R.L. 18/04 : Metz : le trou normand (CFA)

[Amsalem]

Metz : le trou normand

Les Messins ont payé cash une entame de match catastrophique et une première période calamiteuse.

D’entrée les locaux affichent leurs intentions offensives, puisque Laup expédie un missile en direction du but lorrain dès la première minute, mais sa frappe passe largement à côté du cadre. La réaction des Messins ne se fait pas attendre. Coulibaly est mis à contribution sur un tir au ras du sol signé N’Ganvala (4 e). Un départ en fanfare qui traduit rapidement par l’ouverture du score en faveur des Normands. Métanire, pressé dans sa propre moitié de terrain par Murcy et Ouahbi se fait chiper le ballon. Ouahbi s’en empare pour, d’une frappe chirurgicale, le mettre hors de portée de M’Fa (1-0, 6 e).

Venus en Normandie avec treize joueurs, les Messins se retrouvent rapidement avec douze éléments valides après la sortie sur blessure de Meligner (16 e), touché à la tête lors d’un choc avec un défenseur normand. Il en faut davantage pour les déstabiliser, à l’image d’un plongeon de Coulibaly dans les pieds de N’Doye, très menaçant (20 e). Par la suite, les hommes de Régis Brouard prennent complètement le jeu à leur compte face à une équipe, certes courageuse, mais souvent dépassée par les accélérations de leurs hôtes. Comme cette ouverture de Murcy à destination de Laup sur le côté gauche. Après s’être débarrassé de son garde du corps, Laup adresse un centre au cordeau que reprend victorieusement Ouahbi au point de penalty (2-0, 34 e).

Wang-Chu redonne espoir

Un peu plus tard, Murcy s’illustre à son tour, mais sa frappe est repoussée par le dernier rempart messin (35 e).

C’est donc avec un avantage substantiel mais surtout avec la fleur au fusil que les banlieusards rouennais reviennent sur le terrain en seconde période. Enorme erreur, car c’est mal connaître la réaction d’un jeune groupe mosellan touché dans son amour-propre.

Du coup, Beaugrard et ses coéquipiers vont se faire surprendre dix minutes après le retour des vestiaires. A la tombée d’une longue touche de Métanire, et au sein d’une défense statique, Wang-Chu en profite pour glisser le ballon dans les filets de Coulibaly (2-1, 55 e).

Cette réduction du score a pour effet de faire douter les Seinomarins. En revanche elle redonne l’espoir à la classe biberon du FC Metz. La physionomie de la partie change radicalement. Battus dans la bataille du milieu, les Canaris retombent dans leurs travers. Mauvais choix, hésitations, passes mal assurées, ils sont à deux doigts de rompre pendant vingt bonnes minutes, entre la 57 e et la 79 e minutes, jusqu’à la délivrance signée Passape bien lancé par Fédèle (3-1, 79 e).

Le break est fait au plus grand désarroi des Lorrains qui encaisseront un dernier but dans les toutes dernières secondes de la partie. Passape ayant décidé d’imiter son coéquipier en réalisant lui aussi un doublé à la suite d’un centre de Corbard (4-1, 89 e). « Je trouve le résultat assez sévère, confiait José Pinot à la fin du match. Notre mise en route nous a été fatale ; C’est dommage, car nous avons produit une bonne deuxième période. »

Claude SEVENO.

[Chris]

Un groupe de 13 joueurs ca limite quand meme les remplacements!

[renard]

Les Messins ont payé cash une entame de match catastrophique et une première période calamiteuse.[/i]

la CFA est dans la lignée de l'équipe première ...

A quoi ça sert de s'extasier sur les équipes de jeunes qui cartonnent avec des 6 à 10 buts alors que les joueurs sont d'une pauvreté dès le niveau CFA ... on ne parle même pas de le L2

[pilch]

Un groupe de 13 joueurs ca limite quand meme les remplacements!

Mais surtout, qu'est-ce qu'ils foutaient avec seulement 13 joueurs ?

[aguirre9]

La CFA est maintenue, ne peut pas monter, et en plus plusieurs joueurs sont montés en équipe première et les autres sont blessés. C'est donc tout à fait normal cette baisse de régime car la fin de saison approche et donc il y a très peu d'enjeu. Les joueurs sont donc un peu démobilisés (c'est pas acceptable mais c'est compréhensible).