RL du 05/05/2011 : Landry Chauvin : « Metz, notre bête noire
Publié : 05 mai 2011, 07:04
Landry Chauvin : « Metz, notre bête noire »
Plus que jamais concerné par la course à l’accession en Ligue 1, Sedan nourrit une réelle crainte à l’égard des Messins, reçus demain dans son antre. « Cette saison, c’est notre bête noire », souligne l’entraîneur sedanais.

Landry Chauvin, l’entraîneur de Sedan, promet des jours heureux au FC Metz : « Je souhaite à cette formation de se maintenir car elle a de l’avenir ». Photo Pascal BROCARD
Quatrième du championnat, Sedan ne peut plus masquer son ambition en cette fin de saison…
« Non, il est clair qu’à cinq journées du terme du championnat, notre objectif premier est d’accéder à l’étage supérieur. A mon sens, hormis Evian qui a fait un break en tête du championnat, il reste quatre équipes encore en course pour les deux dernières places sur le podium. Nous en faisons partie, tant mieux… »
• De l’extérieur, on pensait que votre lourde défaite face à Evian lors de la 30 e journée (1-4) sonnerait le glas de vos espoirs de Ligue 1. Comment avez-vous réagi ?
« Comme vous le dites, c’était le ressenti de l’extérieur. Ce lourd revers à domicile ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Ce score, a priori sans appel, intervient alors que nous avions de multiples opportunités de nous imposer. Finalement, Evian a fait preuve de plus de métier que nous durant ce match. »
• A l’exception de ce revers, peu d’équipes se sont imposées à Louis-Dugauguez. Encore que Metz réussit plutôt bien dans les Ardennes… ( Rires)
« Oui, c’est le moins que l’on puisse dire. Cette saison, Metz, c’est notre bête noire. Déjà en amical, nous avions perdu. Ensuite, ce club a mis fin, en Coupe de France, à plus d’un an d’invincibilité à domicile. Et à Saint-Symphorien, nous étions repartis avec le point du nul. Donc méfiance… »
• Comment expliquez-vous vos difficultés face à ce mal-classé ?
« Metz réussit mieux à l’extérieur car cette équipe est très habile en contre. Il y a un fond de jeu intelligent, elle propose quelque chose de cohérent. »
• Malgré ces compliments, Metz joue le maintien. Le comprenez-vous ?
« Pour analyser la situation d’un club et donner un avis, encore faut-il vivre au quotidien avec un groupe. Je me garderai donc d’émettre un jugement. Tout ce que je peux dire, c’est que je souhaite à cette formation de se maintenir car elle a de l’avenir, des jeunes joueurs très intéressants. Le jeu messin n’est pas fade. »
« Nous sommes à un tournant »
• Le vôtre passe pour l’un des plus attractifs du championnat. La qualité du jeu est-elle suffisante dans un sprint final ?
« En tout cas, c’est cette voie que nous allons emprunter. Par moments, nous sommes peut-être trop joueurs mais nous ne devons surtout pas le regretter. A l’image d’Evian - Le Mans lors de la dernière journée ( 3-0), c’est l’équipe qui produit du jeu qui a le plus de chances de l’emporter. De toute manière, nous n’allons pas révolutionner notre manière d’évoluer si près de l’épilogue. »
• L’engouement populaire autour de votre possible accession peut-elle vous déstabiliser ?
« Non. Il faut être honnête, au quotidien, nous vivons notre petite vie tranquillement. Nous ne sommes pas submergés par les sollicitations internes ou externes. De toute manière, le postulat est clair : il faut perdre un minimum de points en chemin. »
• Metz fait preuve de solidité hors de ses bases ces dernières semaines. Comment comptez-vous déstabiliser les Mosellans ?
« Je crois que ce match sera plus ouvert qu’il n’y paraît. Metz, comme nous, a un objectif en cette fin de saison. Le nul n’arrangerait les affaires de personne. Et notre manière de jouer, très offensive, laisse parfois des espaces. Je pense que ça sera une rencontre plaisante, pas fermée. »
• Metz, qui a échoué dans son entreprise de remontée les deux saisons précédentes, vit depuis des jours délicats. Craignez-vous cette hypothèse à Sedan ?
« Disons que nous sommes à un tournant. Après deux saisons passées à façonner le groupe, il y a un virage à prendre. Beaucoup de joueurs sont convoités et avec une accession en Ligue 1, il sera plus simple de les retenir. Oui, nous sommes à un virage et il s’agit de bien le négocier… »
Jean-Michel CAVALLI.
FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance. Aujourd’hui : une séance d’entraînement (15h30). Demain : Sedan - Metz.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Boulogne (33 e journée de Ligue 2), vendredi 29 avril : 3-1. Prochain match : Sedan - Metz (34 e journée), vendredi 6 mai à 20h. A suivre : Metz - Le Havre (35 e journée), mardi 10 mai à 20h ; Istres - Metz (36 e journée), vendredi 13 mai à 20h; Metz - Nîmes (37 e journée), vendredi 20 mai à 20h30; Evian TG - Metz (38 e journée), vendredi 27 mai à 20h30.
A l’infirmerie. Nuno Fréchaut (cheville) et Rudy Gestede (genou) sont en phase de reprise. Tenema N’Diaye (genou) a suivi, hier, un entraînement spécifique. Il pourrait réintégrer le groupe aujourd’hui. Enfin, Samy Kehli en saura plus sur la nature de son mal aujourd’hui. L’examen de l’échographie pratiquée sur ses ischio-jambiers précisera son indisponibilité et sa prévisible fin de saison. Celle de Gaëtan Bussmann (genou) est, elle, déjà actée.
