins sur une victoire face à Avion (1-0). La partie s’annonce donc délicate pour les Grenats qui auront face à eux une équipe ayant régulièrement tutoyé les sommets du championnat CFA, terminant même troisième du dernier exercice.
L’avis de l’entraîneur messin, José Pinot. « Villemomble a joué le haut du tableau la saison dernière. Même s’ils n’ont pas bien démarré en terme de résultat, ils ont de gros atouts. C’est une équipe dangereuse. Nous allons essayer de poursuivre notre série de résultats positifs. »
L’effectif. Si Amadou Diallo et Jérémy Méligner voient le bout du tunnel et sont en phase de reprise, Merlin Tandjigora, lui, a intégré l’infirmerie cette semaine. Il ne participera pas au déplacement. Lors du dernier entraînement, hier matin, José Pinot a désigné un groupe de treize joueurs. Le groupe : M’Fa – Reydel, Koulibaly Kayombo, Métanire – N’Ganvala, Haddadji, Walter, Wang Chu – Simpara, Aribi, Kehli, Keita.
L. J.
Villemomble - FC Metz (18h)
Auteur d’une production affligeante, Metz n’est pas parvenu à venir à bout de Reims. Seul bénéfice de la soirée, il abandonne la dernière place du classement à Grenoble…
Commençons par ce qui ne demandera pas beaucoup de temps. En l’occurrence par un constat positif. Ce matin, le FC Metz n’occupe plus la dernière place du championnat de Ligue 2 dont il avait hérité en début de semaine. Ce matin, le FC Metz est dix-neuvième, à égalité de points avec Grenoble. Son match, nul, hier face à Reims, lui aura donc servi à quelque chose.
Sous la pluie et dans un stade sonnant le creux, l’équipe de Dominique Bijotat s’en est allée cueillir une forme de soulagement. Cela ne lui épargne pas d’autres questions. Et une en particulier, qui consiste tout simplement à se demander où se dirige ce FC Metz version 2010-2011 ? Au vu du spectacle, pardon, de la production proposée hier soir, le mur s’impose comme la réponse la plus évidente.
Face au promu champenois, Metz était pourtant parti avec des intentions, lisibles sur la feuille de match, à travers la présence de trois attaquants. Rudy Gestede, Diafra Sakho et Tenema N’Diaye alignés en première ligne d’un schéma novateur ne comprenant que trois milieux de terrain : l’idée a charmé, un temps, un temps seulement.
Durant les vingt premières minutes de la rencontre, le choix de l’entraîneur messin s’est en effet traduit par une présence active et prometteuse devant le but de Johan Liébus. Un tir de Sakho (11 e), une frappe de Gestede (13 e) ou encore une tentative du défenseur Adama Tamboura, trop enlevée (17 e) sur un service de N’Diaye… Et puis, le vide. Le ciel s’est mis à pleurer davantage et les Messins ont subitement perdu le fil, laissant à leur gardien, Joris Delle, plusieurs occasions de se signaler et de faire oublier sa sortie hésitante en début de match.
« Les ******* de Monsieur Serin »
Rincés, les Messins n’ont pas su profiter de la pause pour se réchauffer et repartir du bon pied. Les Rémois, eux, sur la lancée de leur première victoire de la saison, en début de semaine face à Nantes, se sont libérés. Au point de prendre les commandes de la soirée. Heureusement pour les Messins, Joris Delle s’est à nouveau illustré à plusieurs reprises, comme sur cette frappe de Ramaré (47 e) ou sur cette reprise à bout portant de Fortes (76 e).
Hagards, les Messins ont attendu les derniers instants pour réagir. L’entrée de Thibaut Bourgeois, en lieu et place d’un Tenema N’Diaye souvent invisible hier, n’a pas été étrangère au sursaut observé. Mais le jeune attaquant messin n’a pas suffi pour débloquer la machine.
Ce matin, après huit journées de championnat, Metz ne compte toujours qu’une seule victoire. Et son compteur offensif reste désespérément bloqué à deux buts inscrits. A cette inquiétude concernant l’inefficacité offensive s’en ajoute une autre attenante à la qualité du jeu proposé hier. Vide de sens, emplie de maladresse, la prestation messine n’est pas venue rassurer un public qui n’a pas manqué l’occasion de faire part de son mécontentement aux dirigeants de la maison grenat. Au coup de sifflet final, une banderole était dépliée au bas de la tribune alors que les joueurs prenaient le chemin des vestiaires. « Les ******* de Monsieur Serin, acte VIII »… Ambiance.
Cette manifestation d’humeur en dit long sur le climat qui règne ces temps-ci sur Saint-Symphorien. Les Messins devront le supporter et s’en accommoder pour préparer leur prochain rendez-vous, sur le terrain du leader tourangeau. Celui-ci a été fixé au lundi 4 octobre. Et cette fois, il se déroulera sous l’œil des caméras de télévision…
Cédric BROUT.
