RL du 07/05/2011 : Le rouge est (re) mis
Publié : 07 mai 2011, 06:34
Le rouge est (re) mis
Les Messins ne sont jamais parvenus à rivaliser avec une séduisante équipe sedanaise. Une défaite (3-1), conjuguée au nul de Nîmes face à Reims (2-2), qui replonge le FC Metz dans la zone rouge.

Yeni Ngbakoto (à gauche) et les Messins ont vité été débordés dans cette rencontre. La rencontre de mardi, à Saint-Symphorien face au Havre, va de nouveau peser très lourd… Photo Pascal BROCARD (envoyé spécial)
Etouffés, malmenés dès les premières secondes de la partie, les Boulonnais avaient rendu les armes la semaine dernière à Saint-Symphorien. D’aucuns espéraient un remake du côté de Sedan hier soir. Et il a bien eu lieu. Mais les scénaristes avaient, cette fois, décidé de changer la distribution. Et de confier le rôle de victime expiatoire au FC Metz.
De nos envoyés spéciaux à Sedan
Et c’est un petit miracle si les Lorrains ne sont pas rentrés aux vestiaires avec une ardoise bien plus lourde que le score affiché sur le tableau lumineux de Louis-Dugauguez (1-2). Pour ça, les Messins peuvent remercier Oumar Sissoko, déterminant sur les tentatives signées Oliveira (33 e), Allart (40 e) et Court (42 e), notamment. Mais au final, le scénario catastrophe a bien trouvé son épilogue. Les hommes de Dominique Bijotat se sont inclinés lourdement dans les Ardennes pendant que Nîmes, longtemps mené au score, parvenait à arracher le nul en fin de match face à Reims. Résultat : les Nîmois cèdent leur place dans la zone de relégation aux Messins.
Un mélodrame prévisible tant Ludovic Guerreiro et ses partenaires ont souffert, hier, face à un candidat de plus en plus crédible à la montée. Ils ont même pris l’eau durant de très longues minutes en première période. Fébriles, à l’image de Fallou Diagne et Adama Tamboura, deux latéraux visiblement déboussolés par les girouettes que sont Yohan Eudeline et Lossemy Karaboué. Certes, Mathieu Duhamel s’était montré dangereux dès la sixième minute, répondant ainsi aux têtes d’Oliveira (2 e) et Lemoigne (3 e). Mais c’étaient bien les Sedanais qui ouvraient logiquement le score, bien aidé, il est vrai, par une défense messine aux abonnés absents. Court, servi par Karaboué, se faufilait ainsi au milieu de Romain Brégerie, Falou Diagne et Kalidou Koulibaly pour placer tranquillement sa tête (1-0, 10 e).
« Bien trop mièvre »
Méconnaissables par rapport à la prestation livrée face à Boulogne, les Messins ne baissaient pas la tête. Non, leur volonté n’est pas à remettre en cause : ils tentaient d’ailleurs de faire vivre le ballon. Mais à l’image du brouillon de culture qu’ils ont si souvent été capables de mijoter cette saison, les Grenats ont tiré à blanc, comme le laissait présager la couleur de leurs maillots hier soir. Déchets dans la transmission des ballons, relances hasardeuses et placements défensifs pour le moins douteux… Autant d’éléments qui ont fait dire à Dominique Bijotat, à l’issue de la rencontre, que son équipe « a livré une première bien trop mièvre pour espérer quoi que soit. D’autant que le marquage a grandement laissé à désirer. »
Le deuxième but sedanais étayait cette thèse de l’entraîneur messin : étrangement seul, Eudeline filait ainsi dans l’axe de la défense lorraine. Stoppé irrégulièrement, selon M. Falcone, par Diagne, il obtenait un coup franc qu’Oliveira transformait en deux temps (2-0, 29 e). Metz réagissait tout d’abord sur une tentative de Yéni N’Gbakoto, détournée par Costil (32 e). Le jeune milieu de terrain messin s’arrachait ensuite sur C** côté droit pour délivrer un centre que Kévin Diaz reprenait acrobatiquement et victorieusement (2-1, 36 e). La suite ? Une déferlante sedanaise et le show Sissoko… Et si le gardien messin a passé une seconde période un brin plus tranquille, il le doit, notamment à une réaction positive de la part de ses coéquipiers. Une rébellion malheureusement trop faible pour que Metz ne parvienne à revenir au score, même si la demi-volée signée Traoré méritait meilleur sort (62 e). Finalement, après un premier raté inexplicable (77 e), Court prenait une nouvelle fois de court la défense messine (3-1, 87 e).