Suspendu. Aucun.
Plus que jamais concerné par la course à l’accession en Ligue 1, Sedan nourrit une réelle crainte à l’égard des Messins, reçus demain dans son antre. « Cette saison, c’est notre bête noire », souligne l’entraîneur sedanais.

Landry Chauvin, l’entraîneur de Sedan, promet des jours heureux au FC Metz : « Je souhaite à cette formation de se maintenir car elle a de l’avenir ». Photo Pascal BROCARD
Quatrième du championnat, Sedan ne peut plus masquer son ambition en cette fin de saison…
« Non, il est clair qu’à cinq journées du terme du championnat, notre objectif premier est d’accéder à l’étage supérieur. A mon sens, hormis Evian qui a fait un break en tête du championnat, il reste quatre équipes encore en course pour les deux dernières places sur le podium. Nous en faisons partie, tant mieux… »
• De l’extérieur, on pensait que votre lourde défaite face à Evian lors de la 30 e journée (1-4) sonnerait le glas de vos espoirs de Ligue 1. Comment avez-vous réagi ?
« Comme vous le dites, c’était le ressenti de l’extérieur. Ce lourd revers à domicile ne reflète pas la physionomie de la rencontre. Ce score, a priori sans appel, intervient alors que nous avions de multiples opportunités de nous imposer. Finalement, Evian a fait preuve de plus de métier que nous durant ce match. »
• A l’exception de ce revers, peu d’équipes se sont imposées à Louis-Dugauguez. Encore que Metz réussit plutôt bien dans les Ardennes… ( Rires)
« Oui, c’est le moins que l’on puisse dire. Cette saison, Metz, c’est notre bête noire. Déjà en amical, nous avions perdu. Ensuite, ce club a mis fin, en Coupe de France, à plus d’un an d’invincibilité à domicile. Et à Saint-Symphorien, nous étions repartis avec le point du nul. Donc méfiance… »
• Comment expliquez-vous vos difficultés face à ce mal-classé ?
« Metz réussit mieux à l’extérieur car cette équipe est très habile en contre. Il y a un fond de jeu intelligent, elle propose quelque chose de cohérent. »
• Malgré ces compliments, Metz joue le maintien. Le comprenez-vous ?
« Pour analyser la situation d’un club et donner un avis, encore faut-il vivre au quotidien avec un groupe. Je me garderai donc d’émettre un jugement. Tout ce que je peux dire, c’est que je souhaite à cette formation de se maintenir car elle a de l’avenir, des jeunes joueurs très intéressants. Le jeu messin n’est pas fade. »
« Nous sommes à un tournant »
• Le vôtre passe pour l’un des plus attractifs du championnat. La qualité du jeu est-elle suffisante dans un sprint final ?
« En tout cas, c’est cette voie que nous allons emprunter. Par moments, nous sommes peut-être trop joueurs mais nous ne devons surtout pas le regretter. A l’image d’Evian - Le Mans lors de la dernière journée ( 3-0), c’est l’équipe qui produit du jeu qui a le plus de chances de l’emporter. De toute manière, nous n’allons pas révolutionner notre manière d’évoluer si près de l’épilogue. »
• L’engouement populaire autour de votre possible accession peut-elle vous déstabiliser ?
« Non. Il faut être honnête, au quotidien, nous vivons notre petite vie tranquillement. Nous ne sommes pas submergés par les sollicitations internes ou externes. De toute manière, le postulat est clair : il faut perdre un minimum de points en chemin. »
• Metz fait preuve de solidité hors de ses bases ces dernières semaines. Comment comptez-vous déstabiliser les Mosellans ?
« Je crois que ce match sera plus ouvert qu’il n’y paraît. Metz, comme nous, a un objectif en cette fin de saison. Le nul n’arrangerait les affaires de personne. Et notre manière de jouer, très offensive, laisse parfois des espaces. Je pense que ça sera une rencontre plaisante, pas fermée. »
• Metz, qui a échoué dans son entreprise de remontée les deux saisons précédentes, vit depuis des jours délicats. Craignez-vous cette hypothèse à Sedan ?
« Disons que nous sommes à un tournant. Après deux saisons passées à façonner le groupe, il y a un virage à prendre. Beaucoup de joueurs sont convoités et avec une accession en Ligue 1, il sera plus simple de les retenir. Oui, nous sommes à un virage et il s’agit de bien le négocier… »
Jean-Michel CAVALLI.
FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance. Aujourd’hui : une séance d’entraînement (15h30). Demain : Sedan - Metz.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Boulogne (33 e journée de Ligue 2), vendredi 29 avril : 3-1. Prochain match : Sedan - Metz (34 e journée), vendredi 6 mai à 20h. A suivre : Metz - Le Havre (35 e journée), mardi 10 mai à 20h ; Istres - Metz (36 e journée), vendredi 13 mai à 20h; Metz - Nîmes (37 e journée), vendredi 20 mai à 20h30; Evian TG - Metz (38 e journée), vendredi 27 mai à 20h30.
A l’infirmerie. Nuno Fréchaut (cheville) et Rudy Gestede (genou) sont en phase de reprise. Tenema N’Diaye (genou) a suivi, hier, un entraînement spécifique. Il pourrait réintégrer le groupe aujourd’hui. Enfin, Samy Kehli en saura plus sur la nature de son mal aujourd’hui. L’examen de l’échographie pratiquée sur ses ischio-jambiers précisera son indisponibilité et sa prévisible fin de saison. Celle de Gaëtan Bussmann (genou) est, elle, déjà actée.
Suspendu. Aucun.