[L'indécence générale] Comment peut-on oser ?
Publié : 16 avr. 2011, 07:31
Comme, je présume (et j'espère), nombre d'autres supporters présents hier soir, ma fin de match fut totalement décalée par rapport à d'autres et notamment certains spectateurs/supporters tout d'abord : Comment peut-on oser virevolter de joie à l'égalisation de Duhamel (encore lui) considérant que plus qu'une porte laissée entrouverte pour la Ligue des Champions, elle ne fait que maintenir un mourant sous assistance respiratoire, repoussant de semaine en semaine l'heure du trépas. J'ai été abasourdi par cet étalage de subite bonne humeur alors que quelques minutes avant, nous avions tous été les témoins d'une des actions les plus hallucinantes qu'il m'ait été donné de voir dans un stade où une équipe professionnelle y sévit.
Ceux qui n'ont pas vu les images ne peuvent pleinement mesurer l'ampleur du désastre mais, en quelques mots, on peut les y aider : réduits à 10, et face à une équipe messine devenue aussi inventive qu'un stagiaire chez Endemol, Clermont s'offre un contre. Dans les faits, ça donne une tape à suivre le long de la Nord, un clermontois à la lutte avec Bregerie et...un seul soutien éventuel pour l'adversaire ainsi esseulé, un seul malheureux gusse qui, dans l'axe aux 25m, vient faire logiquement un appel croisé aux 16m. Et le pire? C'est qu'il ne vient même pas au banc de mollusques qui attend patiemment que l'inéluctable se produise, d'aller sur le mec qui a le temps d'être servi, de se retourner et de faire une vieille frappe croisée à ras de terre sur laquelle Dell a l'explosivité d'un Marichez. J'ai hâte de revoir les images mais en direct, c'était proprement pathétique.
J'allais oublier de mentionner certains journalistes comme le mec de Direct qui, hier soir et face à un Bijotat dépité, a insisté pour que celui-ci reconnaisse que "ce point pourrait être un point qui compte", genre de phrase à la c**, difficilement attaquables mais qui ne sont qu'un sinistre cache-misère quand le seul objectif était la victoire...une victoire à un crampon...où nous avons eu toutes les cartes en mains, menant deux fois au score puis évoluant en supériorité numérique. Mais non, quand on baigne dans le formol, c'est dur d'avancer et de ne pas se faire dessus en concédant par exemple un coup-franc à 20m d'une bêtise absolue. Et puis...quand un mec part tranquillement côté gauche, qu'on le laisse centrer sans pression et que le meilleur buteur du championnat de Ligue 2, oublié, peut tranquillement placer sa tête, non, vraiment, il n'y a rien qui se prête à de telles manifestations de joie.
Est-ce que toutes ces personnes, celles qui vont oser faire la roue pendant une semaine, se touchant le nombril à la mémoire de nos vaillants grenats, exemplaires de courage, guerriers infatigables, ceux-là même qui nous ont offert le privilège de sortir de la zone rouge - rendez-vous compte! - pour quelques jours, ont réellement pris conscience de l'immensité de nos manquements, des fautes impardonnables qui ont été à nouveau commises hier soir et plus généralement, de notre situation et des conséquences induites par une relégation en National? Si tel n'est pas le cas, qu'elles fassent au moins semblant...
Ceux qui n'ont pas vu les images ne peuvent pleinement mesurer l'ampleur du désastre mais, en quelques mots, on peut les y aider : réduits à 10, et face à une équipe messine devenue aussi inventive qu'un stagiaire chez Endemol, Clermont s'offre un contre. Dans les faits, ça donne une tape à suivre le long de la Nord, un clermontois à la lutte avec Bregerie et...un seul soutien éventuel pour l'adversaire ainsi esseulé, un seul malheureux gusse qui, dans l'axe aux 25m, vient faire logiquement un appel croisé aux 16m. Et le pire? C'est qu'il ne vient même pas au banc de mollusques qui attend patiemment que l'inéluctable se produise, d'aller sur le mec qui a le temps d'être servi, de se retourner et de faire une vieille frappe croisée à ras de terre sur laquelle Dell a l'explosivité d'un Marichez. J'ai hâte de revoir les images mais en direct, c'était proprement pathétique.
J'allais oublier de mentionner certains journalistes comme le mec de Direct qui, hier soir et face à un Bijotat dépité, a insisté pour que celui-ci reconnaisse que "ce point pourrait être un point qui compte", genre de phrase à la c**, difficilement attaquables mais qui ne sont qu'un sinistre cache-misère quand le seul objectif était la victoire...une victoire à un crampon...où nous avons eu toutes les cartes en mains, menant deux fois au score puis évoluant en supériorité numérique. Mais non, quand on baigne dans le formol, c'est dur d'avancer et de ne pas se faire dessus en concédant par exemple un coup-franc à 20m d'une bêtise absolue. Et puis...quand un mec part tranquillement côté gauche, qu'on le laisse centrer sans pression et que le meilleur buteur du championnat de Ligue 2, oublié, peut tranquillement placer sa tête, non, vraiment, il n'y a rien qui se prête à de telles manifestations de joie.
Est-ce que toutes ces personnes, celles qui vont oser faire la roue pendant une semaine, se touchant le nombril à la mémoire de nos vaillants grenats, exemplaires de courage, guerriers infatigables, ceux-là même qui nous ont offert le privilège de sortir de la zone rouge - rendez-vous compte! - pour quelques jours, ont réellement pris conscience de l'immensité de nos manquements, des fautes impardonnables qui ont été à nouveau commises hier soir et plus généralement, de notre situation et des conséquences induites par une relégation en National? Si tel n'est pas le cas, qu'elles fassent au moins semblant...