Publié le 25/09/2010
Si Delle n’avait pas été là…
Si le FC Metz n’a pas encaissé de but, il le doit en grande partie à Joris Delle qui, lui, n’a rien à se reprocher. Photo Pascal BROCARD
Décisif d’un bout à l’autre d’une rencontre anesthésiante, le gardien messin a préservé les siens de la noyade.
LA DÉFENSE
Delle. Des débuts fiévreux, en témoigne cette sortie hasardeuse loin de ses buts (3 e). Une claquette salvatrice sur un coup-franc de Ramare l’a rassuré (22 e). Au retour des vestiaires, le gardien messin ne s’est pas laissé surprendre par une frappe soudaine du même Ramare. Le successeur de Marichez a enfin compensé l’inexplicable absence de son arrière-garde en s’interposant devant Fortes (76 e). De la belle ouvrage.
Mutsch. Il a attendu la 25 e minute pour s’immiscer, à pas feutrés, dans la moitié de terrain adverse. Le Luxembourgeois a limité son champ d’expression aux tâches défensives. Une approche frustrante compte tenu de l’apathie adverse…
Frechaut. Le Portugais s’est évertué à réduire l’espace vital de Ramare. Coupable d’une absence qui aurait pu être fatale à son équipe en laissant son gardien en ultime rempart devant Fortes (76 e).
Brégerie. Rigoureux sur le plan défensif, le capitaine a une nouvelle fois péché dans le domaine, précieux, de la relance. Un sauvetage décisif sur la ligne de but (84 e) a préservé Metz du naufrage.
Tamboura. Impliqué dans les tâches offensives, contrairement à son pendant sur le côté droit. Un tir énergique non cadré (17 e), une volonté assumée de trouver Sakho dans la profondeur, le Malien a étalé ses qualités de percussion. Moins influent en seconde mi-temps.
LE MILIEU
Diagne. Le Sénégalais a joué avec sérieux son rôle d’interface entre la défense et l’attaque.
Fleurival. A multiplié les approximations en première mi-temps. Des ouvertures mal dosées, un jeu court un brin stéréotypé, l’ancien Castelroussin a compensé ses carences par un placement avisé. Au final, une prestation sans grand relief.
Englebert. Un premier acte passé à ramasser les miettes dans l’entrejeu. Sevré de ballons exploitables, le Belge a tenté de donner de l’allant aux faibles velléités des siens. Sa justesse technique, indéniable, a par instant coloré une bien terne palette messine.
L’ATTAQUE
Sakho. Dans le triumvirat mis en place par Dominique Bijotat, c’est lui qui s’est montré le plus remuant durant les quarante-cinq minutes initiales. Positionné sur le flanc gauche de l’attaque, il n’a pas hésité à repiquer dans l’axe pour profiter des espaces dégagés par Gestede. Un pointu flirtant avec le poteau du portier rémois (10 e) aurait pu libérer les siens, tout comme une tête hors-cadre (83 e).
Gestede. En mal d’explosivité, l’attaquant a souffert sur la pelouse grasse de Saint-Symphorien. Des appuis incertains, des difficultés dos au but, il n’a pas pu tirer profit de son gabarit. Deux tirs inoffensifs facilement captés par le gardien rémois ont ponctué sa première mi-temps (13 e et 38 e). Remplacé par Cassan (62 e) qui n’a pas su dynamiser les débats.
N’Diaye. Son souci, constant, de prêter main-forte au milieu de terrain a desservi sa production offensive. Par la suite, l’ancien Nantais a semblé se retirer des débats avant de disparaître totalement de l’affiche avec son remplacement par Bourgeois (77 e). La vivacité du suppléant dans le dernier quart d’heure a partiellement égayé l’épilogue de la rencontre.
Jean-Michel CAVALLI.