Metz replonge donc dans la zone rouge. Une couleur que Mathieu Duhamel voit comme celle « de la révolte. La déception est déjà évacuée car nous sommes tournés vers la réception du Havre. » Avec un succès obligatoire en ligne de mire…
J.-S. GALLOIS.
« Des lacunes trop flagrantes »

Romain Brégerie et les Messins se sont pris la tête !. Photo Pascal BROCARD
EN VUE
Kévin Diaz. Dans le prolongement de la bonne prestation livrée face à Boulogne, le milieu de terrain prêté par Monaco a démontré qu’il savait conjuguer technique et vivacité. Il fut ainsi à l’origine des rares accélérations entrevues dans le jeu messin et récompensé de ses efforts par un but plein d’opportunisme.
Mahamane Traoré. Difficile lorsqu’on est dominé comme Metz l’a été hier soir, d’organiser le jeu. Pourtant, le Malien s’y est employé. Sans jamais trouver la faille malheureusement. Et dans la tourmente, il n’a jamais eu de cesse de participer aux tâches défensives.
DANS L’OMBRE
Fallou Diagne. Yohan Eudeline s’est régalé hier soir sur son côté gauche. Et le milieu sedanais doit cette partie de plaisir à Fallou Diagne. Le défenseur messin n’a jamais été dans le coup, offrant régulièrement des boulevards à son adversaire direct.
Adama Tamboura. Coupable d’avoir laissé filer Karaboué sur le premier but sedanais, il a semblé hésitant tout au long de partie. Son placement a laissé à désirer (était-il censé prendre Karaboué au marquage individuel ?), ses relances mal maîtrisées et son apport offensif inexistant.
PAROLES, PAROLES
Dominique Bijotat ( entraîneur de Metz) : « On est tombé sur une belle équipe de Sedan, sans doute la meilleure du championnat. Mais les lacunes étaient trop flagrantes en première période pour que nous puissions rivaliser. »
Landry Chauvin ( entraîneur de Sedan) : « Cette victoire est amplement méritée. On a peu tremblé après la réduction du score des Messins, d’autant que nous aurions dû tuer le match bien avant au regard de la multitude d’occasions que nous nous sommes procurées. "
Mathieu Duhamel ( attaquant de Metz) : « Nous sommes totalement passés à travers en première période. Si on avait joué tout le match comme en seconde mi-temps, qui sait ce qui serait arrivé. Mais bon, le mal est fait et il cela ne sert à rien de ressasser. Concentrons-nous sur la venue du Havre. »
TEMPS ADDITIONNEL
Sauve-qui-peut. Ils n’ont pas traîné. Les cheveux encore mouillés, les Messins ont filé dans le bus qui les attendait. Seuls Dominique Bijotat et Mathieu Duhamel se sont prêtés au jeu des questions-réponses devant la presse. A peine un peu plus d’une demi-heure après le coup de sifflet final, Ludovic Guerreiro et ses équipiers étaient donc déjà sur la route. Direction Metz où les attend, tout le monde l’espère, un havre de paix dès mardi.
J.-S. G.
TRIBUNE LIBRE
TRIBUNE LIBRE
Parce qu’ils le valent bien
Entre 500 et 700 supporters messins étaient annoncés, hier soir, dans les tribunes du stade Dugauguez. Ils étaient sans doute un tout petit moins. Mais parfois la qualité prime sur la quantité. Des banderoles déployées dans le virage leur étant réservé (" Avec le FC Metz ", " Toujours présents ") jusqu’aux encouragements incessants, tous ont prouvé leur attachement et leur fidélité aux couleurs grenats. Et ce, malgré la rapide ouverture du score sedanaise. Même le deuxième but des hommes de Landry Chauvin et la fébrilité affichée par leurs favoris ont à peine entamé leur enthousiasme. Hier soir à Sedan, l’ensemble des familles de supporters genats ont été exemplaires, allant jusqu’à applaudir Ludovic Guerreiro et les siens au coup de sifflet final. Alors Messieurs les Messins, un petit effort. Obtenez donc ce maintien. Parce que eux aussi le valent bien !
J.-S. G.
