R.L. 22/10 : C’est l’heure du choix
Publié : 22 oct. 2010, 07:48
C’est l’heure du choix

Adama Tamboura et Romain Brègerie réintègrent l’équipe type du FC Metz. Seront-ils « les gens armés et solides mentalement » réclamés par Dominique Bijotat ? Photo Pascal BROCARD
Face à Angers, ce soir, le FC Metz achève un cycle de trois rendez-vous durant lequel il a soufflé le chaud et le froid. Il a aujourd’hui le choix : confirmer l’amélioration ou replonger dans le doute.
D’un visage à l’autre… Il y a une semaine, les Messins quittaient la scène avec un sourire nourri par leur deuxième victoire de la saison face à Dijon. En début de semaine, on les recroisait au cœur des Alpes, la mine contrariée par la défaite venue sanctionner leur déplacement à Grenoble. En l’espace de quatre jours et deux rencontres, l’équipe de Dominique Bijotat a montré l’étendue de ses contradictions.
Enjouée et efficace le vendredi. Tourmentée et inoffensive le mardi. L’arrivée d’Angers, ce soir à Saint-Symphorien, devrait permettre de situer la vérité avec un peu plus de précision. C’est en tout cas ce qu’il faut souhaiter aux Messins. Bringuebalé entre des certitudes d’un soir et un questionnement récurrent, le camp grenat doit profiter de son nouveau rendez-vous à Saint-Symphorien pour se positionner. Une bonne foi pour toute. Vaincre et respirer ou s’incliner et repartir pour un tour dans les zones marécageuses du doute.
Cinquième défaite
L’hypothèse de la troisième voie – laquelle consisterait au partage des points entre deux formations que seuls trois points séparent au classement – pourrait être perçue comme un moindre mal. Mais elle ne le sera qu’à une condition, reposant sur la capacité des Messins à offrir un contenu assez étoffé pour repousser les assauts combinés de l’urgence et de l’inquiétude. Or, cette propension au jeu n’a pas toujours été palpable lors de leur dernière apparition.
Mardi, sur le terrain d’une formation dernière du championnat au coup d’envoi, les Messins ont certes maîtrisé les débats en première période. Mais de bien trop frêles dispositions offensives les ont finalement détourné du chemin qui s’ouvrait à eux. Et ils ont fini par se laisser happer par la gueule d’une cinquième défaite.
« Aujourd’hui on le sait »
Cet échec venu mettre un terme à une série de trois matches sans défaites a remis le patient messin face à face avec la fragilité de sa situation comptable. « Nous ne sommes pas dans la tranquillité pour le moment, explique Dominique Bijotat, même si nous sommes sortis de la zone rouge. Nous sommes toujours sur le qui-vive. Mais nous avons les arguments pour aller vers davantage de sérénité. Aujourd’hui, on le sait, et il faut le démontrer face à Angers pour commencer. A nous d’aller vers des jours meilleurs. »
Son équipe en avait pris le chemin en signant un résultat nul plutôt encourageant, le 4 octobre dernier, à Tours (2-2), avant de venir à bout de Dijon en inscrivant trois buts. Puis est arrivé Grenoble et la déconvenue. « J’espère que cela restera une simple rechute. »
L’attente de l’entraîneur messin envers ses troupes est grande. Comme est grande l’importance de l’échéance qui l’attend ce soir. « Nous restons sur une mi-temps très médiocre… Si nous gagnons face à Angers, il est évident que nous pourrons parler de progrès sur l’ensemble de nos quatre derniers matches. On se prépare dans ce sens-là. En cas d’échec ? Il ne faudra pas se leurrer et se tromper : nous aurons besoin de gens armés et solides mentalement pour la suite des événements. » Il en faudra aussi ce soir. De ce côté-là, les Messins n’ont pas le choix.
Cédric BROUT.
Publié le 22/10/2010
Du sang neuf pour repartir de l’avant

Tenema N’Diaye, suspendu lors des deux dernières rencontres, retrouve la pointe d’une attaque messine muette à Grenoble. Photo Pascal BROCARD
Plus de poids sur le front de l’attaque et de la fraîcheur : Metz devrait se présenter dans un visage différent par rapport à ses dernières sorties.
