Grâce à leur succès à Vannes, samedi, les Messins restent engagés dans une course au maintien qui promet d’être difficile... Photo Pascal BROCARD
Sept points séparent Grenoble, dernier de Ligue 2, de sa dernière victime, Nîmes, aujourd’hui treizième. Entre ces deux formations, Metz et d’autres encore, engagés dans une course au maintien qui s’annonce haletante.
La 22e journée en exemple
« On a l’impression que tout le monde peut battre tout le monde. » Lâchée par Jacky Bonnevay, au cœur d’un Vannes - Metz auquel il était venu assister en sa qualité d’observateur du FC Nantes, cette phrase n’avait de banalité que l’apparence. La preuve, son contenu s’est encore vérifié ce week-end : Grenoble, la lanterne rouge, a battu Nîmes (1-0), Reims s’est joué du Havre (2-1), et Metz, qui ne s’était jusqu’ici imposé qu’une seule fois à l’extérieur, est allé arracher un succès d’importance sur la pelouse de Vannes (1-2)...
L’issue et les conséquences comptables de ces trois matches l’ont confirmé à ceux qui pouvaient encore en douter : à seize marches de la fin de saison, la lutte pour le maintien s’annonce rude.
Près d’une dizaine d’équipes concernées
S’imposer contre les Crocos n’a pas été suffisant pour les Grenoblois, toujours bons derniers. Mais observée sous l’angle mathématique, la position des joueurs d’Yvon Pouliquen au classement n’a rien de rédhibitoire : seuls sept points les séparent ainsi de leur dernière victime nîmoise, treizième au classement. Entre Metz et ces mêmes Nîmois, quatre points…
C’est un fait : le combat pour le maintien pourrait être aussi serré que celui dans lequel se sont engagés les postulants à l’accession. Après vingt-deux journées, huit équipes, voire neuf en prenant le parti d’y inclure Dijon, douzième avec vingt-huit points, sont susceptibles d’avoir à batailler pour ne pas faire partie des trois recalés qui seront désignés au mois de mai prochain.
Le danger peut venir de partout
Rapportée au cas du candidat messin, cette situation offre un peu plus de consistance à l’espoir convalescent observé depuis quelques semaines du côté de Saint-Symphorien. Postée à deux longueurs derrière le premier non relégable, Reims, l’équipe de Dominique Bijotat n’a pas laissé une distance trop importante s’installer entre elle et les cinq ou six formations qui la devancent. A la condition, sine qua none, de maintenir le rythme qui est le sien depuis le début de l’année – deux victoires, un nul, pour une seule défaite en championnat – Metz peut espérer défendre et conserver sa place sur l’échiquier de la Ligue 2.
Cela ne l’exempte pas d’un devoir de vigilance. Dicté par les failles qui réapparaissent régulièrement dans son jeu – qui n’est jamais parvenu à se débarrasser d’une certaine fragilité –, ce devoir lui est aussi imposé par ses adversaires. Ceux qui le devancent, comme ceux qu’ils domine, aujourd’hui, au classement. Une victoire de Metz combinée à une défaite de Reims lors de la prochaine journée, et les Lorrains quitteraient la zone rouge. A l’inverse, une défaite de Metz associée à une victoire de Vannes et de Grenoble, et ces mêmes Messins retomberaient à la dix-neuvième place… Pas de doute, aujourd’hui, les Messins doivent se méfier de tout le monde.
Cédric BROUT.
Publié le 08/02/2011
Fc Metz express
Tableau de bord. Hier et aujourd’hui : repos. Demain : deux séances d’entraînement (9h30 et 15h).
D’un match à l’autre. Dernier match : Vannes - Metz (22 e journée de Ligue 2), samedi 5 février : 1-2. Prochain match : Metz - Ajaccio (23 e journée), lundi 14 février à 20h30. A suivre : Nantes - Metz (24 e journée), vendredi 18 février à 20h; Metz - Châteauroux (25 e journée), vendredi 25 février à 20h.
A l’infirmerie. Bourgeois et Gestede ont repris la course. Frechaut est revenu de Vannes avec une douleur au niveau de la cuisse.
Buteurs. En Ligue 2 : N’Diaye ( 4), Gestede ( 3), Duhamel, Sakho ( 2), Brégerie, Cassan, Diagne, Diaz, Fleurival, Guerriero, Mutsch, Traoré ( 1).
L’info. Bijotat à Châteauroux. L’entraîneur messin sera ce soir à Châteauroux, dans les tribunes de son ancien club, pour assister au match amical de l’équipe de France Espoirs face à la Slovaquie. Le technicien messin aura peut-être l’occasion d’y observer son gardien, Joris Delle faisant partie des joueurs retenus par Erick Mombaerts, le sélectionneur.