RL 08/01 : Metz, le début, enfin ?
Publié : 08 janv. 2011, 07:15
Metz, le début, enfin ?
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Rudy Gestede sera à la pointe de l’attaque messine, aujourd’hui, pour les retrouvailles avec Troyes. Photo Pascal BROCARD
La Coupe de France offre aux Messins l’occasion d’une escapade dans l’Aube pour tenter de retrouver des couleurs avant de reprendre le chemin du championnat. Face à lui, Troyes, un de ses bourreaux de début de saison.
Il n’y a vraiment que la Coupe de France pour cela. Que la Coupe de France pour donner à l’exploration de la première partie de saison messine un accent léger à défaut d’être enjoué. La page 2010 s’est retournée, engloutissant avec elle les rêves du Mée-sur-Seine (Division d’honneur) et de Sannois Saint-Gratien (CFA), les deux victimes d’un clan grenat qui a jusqu’ici trouvé dans cette compétition le moyen d’égayer, un peu, son triste quotidien. Mais en débarquant au soir du 31, la nouvelle année a quelque peu enfoui le souvenir de ces qualifications obtenues face à de modestes adversaires. Aujourd’hui, à l’heure d’aborder les trente-deuxièmes de finales, les Messins se présenteront nantis d’une étiquette faisant d’eux l’une des équipes les plus généreuses de ce cru 2010-2011.
Il y a près de cinq mois, Troyes, son adversaire du jour, ne s’en était pas plaint. Le 15 août dernier, à Saint-Symphorien, Jean-Marc Furlan et ses joueurs étaient, en effet, venus décrocher leur premier succès de la saison (0-1, 3 e journée). C’est sûr, de l’eau a coulé, depuis sous les ponts. Surtout du côté de Troyes, d’ailleurs : dernier ex aequo lorsqu’il s’était présenté cet été en Moselle, le club du président Daniel Masoni aborde la seconde partie du championnat logé à une confortable onzième place. Metz, lui, est resté figé. Ou presque, son bond ne l’ayant conduit que de la dernière à l’avant-dernière place.
« Êtres performants sur les deux tableaux »
S’il est d’usage de bien distinguer Coupe et championnat, impossible de le faire concernant le patient messin. Si elle oubliera momentanément sa situation périlleuse en Ligue 2, cet après-midi, pour ne viser que la qualification, l’équipe de Dominique Bijotat jouera aussi pour redonner un peu d’allure à son capital confiance. Car pour l’instant…
« Cette rencontre doit nous permettre de nous remettre sur les rails avant d’aborder un mois de janvier capital. Je le répète, insiste l’entraîneur messin, nous avons besoin d’être performants sur les deux tableaux. » Ambitieux, oui, mais Metz a-t-il d’autre choix ? Non.
Sur la ligne de départ d’une route qui le mènera à la délivrance du maintien ou à l’enfer de la relégation, Metz se doit de ne pas se rater à nouveau, aujourd’hui. Et peu importe si la qualification qu’il pourra décrocher cet après-midi ne le soulagera pas du poids de son dernier semestre raté. Mentalement, Metz est encore fragile et une nouvelle désillusion ne ferait que l’enfoncer davantage. « On ne peut plus se permettre de jouer au yo-yo. La volonté de se dépasser doit se matérialiser à chaque instant, même à l’entraînement. »
Le discours est volontaire. Reste à l’appliquer. L’été dernier, Metz n’avait pas trouvé la clé troyenne. Mais des choses ont changé depuis, tout de même, et il ne présentera pas le même visage à son opposant : des onze joueurs messins alignés en août, l’un à défintivement disparu de la circulation (Mokhtari), et deux autres n’y sont plus apparus depuis des mois (Diaz et Marichez). D’autres visages sont arrivés et il revient au "nouvel" ensemble grenat de faire mieux que son prédécesseur, face à une adversaire « joueur […] et disposant avec son duo d’attaquants Marcos - Grax d’une expérience supérieure » à la sienne. Le tableau de marche messin montre que ce n’est pas le privilège des seuls Troyens. A Metz de s’en accommoder, et de donner, enfin, un vrai début à sa saison.
