R.L. du 20/11 : Delle "Pas le droit de négliger ce rdv"
Publié : 20 nov. 2010, 07:46
Un bandage à la main gauche, héritage de sa soirée internationale, mardi, au Mans. L’équipe sarthoise ne lui avait pas réussi, le 5 novembre dernier à Saint-Symphorien. La pelouse de Léon-Bollée non plus : face à la Russie, les Bleuets se sont inclinés 1-0 en amical, et le gardien messin, titulaire, s’est blessé au poignet.
« Ce n’est rien », assure celui que la blessure de Christophe Marichez a propulsé sur le devant de la scène le 20 août dernier. Demain, en Seine-et-Marne, face à une formation d’amateurs, Joris Delle postulera à nouveau pour veiller sur les cages de son équipe et l’aider à s’inventer un destin en Coupe de France… Au cœur d’une semaine bien remplie, quelques minutes d’arrêt avec le numéro 30 grenat.
• Comment s’est passé votre retour avec les Espoirs, quelques semaines après y avoir fait vos premiers pas ? « Bien. Ça m’a permis de prendre encore un peu plus mes marques. Dommage qu’on ait perdu le match… »
• Cette nouvelle sélection vous offre-t-elle des garanties pour l’avenir ? « Non, je suis encore en phase d’apprentissage. Je sors de deux saisons durant lesquelles je n’ai pratiquement pas joué… Alors, j’en profite, je prends les choses comme elles viennent. »
« Ça m’inspire un match de foot… »
• A titre personnel, cette escapade en bleu vous a-t-elle permis "d’oublier" un peu le contexte messin ? « Je ne vois pas les choses comme ça. La pression, elle est aussi avec l’équipe de France espoirs, même en match amical. Je "n’oublie" rien. Je donne tout quand je suis avec les Bleuets et après je donne tout quand je reviens au club. »
• Après la Russie, Le Mée-sur-Mer… Qu’inspire un adversaire de Division d’honneur à un joueur professionnel ? « Ça m’inspire un match de foot, avec une équipe en face. On ne va pas les prendre à la légère. Il faut absolument aborder ce match comme si c’était un match de championnat. »
• Comment s’y prendre pour faire abstraction de la différence hiérarchique ? « Le mieux, c’est de rester concentrés sur nous, ne pas faire attention à ce qui se dit. DH ou pas, un joueur peut très bien te placer une frappe dans la lucarne des vingt-cinq mètres. Les exploits, ça existe. Nous n’avons pas le droit de négliger ce rendez-vous. »
« Le sentiment d’avoir avancé »
• Avez-vous souvenir, dans votre carrière, d’avoir été éliminé par une équipe d’un niveau inférieur ? « Non… Je me rappelle simplement d’une rencontre en Coupe Gambardella, face à Épinal. Nous étions en 19 ans Nationaux et ils nous étaient rentrés dedans tout au long du match. On avait gagné de justesse, 1-0... »
• Si vous regardez le Joris Delle du début de saison et celui d’aujourd’hui, quelle différence voyez-vous ? « J’ai le sentiment d’avoir avancé, mais je suis loin d’avoir atteint mes limites. Au niveau de mes sensations, en match, c’est beaucoup mieux. Aujourd’hui, dans le jeu, je suis un peu calculateur, dans le bon sens du terme. »
• Avez-vous le sentiment d’avoir changé de statut ? « Non, j’ai enchaîné onze matches, j’ai su profiter de la blessure de Christophe Marichez, mais en aucun cas je ne me considère comme un titulaire indiscutable. Même si je me prépare et que je joue tous mes matches comme si je l’étais. »
Cédric BROUT.
« Ce n’est rien », assure celui que la blessure de Christophe Marichez a propulsé sur le devant de la scène le 20 août dernier. Demain, en Seine-et-Marne, face à une formation d’amateurs, Joris Delle postulera à nouveau pour veiller sur les cages de son équipe et l’aider à s’inventer un destin en Coupe de France… Au cœur d’une semaine bien remplie, quelques minutes d’arrêt avec le numéro 30 grenat.
• Comment s’est passé votre retour avec les Espoirs, quelques semaines après y avoir fait vos premiers pas ? « Bien. Ça m’a permis de prendre encore un peu plus mes marques. Dommage qu’on ait perdu le match… »
• Cette nouvelle sélection vous offre-t-elle des garanties pour l’avenir ? « Non, je suis encore en phase d’apprentissage. Je sors de deux saisons durant lesquelles je n’ai pratiquement pas joué… Alors, j’en profite, je prends les choses comme elles viennent. »
« Ça m’inspire un match de foot… »
• A titre personnel, cette escapade en bleu vous a-t-elle permis "d’oublier" un peu le contexte messin ? « Je ne vois pas les choses comme ça. La pression, elle est aussi avec l’équipe de France espoirs, même en match amical. Je "n’oublie" rien. Je donne tout quand je suis avec les Bleuets et après je donne tout quand je reviens au club. »
• Après la Russie, Le Mée-sur-Mer… Qu’inspire un adversaire de Division d’honneur à un joueur professionnel ? « Ça m’inspire un match de foot, avec une équipe en face. On ne va pas les prendre à la légère. Il faut absolument aborder ce match comme si c’était un match de championnat. »
• Comment s’y prendre pour faire abstraction de la différence hiérarchique ? « Le mieux, c’est de rester concentrés sur nous, ne pas faire attention à ce qui se dit. DH ou pas, un joueur peut très bien te placer une frappe dans la lucarne des vingt-cinq mètres. Les exploits, ça existe. Nous n’avons pas le droit de négliger ce rendez-vous. »
« Le sentiment d’avoir avancé »
• Avez-vous souvenir, dans votre carrière, d’avoir été éliminé par une équipe d’un niveau inférieur ? « Non… Je me rappelle simplement d’une rencontre en Coupe Gambardella, face à Épinal. Nous étions en 19 ans Nationaux et ils nous étaient rentrés dedans tout au long du match. On avait gagné de justesse, 1-0... »
• Si vous regardez le Joris Delle du début de saison et celui d’aujourd’hui, quelle différence voyez-vous ? « J’ai le sentiment d’avoir avancé, mais je suis loin d’avoir atteint mes limites. Au niveau de mes sensations, en match, c’est beaucoup mieux. Aujourd’hui, dans le jeu, je suis un peu calculateur, dans le bon sens du terme. »
• Avez-vous le sentiment d’avoir changé de statut ? « Non, j’ai enchaîné onze matches, j’ai su profiter de la blessure de Christophe Marichez, mais en aucun cas je ne me considère comme un titulaire indiscutable. Même si je me prépare et que je joue tous mes matches comme si je l’étais. »
Cédric BROUT.