L’HOMME DU MATCH
L’HOMME DU MATCH

Oumar Sissoko Photo Pascal BROCARD
Oumar Sissoko. Certes, pour sa troisième titularisation cette saison en championnat Oumar Sissoko a encaissé trois buts. Mais ce dernier a des circonstances atténuantes puisqu’il a été livré à lui-même à chaque fois. Au final, l’addition aurait d’ailleurs été bien plus salée pour les Messins sans la vigilance de leur gardien malien. Oliveira, Allart, Court et consort peuvent en témoigner, eux qui se sont cassé les dents sur le dernier rempart messin.
CFA ; Metz : poursuivre sur la lancée
Le match. FC Metz : 4 e avec 73 pts (12 victoires, 9 nuls, 7 défaites) ; dernier match : victoire à Drancy (0-2).
Poissy : 5 e avec 68 pts (12 victoires, 4 nuls, 12 défaites) ; dernier match : défaite face à Villemomble (0-1).
Le défi était de faire tomber Drancy, équipe invaincue à domicile avec une solide défense n’ayant encaissé que deux petits buts. Les jeunes joueurs messins ont parfaitement réussi leur mission puisqu’ils sont revenus avec une belle victoire deux buts à zéro. Aujourd’hui, les Grenats auront à cœur de réaliser une aussi bonne rencontre que lors de leurs deux dernières sorties face à Lens et Drancy.
L‘adversaire du jour, Poissy, malgré sa cinquième place au classement juste derrière Metz, est actuellement dans une mauvais passe. Les Yvelinois restent en effet sur trois défaites consécutives (dont deux chez eux), et vont certainement tenter d’enrailler cette spirale négative en Moselle.
Le groupe messin. Au terme de l’entraînement de vendredi matin, José Pinot était assuré de disposer d’un groupe de 13 joueurs. Leurs blessures oubliées, Amadou Diallo, Iliès Haddadji et Christophe Walter sont de retour parmi leurs coéquipiers. Amine Aribi ressentant une douleur aux adducteurs est, quant à lui, contraint de déclarer forfait pour ce match face à Poissy.
Le groupe messin sera composé de : Reydel, Métanire, Kayombo, Méligner, Diallo – Yi Teng, Wang Chu, N’Ganvala, Haddadji, Walter – Keita, N’Doye, Simpara.
FC Metz - Poissy, 15 h stade des Hauts de Blémont à Metz-Borny
Les Messins ne sont jamais parvenus à rivaliser avec une séduisante équipe sedanaise. Une défaite (3-1), conjuguée au nul de Nîmes face à Reims (2-2), qui replonge le FC Metz dans la zone rouge.

Yeni Ngbakoto (à gauche) et les Messins ont vité été débordés dans cette rencontre. La rencontre de mardi, à Saint-Symphorien face au Havre, va de nouveau peser très lourd… Photo Pascal BROCARD (envoyé spécial)
Etouffés, malmenés dès les premières secondes de la partie, les Boulonnais avaient rendu les armes la semaine dernière à Saint-Symphorien. D’aucuns espéraient un remake du côté de Sedan hier soir. Et il a bien eu lieu. Mais les scénaristes avaient, cette fois, décidé de changer la distribution. Et de confier le rôle de victime expiatoire au FC Metz.
De nos envoyés spéciaux à Sedan
Et c’est un petit miracle si les Lorrains ne sont pas rentrés aux vestiaires avec une ardoise bien plus lourde que le score affiché sur le tableau lumineux de Louis-Dugauguez (1-2). Pour ça, les Messins peuvent remercier Oumar Sissoko, déterminant sur les tentatives signées Oliveira (33 e), Allart (40 e) et Court (42 e), notamment. Mais au final, le scénario catastrophe a bien trouvé son épilogue. Les hommes de Dominique Bijotat se sont inclinés lourdement dans les Ardennes pendant que Nîmes, longtemps mené au score, parvenait à arracher le nul en fin de match face à Reims. Résultat : les Nîmois cèdent leur place dans la zone de relégation aux Messins.
Un mélodrame prévisible tant Ludovic Guerreiro et ses partenaires ont souffert, hier, face à un candidat de plus en plus crédible à la montée. Ils ont même pris l’eau durant de très longues minutes en première période. Fébriles, à l’image de Fallou Diagne et Adama Tamboura, deux latéraux visiblement déboussolés par les girouettes que sont Yohan Eudeline et Lossemy Karaboué. Certes, Mathieu Duhamel s’était montré dangereux dès la sixième minute, répondant ainsi aux têtes d’Oliveira (2 e) et Lemoigne (3 e). Mais c’étaient bien les Sedanais qui ouvraient logiquement le score, bien aidé, il est vrai, par une défense messine aux abonnés absents. Court, servi par Karaboué, se faufilait ainsi au milieu de Romain Brégerie, Falou Diagne et Kalidou Koulibaly pour placer tranquillement sa tête (1-0, 10 e).