Cédric BROUT.
Publié le 08/01/2011
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Rudy Gestede sera à la pointe de l’attaque messine, aujourd’hui, pour les retrouvailles avec Troyes. Photo Pascal BROCARD
La Coupe de France offre aux Messins l’occasion d’une escapade dans l’Aube pour tenter de retrouver des couleurs avant de reprendre le chemin du championnat. Face à lui, Troyes, un de ses bourreaux de début de saison.
Il n’y a vraiment que la Coupe de France pour cela. Que la Coupe de France pour donner à l’exploration de la première partie de saison messine un accent léger à défaut d’être enjoué. La page 2010 s’est retournée, engloutissant avec elle les rêves du Mée-sur-Seine (Division d’honneur) et de Sannois Saint-Gratien (CFA), les deux victimes d’un clan grenat qui a jusqu’ici trouvé dans cette compétition le moyen d’égayer, un peu, son triste quotidien. Mais en débarquant au soir du 31, la nouvelle année a quelque peu enfoui le souvenir de ces qualifications obtenues face à de modestes adversaires. Aujourd’hui, à l’heure d’aborder les trente-deuxièmes de finales, les Messins se présenteront nantis d’une étiquette faisant d’eux l’une des équipes les plus généreuses de ce cru 2010-2011.
Il y a près de cinq mois, Troyes, son adversaire du jour, ne s’en était pas plaint. Le 15 août dernier, à Saint-Symphorien, Jean-Marc Furlan et ses joueurs étaient, en effet, venus décrocher leur premier succès de la saison (0-1, 3 e journée). C’est sûr, de l’eau a coulé, depuis sous les ponts. Surtout du côté de Troyes, d’ailleurs : dernier ex aequo lorsqu’il s’était présenté cet été en Moselle, le club du président Daniel Masoni aborde la seconde partie du championnat logé à une confortable onzième place. Metz, lui, est resté figé. Ou presque, son bond ne l’ayant conduit que de la dernière à l’avant-dernière place.
« Êtres performants sur les deux tableaux »
S’il est d’usage de bien distinguer Coupe et championnat, impossible de le faire concernant le patient messin. Si elle oubliera momentanément sa situation périlleuse en Ligue 2, cet après-midi, pour ne viser que la qualification, l’équipe de Dominique Bijotat jouera aussi pour redonner un peu d’allure à son capital confiance. Car pour l’instant…
« Cette rencontre doit nous permettre de nous remettre sur les rails avant d’aborder un mois de janvier capital. Je le répète, insiste l’entraîneur messin, nous avons besoin d’être performants sur les deux tableaux. » Ambitieux, oui, mais Metz a-t-il d’autre choix ? Non.
Sur la ligne de départ d’une route qui le mènera à la délivrance du maintien ou à l’enfer de la relégation, Metz se doit de ne pas se rater à nouveau, aujourd’hui. Et peu importe si la qualification qu’il pourra décrocher cet après-midi ne le soulagera pas du poids de son dernier semestre raté. Mentalement, Metz est encore fragile et une nouvelle désillusion ne ferait que l’enfoncer davantage. « On ne peut plus se permettre de jouer au yo-yo. La volonté de se dépasser doit se matérialiser à chaque instant, même à l’entraînement. »
Le discours est volontaire. Reste à l’appliquer. L’été dernier, Metz n’avait pas trouvé la clé troyenne. Mais des choses ont changé depuis, tout de même, et il ne présentera pas le même visage à son opposant : des onze joueurs messins alignés en août, l’un à défintivement disparu de la circulation (Mokhtari), et deux autres n’y sont plus apparus depuis des mois (Diaz et Marichez). D’autres visages sont arrivés et il revient au "nouvel" ensemble grenat de faire mieux que son prédécesseur, face à une adversaire « joueur […] et disposant avec son duo d’attaquants Marcos - Grax d’une expérience supérieure » à la sienne. Le tableau de marche messin montre que ce n’est pas le privilège des seuls Troyens. A Metz de s’en accommoder, et de donner, enfin, un vrai début à sa saison.
Cédric BROUT.
Publié le 08/01/2011