RL du 10/01/11 : Les promesses de l'Aube
Publié : 10 janv. 2011, 05:26
Les promesses de l’Aube
Force de caractère, efficacité offensive et réveil de certains éléments : à Troyes, où il s’est qualifié samedi pour les 16 es de finale de la Coupe de France, Metz a rassuré. Le plus dur reste à faire : confirmer, en championnat.
Nous avons été récompensés de nos efforts, ça nous fait du bien au moral, mais maintenant, il faut être capable de confirmer. » En quelques mots, Dominique Bijotat a tout dit. Tout dit de cette qualification pour les seizièmes de finales de la Coupe de France arrachée avant-hier : à Troyes, les Messins ont entamé la nouvelle année avec un succès tombé à pic pour leur permettre d’évacuer une partie des doutes qui les avaient accompagnés sur le chemin de 2011. Une partie seulement…
Déjà échaudé à plusieurs reprises lors du dernier semestre, l’espoir de voir l’équipe messine se relever aurait, en effet, du mal à survivre à une nouvelle rechute au cours des semaines à venir. En attendant leur mise à l’épreuve, la première ce samedi 12 janvier face à Laval, petit tour des promesses de l’Aube.
Patience et réactivité
0-1 à la 11 e minute. 1-1 à la 68 e. 1-2 à la 78 e. 2-2 à la 83 e. 2-3 à la 115 e, score final. Face à un adversaire qui lui avait infligé sa troisième défaite en autant de matches, courant août, Metz a mené deux fois au score, s’est fait rejoindre deux fois, pour finir par l’emporter au terme des prolongations. Cette capacité de réaction, mêlée à la patience et au sang-froid exprimé à chacune des égalisations troyennes constitue l’une des satisfactions ramenées de ce premier déplacement de l’année. Dans la brume qui dissimulait ses dispositions à l’heure de sa rentrée, l’équipe messine a affiché une maturité rassurante en vue des rendez-vous qui l’attendent. « Mentalement, nous ne nous sommes pas effondrés », souligne l’entraîneur.
Le point est évidemment positif. A défaut d’avoir su se mettre à l’abri – ils ont pourtant eu plusieurs occasions de la faire avant la pause – les Messins ont au moins eu le mérite de ne pas lâcher en cours de route.
Et un, et deux et trois…
C’est vrai, Metz avait déjà inscrit trois buts au tour précédent de la Coupe de France. Mais la nature de l’adversaire, Sannois Saint-Gratien (CFA), imposait alors de nuancer le mérite grenat. La semaine suivante, d’ailleurs, l’attaque messine était redevenue muette face à Nîmes, en championnat.
Là, l’efficacité observée sur la pelouse du stade de l’Aube présente une autre crédibilité : en trouvant chacun à leur tour la faille, Gaëtan Englebert, Fallou Diagne et Tenema N’Diaye ont montré qu’ils avaient les arguments pour défier la cinquième défense du championnat (seize buts encaissés en dix-neuf matches). Plutôt rassurant pour une formation dont le souci majeur se situe essentiellement dans le secteur offensif, tant dans la capacité à être dangereux dans la surface de réparation que dans la capacité à transformer ses rares occasions franches. Ce n’est pas un hasard si le FC Metz, avec douze réalisations en dix-huit matches de Ligue 2, figure au dix-neuvième rang du classement des attaques.
Retours gagnants…
Le déplacement à Troyes n’avait pas seulement valeur de test collectif : au-delà de l’objectif commun qui consistait, pour eux et les autres, à décrocher le ticket pour les seizièmes de finale, certains éléments savaient que l’attention du staff se porterait avec plus d’insistance sur leur comportement. Et à ce jeu-là, force est de reconnaître que les éléments en question s’en sont plutôt bien sortis.
Si, pour être tout à fait honnête, la victoire est venue étoffer leur bilan personnel, Romain Brégerie, Gaëtan Englebert et Tenema N’Diaye, puisqu’il s’agissait bien d’eux, ont profité de leur retour à la compétition pour envoyer un signe à leur entraîneur. Ce dernier l’a reçu, trois sur trois. Satisfait du rendement de son défenseur, ex-capitaine, revenu dans l’axe,
Dominique Bijotat l’a aussi été par le milieu de terrain belge et l’attaquant malien. Il n’en attendait pas moins. « Ce sont des joueurs à vocation offensive. Tenema a été recruté pour marquer. Il doit faire plus que ce qu’il n’a montré jusqu’ici. Gaëtan aussi. Samedi, il a prouvé, dans une position un peu plus avancée, qu’il était adroit pour faire jouer les autres aux abords du but adverse et adroit, lui-même, lorsqu’il tente. »
Cédric BROUT.