Publié le 25/09/2010
« La situation est inquiétante »
Dominique Bijotat ( entraîneur du FC Metz) : « Reims aurait pu nous punir sur la fin avec un joueur qui rentre avec plein de fraîcheur. Ce match se résume à une trop grande faiblesse technique de notre part. Nous avons trop peu d’occasions du fait de notre incapacité à faire preuve d’aisance technique dans les derniers mètres. Le zéro, pour nous, est devenu une habitude. Avec deux buts en huit matches, on a une vraie faiblesse dans la ligne offensive. Oui, la situation est inquiétante, comme pour d’autres clubs qui n’arrivent pas à décoller. »
Hubert Fournier ( entraîneur de Reims) : « On sait d’où l’on vient donc on ne va pas faire la fine bouche. C’est le premier match à l’extérieur où nous n’encaissons pas de but. Sur la vue du match, les trois points n’auraient pas été immérités. Sur la fin de match, nous péchons dans le dernier geste alors que les Messins étaient prenables. Mais nous allons nous satisfaire de ce point chez un concurrent direct au maintien. »
Joris Delle ( gardien du FC Metz) : « On a eu des occasions chaudes, Reims aussi. C’était difficile de se créer des occasions face à un adversaire bien regroupé en défense. Le résultat est frustrant mais pas inquiétant. Malgré tout, on prend un point. Il ne faut pas nous enterrer, nous sommes jeunes et nous progressons. Il faut aussi rester positif car on n’avance pas dans le négatif […] La banderole (« Les ******* de monsieur Serin ») ? Oui ça fait mal car Metz est mon club formateur. Actuellement, nous avons besoin de soutien… »
Mario Mutsch ( défenseur du FC Metz) : « C’est difficile de trouver les mots après un match comme ça. Ce match nul s’apparente à une défaite… Dans la semaine, le staff a tout fait pour qu’on arrive en pleine confiance mais c’est encore insuffisant. Maintenant, les matchs nuls ne suffiront plus… »
Romain Brégerie ( défenseur et capitaine du FC Metz) : « Je comprends la désillusion des supporters, on ne leur donne pas de plaisir. Maintenant, je ne suis pas d’accord avec leur banderole […] Nous n’étions pas préparés à jouer le maintien. Je reste persuadé que notre potentiel n’est pas d’être dans les trois derniers. Même si ce soir, nous méritons d’être dix-neuvièmes, on a les capacités d’aller plus haut. »
Gaëtan Englebert ( défenseur du FC Metz) : « L’analyse du match n’est pas difficile à faire. C’est tout simplement insuffisant pour une équipe qui veut s’en sortir. On a existé durant vingt minutes en première mi-temps puis nous n’avons pas fait ce qui avait été demandé. C’est dommage car nous avions l’occasion de faire une bon résultat face à un concurrent direct. On n’avait pas le droit à l’erreur, cela s’est ressenti dans l’attitude de certains joueurs. »
Penalty sous la pluie
Photo Pascal BROCARD
Heureux supporters : hier, les plus fidèles habitués de Saint-Symphorien ont reçu gracieusement Le Républicain Lorrain du jour où figurait le poster de l’effectif du FC Metz. En marge de cette offrande, cinq aficionados, tirés au sort après s’être inscrits sur le site du journal, ont goûté à la pelouse de Saint-Symphorien à la mi-temps de Metz-Reims : Gérard, Jean-Michel, Jean-Philippe, Didier et Kévin. Le club des cinq a tenté de tromper la vigilance de Thomas Didillon, gardien des U17 du FC Metz. Hélas, aucun d’entre eux n’est parvenu à faire trembler les filets.
Un sérieux client pour le FC Metz
Le match. Villemomble : 13 e avec 12 pts (1v, 3n, 2d) ; dernier match : victoire face à Avion (1-0). FC Metz : 10 e avec 15 pts (2v, 3n, 1d) ; dernier match : nul face à Bastia (1-1).
L’enjeu. Interrompus dans leur série de victoires par leur match nul concédé à domicile face à Bastia (1-1), les Messins tenteront de relancer la machine dès ce soir à Villemomble. Si leurs adversaires ont connu des débuts difficiles cette saison, ils restent néanmoins sur une victoire face à Avion (1-0). La partie s’annonce donc délicate pour les Grenats qui auront face à eux une équipe ayant régulièrement tutoyé les sommets du championnat CFA, terminant même troisième du dernier exercice.
L’avis de l’entraîneur messin, José Pinot. « Villemomble a joué le haut du tableau la saison dernière. Même s’ils n’ont pas bien démarré en terme de résultat, ils ont de gros atouts. C’est une équipe dangereuse. Nous allons essayer de poursuivre notre série de résultats positifs. »
L’effectif. Si Amadou Diallo et Jérémy Méligner voient le bout du tunnel et sont en phase de reprise, Merlin Tandjigora, lui, a intégré l’infirmerie cette semaine. Il ne participera pas au déplacement. Lors du dernier entraînement, hier matin, José Pinot a désigné un groupe de treize joueurs. Le groupe : M’Fa – Reydel, Koulibaly Kayombo, Métanire – N’Ganvala, Haddadji, Walter, Wang Chu – Simpara, Aribi, Kehli, Keita.
L. J.
Villemomble - FC Metz (18h)
, je vous aimerai pour toujours" s'ils l'avaient emporté 4-0 (ouais, je sais,je suis en plein rêve... disons 1-0, ce serait déjà pas mal :ange: ) ?? N'importe quoi...