La formule avait séduit, mais pas encore assez, visiblement, pour que l’entraîneur messin s’épargne une nouvelle réflexion. Ce soir, son équipe ne devrait pas se présenter dans le schéma en 4-5-1 lancé à Tours, en début de mois. Le besoin vital de points, combiné à la nécessité d’injecter du sang neuf au sein d’une formation qui dispute aujourd’hui son troisième match en une semaine, a en effet incité Dominique Bijotat et son staff à procéder à quelques ajustements et à revenir au traditionnel 4-4-2.
Sakho avec N’Diaye
Ce choix se fait essentiellement aux dépens de Merlin Tandjigora et d’Olivier Cassan : les deux joueurs, titulaires à Grenoble, débuteront sur le banc. D’où ressortira Adama Tamboura. Et c’est là que ce situe la principale surprise : le défenseur devrait débuter au milieu de terrain, côté gauche, où il était entré en cours de jeu face à Dijon, pour signer un centre décisif à Diafra Sakho.
Ce dernier verra peut-être d’un œil soulagé le retour aux affaires de Tenema N’Diaye : après avoir purgé ses deux matches de suspension, l’attaquant malien est appelé à faire son retour à la pointe de l’attaque messine. En défense, c’est Romain Brégerie qui fera le sien. Forfait mardi, et remplacé par un valeureux Koulibaly, le capitaine retrouvera sa place aux côtés de Nuno Frechaut.
Interrogé hier sur ces changements prévisibles dans le onze de base, l’entraîneur messin les a justifiés en mettant en avant « le besoin de fraîcheur. On s’appuie sur un noyau dur, et avec le stress lié à notre situation en plus, certains joueurs ont peut-être besoin de souffler. »
Malicki revient
Côté angevin, Jean-Louis Garcia devra entre autres se passer des services de son défenseur Nicolas Gillet, suspendu. Mais l’entraîneur enregistre le retour de son capitaine Grégory Malicki dans les buts. Blessé, ce dernier n’a plus joué depuis la mi-août.
L’arbitre
Mikaël Lesage. L’arbitre qui officiera ce soir pour Metz - Angers honorera son sixième rendez-vous sur le terrain de la Ligue 2. Sa dernière apparition remonte au 15 octobre : il avait œuvré pour Laval - Grenoble (3-0).
Le chiffre
4. A l’heure de recevoir Angers, l’équipe de Dominique Bijotat reste sur une série de quatre matches sans défaite à domicile. Le dernier revers enregistré par les Messins sur la pelouse de Saint-Symphorien remonte au 16 août et à la venue de Troyes (0-1, 3 e journée). Depuis, Vannes et Dijon y sont tombés, tandis que Nantes et Reims en sont repartis avec le point du nul.
La phrase
De Jean-Louis Garcia. Battu par Le Mans, mardi, Angers ne dispose plus que de quatre points d’avance sur le premier relégable istréen et de trois sur le concurrent messin qu’il est appelé à croiser aujourd’hui. Cette situation comptable n’affecte pas l’ambition du technicien : « La mauvaise pression est plutôt sur le FC Metz. A nous de tout faire pour mettre notre adversaire face à ses doutes. »
La phrase (2)
De Dominique Bijotat. A propos de Tenema N’Diaye, de retour à la compétition après sa suspension de deux matches : « Il a du caractère, mais jusqu’à présent il a plutôt été caractériel… Je pense que tout va rentrer dans l’ordre, cela ne l’a pas amusé de manquer les deux derniers rendez-vous. Et nous ne l’avons pas recruté pour qu’il soit suspendu. »
La question
Sébastien Renouard refoulera-t-il la pelouse de Saint-Symphorien ? Non. L’ancien attaquant messin ne fait pas même partie du groupe de seize joueurs désignés hier par Jean-Louis Garcia. Il se remet en effet d’une blessure à la cuisse qui l’a déjà empêché de participer au dernier match de son équipe.
