Les pompiers pyromanes de Saint-Symphorien
Publié : 06 nov. 2010, 08:49
Sentez-vous cette odeur de souffre?
Si vous avez été présent au stade hier soir, entre deux soupirs de dépit, vous avez dû percevoir l'inéluctable explosion, la goutte de dégoût qui fera déborder Saint-Symphorien, quand colère, tristesse et mépris ne pourront plus être aussi bien contenues. Aucun appel à la violence de ma part mais un signal d'alarme qu'il serait temps de considérer à sa juste valeur sans quoi j'imagine déjà les cris d'orfraie qui succèderont aux commentaires de comptoir stigmatisant les sans cerveaux, ces hordes de supporters tendance beaufs fachos avinés qui prennent le stade pour un défouloir. Mais l'on ne sera pas dupe, non car l'on sait trop bien que ceux qui tiennent l'allumette entre leurs doigts sont tout autant voire plus condamnables.
Il serait ainsi temps que des joueurs qui se répandent dans la presse locale (qui a définitivement laissé tomber la critique, fut-elle constructive, pour se borner à un simple empilement de constat), exhortant à "ne pas laisser mourir un club", comprennent que les commentaires (les siens comme l'ensemble de ses camarades de jeu) sur papier, on se les colle derrière l'oreille et que seul compte la réalité d'un engagement, quand on se met minable sur un terrain et lorsqu'arrivé plein axe aux 16m, on ne se chie pas dessus comme un grabataire. Il serait temps que la direction, entre deux piétinements du peu de respect témoignés aux derniers fidèles (sauf à considérer le monologue comme un échange fructueux) cesse de se cacher, prenne ses responsabilités et les décisions qui s'imposent à commencer par celle de se séparer proprement de l'entraîneur qui, si l'homme peut collectionner toutes les vertus du monde (et je veux bien le croire), nous conduit tout également tout droit en National par tant de choix hallucinants mais dont on a, grâce à une presse locale conquise (elle ne les en voie pas ***** comme Pouliquen le fit à un moment donné), jamais perçu un commencement d'explication, de Fleurival à droite, d'Engleberg en numéro 10 (encore hier soir!), d'attaquants de pointe collés le long de la ligne (la Sud en rit encore), d'ailiers (Cassan et N'gbakoto, seuls à percuter, furent d'ailleurs invités à quitter le terrain prématurément pour leur préférer un jeune qui débarque - Métanire et qui évolue le plus souvent au poste d'arrière - et un replacement de notre stratège belge à gauche!), aux jeunes pousses qui ne sont le plus souvent utilisés que pour pallier à des blessures de prétendus cadres. Ne nous trompons pas, sans catastrophisme aucun, et je ne cesserai de répéter ce que j'ai déjà dis depuis des semaines à mes camarades de tribune : nous avons tous les stigmates de l'équipe de évoluera l'année prochaine en 3e division.
Un dernier mot sur l'engagement. Au micro de Direct, Terrier soulignait l'engagement véritable des joueurs mais cette pincée de vice qui leur manquait. Avant de parler de vice, que l'on commence à me dire en quoi nous sommes hargneux, teigneux, en quoi nous nous faisons respecter quand, en milieu de seconde période, un des blacks du Mans se permet la fantaisie de tracer sur quarante mètres, tout droit, laissant sur place non moins de quatre (!) messins le regardant en chien de faïence sans qu'aucun n'ait assez de rage, non pour lui remonter la rotule au niveau des gencives, mais pour l'envoyer tout moins goûter a pelouse. Est-ce cela la détermination? Si oui, désolé David, mais nous avons des conceptions diamétralement opposés de ce qu'est le don de soi.
Alors maintenant, soit on réagit, on se donne les moyens de l'espoir et de la révolte, d'un ressaisissement collectif, soit on peut déjà planifier une sinistre ouverture de J.T. Dans cette dernière hypothèse, espérons que les baveux habituels auront au moins la décence de ne pas feindre la surprise.
