RL 07/01:Furlan : « Notre situation nous autorise à espérer
Publié : 07 janv. 2011, 07:31
De retour à Troyes, cet été, Jean-Marc Furlan a conduit son équipe, promue, à distance respectable de la zone rouge. Un souci en moins qui, aux yeux de l’entraîneur, doit nourrir l’appétit des siens en Coupe de France.
j ean-Marc Furlan, la Coupe de France arrive-t-elle au bon moment pour votre équipe ? « Je ne peux pas vous répondre. Nous sommes dans une phase de préparation, il y a toujours un point d’interrogation à cette époque. »
• Alors formulons la question différemment : le match face à Metz arrive-t-il au bon moment ? Si nos souvenirs sont exacts, vous aviez lancé votre saison en vous imposant à Saint-Symphorien, en août dernier… « Oui, mais c’était une autre compétition. D’ailleurs, je n’ai pas entendu un seul joueur évoquer ce match ces derniers jours. Là, nous chercherons la qualification, point barre. J’ai travaillé dans des clubs où la Coupe était le dernier des soucis, ce n’est pas le cas ici. Notre situation en championnat nous autorise à espérer une aventure en Coupe. »
• Pas préoccupé, donc, par votre classement actuel en Ligue 2 ? « Non, pourquoi le serais-je ? Le problème, en France, c’est qu’on a l’habitude de voir le verre à moitié vide. Mois, ce que je vois, c’est que nous avons cinq points d’avance sur le premier non relégable, cela ne doit pas nous effrayer ; au contraire, cette marge doit nous permettre d’être excités à l’idée de remporter de nouveaux succès. Nous devons nous appuyer sur notre fin d’année, où nous avons montré des choses rassurantes, pour poursuivre notre route vers le maintien. »
« Un passage qui fait inévitablement régresser »
• Vous ne faites donc pas partie de tous ces Français qui n’affichent pas un grand moral ? « ( Rires) Non, et c’est d’ailleurs le rôle d’un entraîneur que de l’avoir ! »
• Sur quels éléments vous appuyez-vous pour l’entretenir ? « Sur l’ensemble de notre première partie de saison. On peut légitimement être déçu de ne pas avoir cinq ou six points de plus. Et puis, il y a aussi ce que nous avons montré lors de nos dernières sorties, ainsi que l’arrivée durant le mercato de Sébastien Grax afin d’améliorer notre rendement offensif. La seule chose sur laquelle je m’interroge un peu tient dans la connotation "estivale" de mon équipe : nos petits gabarits souffrent davantage sur des terrains gras, en hiver. »
• Onzième à la trêve pour un promu, c’est ? « Plutôt pas mal. Evian-Thonon fait beaucoup mieux que nous, c’est vrai, mais ils ont d’autres moyens. Et surtout, ils n’ont pas vécu une rétrogradation en National, un passage qui fait inévitablement régresser un club… »
• Justement, l’idée de reprendre une formation revenant de National ne vous a pas repoussé… « Non, parce que je connaissais 55 % de l’effectif et que j’étais en phase avec mon président sur l’objectif. »
• La question qui fâche pour terminer : est-ce vous qui avez demandé aux dirigeants messins de ne pas aligner Mathieu Duhamel contre vous ? « Oui, en accord avec le président. Cela me semble logique. Mathieu est susceptible de revenir chez nous en juillet. Il a été prêté à Metz. Il me semble logique qu’il ne joue pas contre nos intérêts. »
Cédric BROUT.
Publié le 07/01/2011
j ean-Marc Furlan, la Coupe de France arrive-t-elle au bon moment pour votre équipe ? « Je ne peux pas vous répondre. Nous sommes dans une phase de préparation, il y a toujours un point d’interrogation à cette époque. »
• Alors formulons la question différemment : le match face à Metz arrive-t-il au bon moment ? Si nos souvenirs sont exacts, vous aviez lancé votre saison en vous imposant à Saint-Symphorien, en août dernier… « Oui, mais c’était une autre compétition. D’ailleurs, je n’ai pas entendu un seul joueur évoquer ce match ces derniers jours. Là, nous chercherons la qualification, point barre. J’ai travaillé dans des clubs où la Coupe était le dernier des soucis, ce n’est pas le cas ici. Notre situation en championnat nous autorise à espérer une aventure en Coupe. »
• Pas préoccupé, donc, par votre classement actuel en Ligue 2 ? « Non, pourquoi le serais-je ? Le problème, en France, c’est qu’on a l’habitude de voir le verre à moitié vide. Mois, ce que je vois, c’est que nous avons cinq points d’avance sur le premier non relégable, cela ne doit pas nous effrayer ; au contraire, cette marge doit nous permettre d’être excités à l’idée de remporter de nouveaux succès. Nous devons nous appuyer sur notre fin d’année, où nous avons montré des choses rassurantes, pour poursuivre notre route vers le maintien. »
« Un passage qui fait inévitablement régresser »
• Vous ne faites donc pas partie de tous ces Français qui n’affichent pas un grand moral ? « ( Rires) Non, et c’est d’ailleurs le rôle d’un entraîneur que de l’avoir ! »
• Sur quels éléments vous appuyez-vous pour l’entretenir ? « Sur l’ensemble de notre première partie de saison. On peut légitimement être déçu de ne pas avoir cinq ou six points de plus. Et puis, il y a aussi ce que nous avons montré lors de nos dernières sorties, ainsi que l’arrivée durant le mercato de Sébastien Grax afin d’améliorer notre rendement offensif. La seule chose sur laquelle je m’interroge un peu tient dans la connotation "estivale" de mon équipe : nos petits gabarits souffrent davantage sur des terrains gras, en hiver. »
• Onzième à la trêve pour un promu, c’est ? « Plutôt pas mal. Evian-Thonon fait beaucoup mieux que nous, c’est vrai, mais ils ont d’autres moyens. Et surtout, ils n’ont pas vécu une rétrogradation en National, un passage qui fait inévitablement régresser un club… »
• Justement, l’idée de reprendre une formation revenant de National ne vous a pas repoussé… « Non, parce que je connaissais 55 % de l’effectif et que j’étais en phase avec mon président sur l’objectif. »
• La question qui fâche pour terminer : est-ce vous qui avez demandé aux dirigeants messins de ne pas aligner Mathieu Duhamel contre vous ? « Oui, en accord avec le président. Cela me semble logique. Mathieu est susceptible de revenir chez nous en juillet. Il a été prêté à Metz. Il me semble logique qu’il ne joue pas contre nos intérêts. »
Cédric BROUT.
Publié le 07/01/2011