C. B.
Publié le 22/10/2010
Adama Tamboura et Romain Brègerie réintègrent l’équipe type du FC Metz. Seront-ils « les gens armés et solides mentalement » réclamés par Dominique Bijotat ? Photo Pascal BROCARD
Face à Angers, ce soir, le FC Metz achève un cycle de trois rendez-vous durant lequel il a soufflé le chaud et le froid. Il a aujourd’hui le choix : confirmer l’amélioration ou replonger dans le doute.
D’un visage à l’autre… Il y a une semaine, les Messins quittaient la scène avec un sourire nourri par leur deuxième victoire de la saison face à Dijon. En début de semaine, on les recroisait au cœur des Alpes, la mine contrariée par la défaite venue sanctionner leur déplacement à Grenoble. En l’espace de quatre jours et deux rencontres, l’équipe de Dominique Bijotat a montré l’étendue de ses contradictions.
Enjouée et efficace le vendredi. Tourmentée et inoffensive le mardi. L’arrivée d’Angers, ce soir à Saint-Symphorien, devrait permettre de situer la vérité avec un peu plus de précision. C’est en tout cas ce qu’il faut souhaiter aux Messins. Bringuebalé entre des certitudes d’un soir et un questionnement récurrent, le camp grenat doit profiter de son nouveau rendez-vous à Saint-Symphorien pour se positionner. Une bonne foi pour toute. Vaincre et respirer ou s’incliner et repartir pour un tour dans les zones marécageuses du doute.
Cinquième défaite
L’hypothèse de la troisième voie – laquelle consisterait au partage des points entre deux formations que seuls trois points séparent au classement – pourrait être perçue comme un moindre mal. Mais elle ne le sera qu’à une condition, reposant sur la capacité des Messins à offrir un contenu assez étoffé pour repousser les assauts combinés de l’urgence et de l’inquiétude. Or, cette propension au jeu n’a pas toujours été palpable lors de leur dernière apparition.
Mardi, sur le terrain d’une formation dernière du championnat au coup d’envoi, les Messins ont certes maîtrisé les débats en première période. Mais de bien trop frêles dispositions offensives les ont finalement détourné du chemin qui s’ouvrait à eux. Et ils ont fini par se laisser happer par la gueule d’une cinquième défaite.
« Aujourd’hui on le sait »
Cet échec venu mettre un terme à une série de trois matches sans défaites a remis le patient messin face à face avec la fragilité de sa situation comptable. « Nous ne sommes pas dans la tranquillité pour le moment, explique Dominique Bijotat, même si nous sommes sortis de la zone rouge. Nous sommes toujours sur le qui-vive. Mais nous avons les arguments pour aller vers davantage de sérénité. Aujourd’hui, on le sait, et il faut le démontrer face à Angers pour commencer. A nous d’aller vers des jours meilleurs. »
Son équipe en avait pris le chemin en signant un résultat nul plutôt encourageant, le 4 octobre dernier, à Tours (2-2), avant de venir à bout de Dijon en inscrivant trois buts. Puis est arrivé Grenoble et la déconvenue. « J’espère que cela restera une simple rechute. »
L’attente de l’entraîneur messin envers ses troupes est grande. Comme est grande l’importance de l’échéance qui l’attend ce soir. « Nous restons sur une mi-temps très médiocre… Si nous gagnons face à Angers, il est évident que nous pourrons parler de progrès sur l’ensemble de nos quatre derniers matches. On se prépare dans ce sens-là. En cas d’échec ? Il ne faudra pas se leurrer et se tromper : nous aurons besoin de gens armés et solides mentalement pour la suite des événements. » Il en faudra aussi ce soir. De ce côté-là, les Messins n’ont pas le choix.
Cédric BROUT.
Publié le 22/10/2010
Du sang neuf pour repartir de l’avant
Tenema N’Diaye, suspendu lors des deux dernières rencontres, retrouve la pointe d’une attaque messine muette à Grenoble. Photo Pascal BROCARD
Plus de poids sur le front de l’attaque et de la fraîcheur : Metz devrait se présenter dans un visage différent par rapport à ses dernières sorties.