Si vous avez été présent au stade hier soir, entre deux soupirs de dépit, vous avez dû percevoir l'inéluctable explosion, la goutte de dégoût qui fera déborder Saint-Symphorien, quand colère, tristesse et mépris ne pourront plus être aussi bien contenues. Aucun appel à la violence de ma part mais un signal d'alarme qu'il serait temps de considérer à sa juste valeur sans quoi j'imagine déjà les cris d'orfraie qui succèderont aux commentaires de comptoir stigmatisant les sans cerveaux, ces hordes de supporters tendance beaufs fachos avinés qui prennent le stade pour un défouloir. Mais l'on ne sera pas dupe, non car l'on sait trop bien que ceux qui tiennent l'allumette entre leurs doigts sont tout autant voire plus condamnables.
Il serait ainsi temps que des joueurs qui se répandent dans la presse locale (qui a définitivement laissé tomber la critique, fut-elle constructive, pour se borner à un simple empilement de constat), exhortant à "ne pas laisser mourir un club", comprennent que les commentaires (les siens comme l'ensemble de ses camarades de jeu) sur papier, on se les colle derrière l'oreille et que seul compte la réalité d'un engagement, quand on se met minable sur un terrain et lorsqu'arrivé plein axe aux 16m, on ne se chie pas dessus comme un grabataire. Il serait temps que la direction, entre deux piétinements du peu de respect témoignés aux derniers fidèles (sauf à considérer le monologue comme un échange fructueux) cesse de se cacher, prenne ses responsabilités et les décisions qui s'imposent à commencer par celle de se séparer proprement de l'entraîneur qui, si l'homme peut collectionner toutes les vertus du monde (et je veux bien le croire), nous conduit tout également tout droit en National par tant de choix hallucinants mais dont on a, grâce à une presse locale conquise (elle ne les en voie pas ***** comme Pouliquen le fit à un moment donné), jamais perçu un commencement d'explication, de Fleurival à droite, d'Engleberg en numéro 10 (encore hier soir!), d'attaquants de pointe collés le long de la ligne (la Sud en rit encore), d'ailiers (Cassan et N'gbakoto, seuls à percuter, furent d'ailleurs invités à quitter le terrain prématurément pour leur préférer un jeune qui débarque - Métanire et qui évolue le plus souvent au poste d'arrière - et un replacement de notre stratège belge à gauche!), aux jeunes pousses qui ne sont le plus souvent utilisés que pour pallier à des blessures de prétendus cadres. Ne nous trompons pas, sans catastrophisme aucun, et je ne cesserai de répéter ce que j'ai déjà dis depuis des semaines à mes camarades de tribune : nous avons tous les stigmates de l'équipe de évoluera l'année prochaine en 3e division.
Un dernier mot sur l'engagement. Au micro de Direct, Terrier soulignait l'engagement véritable des joueurs mais cette pincée de vice qui leur manquait. Avant de parler de vice, que l'on commence à me dire en quoi nous sommes hargneux, teigneux, en quoi nous nous faisons respecter quand, en milieu de seconde période, un des blacks du Mans se permet la fantaisie de tracer sur quarante mètres, tout droit, laissant sur place non moins de quatre (!) messins le regardant en chien de faïence sans qu'aucun n'ait assez de rage, non pour lui remonter la rotule au niveau des gencives, mais pour l'envoyer tout moins goûter a pelouse. Est-ce cela la détermination? Si oui, désolé David, mais nous avons des conceptions diamétralement opposés de ce qu'est le don de soi.
Alors maintenant, soit on réagit, on se donne les moyens de l'espoir et de la révolte, d'un ressaisissement collectif, soit on peut déjà planifier une sinistre ouverture de J.T. Dans cette dernière hypothèse, espérons que les baveux habituels auront au moins la décence de ne pas feindre la surprise.