« Bien trop mièvre »
Méconnaissables par rapport à la prestation livrée face à Boulogne, les Messins ne baissaient pas la tête. Non, leur volonté n’est pas à remettre en cause : ils tentaient d’ailleurs de faire vivre le ballon. Mais à l’image du brouillon de culture qu’ils ont si souvent été capables de mijoter cette saison, les Grenats ont tiré à blanc, comme le laissait présager la couleur de leurs maillots hier soir. Déchets dans la transmission des ballons, relances hasardeuses et placements défensifs pour le moins douteux… Autant d’éléments qui ont fait dire à Dominique Bijotat, à l’issue de la rencontre, que son équipe « a livré une première bien trop mièvre pour espérer quoi que soit. D’autant que le marquage a grandement laissé à désirer. »
Le deuxième but sedanais étayait cette thèse de l’entraîneur messin : étrangement seul, Eudeline filait ainsi dans l’axe de la défense lorraine. Stoppé irrégulièrement, selon M. Falcone, par Diagne, il obtenait un coup franc qu’Oliveira transformait en deux temps (2-0, 29 e). Metz réagissait tout d’abord sur une tentative de Yéni N’Gbakoto, détournée par Costil (32 e). Le jeune milieu de terrain messin s’arrachait ensuite sur C** côté droit pour délivrer un centre que Kévin Diaz reprenait acrobatiquement et victorieusement (2-1, 36 e). La suite ? Une déferlante sedanaise et le show Sissoko… Et si le gardien messin a passé une seconde période un brin plus tranquille, il le doit, notamment à une réaction positive de la part de ses coéquipiers. Une rébellion malheureusement trop faible pour que Metz ne parvienne à revenir au score, même si la demi-volée signée Traoré méritait meilleur sort (62 e). Finalement, après un premier raté inexplicable (77 e), Court prenait une nouvelle fois de court la défense messine (3-1, 87 e).
Metz replonge donc dans la zone rouge. Une couleur que Mathieu Duhamel voit comme celle « de la révolte. La déception est déjà évacuée car nous sommes tournés vers la réception du Havre. » Avec un succès obligatoire en ligne de mire…
J.-S. GALLOIS.
« Des lacunes trop flagrantes »

Romain Brégerie et les Messins se sont pris la tête !. Photo Pascal BROCARD
EN VUE
Kévin Diaz. Dans le prolongement de la bonne prestation livrée face à Boulogne, le milieu de terrain prêté par Monaco a démontré qu’il savait conjuguer technique et vivacité. Il fut ainsi à l’origine des rares accélérations entrevues dans le jeu messin et récompensé de ses efforts par un but plein d’opportunisme.
Mahamane Traoré. Difficile lorsqu’on est dominé comme Metz l’a été hier soir, d’organiser le jeu. Pourtant, le Malien s’y est employé. Sans jamais trouver la faille malheureusement. Et dans la tourmente, il n’a jamais eu de cesse de participer aux tâches défensives.
DANS L’OMBRE
Fallou Diagne. Yohan Eudeline s’est régalé hier soir sur son côté gauche. Et le milieu sedanais doit cette partie de plaisir à Fallou Diagne. Le défenseur messin n’a jamais été dans le coup, offrant régulièrement des boulevards à son adversaire direct.
Adama Tamboura. Coupable d’avoir laissé filer Karaboué sur le premier but sedanais, il a semblé hésitant tout au long de partie. Son placement a laissé à désirer (était-il censé prendre Karaboué au marquage individuel ?), ses relances mal maîtrisées et son apport offensif inexistant.