La formule avait séduit, mais pas encore assez, visiblement, pour que l’entraîneur messin s’épargne une nouvelle réflexion. Ce soir, son équipe ne devrait pas se présenter dans le schéma en 4-5-1 lancé à Tours, en début de mois. Le besoin vital de points, combiné à la nécessité d’injecter du sang neuf au sein d’une formation qui dispute aujourd’hui son troisième match en une semaine, a en effet incité Dominique Bijotat et son staff à procéder à quelques ajustements et à revenir au traditionnel 4-4-2.
Sakho avec N’Diaye
Ce choix se fait essentiellement aux dépens de Merlin Tandjigora et d’Olivier Cassan : les deux joueurs, titulaires à Grenoble, débuteront sur le banc. D’où ressortira Adama Tamboura. Et c’est là que ce situe la principale surprise : le défenseur devrait débuter au milieu de terrain, côté gauche, où il était entré en cours de jeu face à Dijon, pour signer un centre décisif à Diafra Sakho.
Ce dernier verra peut-être d’un œil soulagé le retour aux affaires de Tenema N’Diaye : après avoir purgé ses deux matches de suspension, l’attaquant malien est appelé à faire son retour à la pointe de l’attaque messine. En défense, c’est Romain Brégerie qui fera le sien. Forfait mardi, et remplacé par un valeureux Koulibaly, le capitaine retrouvera sa place aux côtés de Nuno Frechaut.
Interrogé hier sur ces changements prévisibles dans le onze de base, l’entraîneur messin les a justifiés en mettant en avant « le besoin de fraîcheur. On s’appuie sur un noyau dur, et avec le stress lié à notre situation en plus, certains joueurs ont peut-être besoin de souffler. »
Malicki revient
Côté angevin, Jean-Louis Garcia devra entre autres se passer des services de son défenseur Nicolas Gillet, suspendu. Mais l’entraîneur enregistre le retour de son capitaine Grégory Malicki dans les buts. Blessé, ce dernier n’a plus joué depuis la mi-août.
L’arbitre
Mikaël Lesage. L’arbitre qui officiera ce soir pour Metz - Angers honorera son sixième rendez-vous sur le terrain de la Ligue 2. Sa dernière apparition remonte au 15 octobre : il avait œuvré pour Laval - Grenoble (3-0).
Le chiffre
4. A l’heure de recevoir Angers, l’équipe de Dominique Bijotat reste sur une série de quatre matches sans défaite à domicile. Le dernier revers enregistré par les Messins sur la pelouse de Saint-Symphorien remonte au 16 août et à la venue de Troyes (0-1, 3 e journée). Depuis, Vannes et Dijon y sont tombés, tandis que Nantes et Reims en sont repartis avec le point du nul.
La phrase
De Jean-Louis Garcia. Battu par Le Mans, mardi, Angers ne dispose plus que de quatre points d’avance sur le premier relégable istréen et de trois sur le concurrent messin qu’il est appelé à croiser aujourd’hui. Cette situation comptable n’affecte pas l’ambition du technicien : « La mauvaise pression est plutôt sur le FC Metz. A nous de tout faire pour mettre notre adversaire face à ses doutes. »
La phrase (2)
De Dominique Bijotat. A propos de Tenema N’Diaye, de retour à la compétition après sa suspension de deux matches : « Il a du caractère, mais jusqu’à présent il a plutôt été caractériel… Je pense que tout va rentrer dans l’ordre, cela ne l’a pas amusé de manquer les deux derniers rendez-vous. Et nous ne l’avons pas recruté pour qu’il soit suspendu. »
La question
Sébastien Renouard refoulera-t-il la pelouse de Saint-Symphorien ? Non. L’ancien attaquant messin ne fait pas même partie du groupe de seize joueurs désignés hier par Jean-Louis Garcia. Il se remet en effet d’une blessure à la cuisse qui l’a déjà empêché de participer au dernier match de son équipe.
C. B.
Publié le 22/10/2010