Publié le 10/01/2011
Force de caractère, efficacité offensive et réveil de certains éléments : à Troyes, où il s’est qualifié samedi pour les 16 es de finale de la Coupe de France, Metz a rassuré. Le plus dur reste à faire : confirmer, en championnat.
Nous avons été récompensés de nos efforts, ça nous fait du bien au moral, mais maintenant, il faut être capable de confirmer. » En quelques mots, Dominique Bijotat a tout dit. Tout dit de cette qualification pour les seizièmes de finales de la Coupe de France arrachée avant-hier : à Troyes, les Messins ont entamé la nouvelle année avec un succès tombé à pic pour leur permettre d’évacuer une partie des doutes qui les avaient accompagnés sur le chemin de 2011. Une partie seulement…
Déjà échaudé à plusieurs reprises lors du dernier semestre, l’espoir de voir l’équipe messine se relever aurait, en effet, du mal à survivre à une nouvelle rechute au cours des semaines à venir. En attendant leur mise à l’épreuve, la première ce samedi 12 janvier face à Laval, petit tour des promesses de l’Aube.
Patience et réactivité
0-1 à la 11 e minute. 1-1 à la 68 e. 1-2 à la 78 e. 2-2 à la 83 e. 2-3 à la 115 e, score final. Face à un adversaire qui lui avait infligé sa troisième défaite en autant de matches, courant août, Metz a mené deux fois au score, s’est fait rejoindre deux fois, pour finir par l’emporter au terme des prolongations. Cette capacité de réaction, mêlée à la patience et au sang-froid exprimé à chacune des égalisations troyennes constitue l’une des satisfactions ramenées de ce premier déplacement de l’année. Dans la brume qui dissimulait ses dispositions à l’heure de sa rentrée, l’équipe messine a affiché une maturité rassurante en vue des rendez-vous qui l’attendent. « Mentalement, nous ne nous sommes pas effondrés », souligne l’entraîneur.
Le point est évidemment positif. A défaut d’avoir su se mettre à l’abri – ils ont pourtant eu plusieurs occasions de la faire avant la pause – les Messins ont au moins eu le mérite de ne pas lâcher en cours de route.
Et un, et deux et trois…
C’est vrai, Metz avait déjà inscrit trois buts au tour précédent de la Coupe de France. Mais la nature de l’adversaire, Sannois Saint-Gratien (CFA), imposait alors de nuancer le mérite grenat. La semaine suivante, d’ailleurs, l’attaque messine était redevenue muette face à Nîmes, en championnat.
Là, l’efficacité observée sur la pelouse du stade de l’Aube présente une autre crédibilité : en trouvant chacun à leur tour la faille, Gaëtan Englebert, Fallou Diagne et Tenema N’Diaye ont montré qu’ils avaient les arguments pour défier la cinquième défense du championnat (seize buts encaissés en dix-neuf matches). Plutôt rassurant pour une formation dont le souci majeur se situe essentiellement dans le secteur offensif, tant dans la capacité à être dangereux dans la surface de réparation que dans la capacité à transformer ses rares occasions franches. Ce n’est pas un hasard si le FC Metz, avec douze réalisations en dix-huit matches de Ligue 2, figure au dix-neuvième rang du classement des attaques.
Retours gagnants…
Le déplacement à Troyes n’avait pas seulement valeur de test collectif : au-delà de l’objectif commun qui consistait, pour eux et les autres, à décrocher le ticket pour les seizièmes de finale, certains éléments savaient que l’attention du staff se porterait avec plus d’insistance sur leur comportement. Et à ce jeu-là, force est de reconnaître que les éléments en question s’en sont plutôt bien sortis.
Si, pour être tout à fait honnête, la victoire est venue étoffer leur bilan personnel, Romain Brégerie, Gaëtan Englebert et Tenema N’Diaye, puisqu’il s’agissait bien d’eux, ont profité de leur retour à la compétition pour envoyer un signe à leur entraîneur. Ce dernier l’a reçu, trois sur trois. Satisfait du rendement de son défenseur, ex-capitaine, revenu dans l’axe,
Dominique Bijotat l’a aussi été par le milieu de terrain belge et l’attaquant malien. Il n’en attendait pas moins. « Ce sont des joueurs à vocation offensive. Tenema a été recruté pour marquer. Il doit faire plus que ce qu’il n’a montré jusqu’ici. Gaëtan aussi. Samedi, il a prouvé, dans une position un peu plus avancée, qu’il était adroit pour faire jouer les autres aux abords du but adverse et adroit, lui-même, lorsqu’il tente. »
Cédric BROUT.
Publié le 10/01/2011