PAROLES, PAROLES
Dominique Bijotat ( entraîneur de Metz) : « On est tombé sur une belle équipe de Sedan, sans doute la meilleure du championnat. Mais les lacunes étaient trop flagrantes en première période pour que nous puissions rivaliser. »
Landry Chauvin ( entraîneur de Sedan) : « Cette victoire est amplement méritée. On a peu tremblé après la réduction du score des Messins, d’autant que nous aurions dû tuer le match bien avant au regard de la multitude d’occasions que nous nous sommes procurées. "
Mathieu Duhamel ( attaquant de Metz) : « Nous sommes totalement passés à travers en première période. Si on avait joué tout le match comme en seconde mi-temps, qui sait ce qui serait arrivé. Mais bon, le mal est fait et il cela ne sert à rien de ressasser. Concentrons-nous sur la venue du Havre. »
TEMPS ADDITIONNEL
Sauve-qui-peut. Ils n’ont pas traîné. Les cheveux encore mouillés, les Messins ont filé dans le bus qui les attendait. Seuls Dominique Bijotat et Mathieu Duhamel se sont prêtés au jeu des questions-réponses devant la presse. A peine un peu plus d’une demi-heure après le coup de sifflet final, Ludovic Guerreiro et ses équipiers étaient donc déjà sur la route. Direction Metz où les attend, tout le monde l’espère, un havre de paix dès mardi.
J.-S. G.
TRIBUNE LIBRE
TRIBUNE LIBRE
Parce qu’ils le valent bien
Entre 500 et 700 supporters messins étaient annoncés, hier soir, dans les tribunes du stade Dugauguez. Ils étaient sans doute un tout petit moins. Mais parfois la qualité prime sur la quantité. Des banderoles déployées dans le virage leur étant réservé (" Avec le FC Metz ", " Toujours présents ") jusqu’aux encouragements incessants, tous ont prouvé leur attachement et leur fidélité aux couleurs grenats. Et ce, malgré la rapide ouverture du score sedanaise. Même le deuxième but des hommes de Landry Chauvin et la fébrilité affichée par leurs favoris ont à peine entamé leur enthousiasme. Hier soir à Sedan, l’ensemble des familles de supporters genats ont été exemplaires, allant jusqu’à applaudir Ludovic Guerreiro et les siens au coup de sifflet final. Alors Messieurs les Messins, un petit effort. Obtenez donc ce maintien. Parce que eux aussi le valent bien !
J.-S. G.
L’HOMME DU MATCH
L’HOMME DU MATCH

Oumar Sissoko Photo Pascal BROCARD
Oumar Sissoko. Certes, pour sa troisième titularisation cette saison en championnat Oumar Sissoko a encaissé trois buts. Mais ce dernier a des circonstances atténuantes puisqu’il a été livré à lui-même à chaque fois. Au final, l’addition aurait d’ailleurs été bien plus salée pour les Messins sans la vigilance de leur gardien malien. Oliveira, Allart, Court et consort peuvent en témoigner, eux qui se sont cassé les dents sur le dernier rempart messin.
CFA ; Metz : poursuivre sur la lancée
Le match. FC Metz : 4 e avec 73 pts (12 victoires, 9 nuls, 7 défaites) ; dernier match : victoire à Drancy (0-2).
Poissy : 5 e avec 68 pts (12 victoires, 4 nuls, 12 défaites) ; dernier match : défaite face à Villemomble (0-1).
Le défi était de faire tomber Drancy, équipe invaincue à domicile avec une solide défense n’ayant encaissé que deux petits buts. Les jeunes joueurs messins ont parfaitement réussi leur mission puisqu’ils sont revenus avec une belle victoire deux buts à zéro. Aujourd’hui, les Grenats auront à cœur de réaliser une aussi bonne rencontre que lors de leurs deux dernières sorties face à Lens et Drancy.
L‘adversaire du jour, Poissy, malgré sa cinquième place au classement juste derrière Metz, est actuellement dans une mauvais passe. Les Yvelinois restent en effet sur trois défaites consécutives (dont deux chez eux), et vont certainement tenter d’enrailler cette spirale négative en Moselle.
Le groupe messin. Au terme de l’entraînement de vendredi matin, José Pinot était assuré de disposer d’un groupe de 13 joueurs. Leurs blessures oubliées, Amadou Diallo, Iliès Haddadji et Christophe Walter sont de retour parmi leurs coéquipiers. Amine Aribi ressentant une douleur aux adducteurs est, quant à lui, contraint de déclarer forfait pour ce match face à Poissy.
Le groupe messin sera composé de : Reydel, Métanire, Kayombo, Méligner, Diallo – Yi Teng, Wang Chu, N’Ganvala, Haddadji, Walter – Keita, N’Doye, Simpara.
FC Metz - Poissy, 15 h stade des Hauts de Blémont à Metz-Borny