RL du 11/05/2011 : Orage, ô des espoirs !
Publié : 11 mai 2011, 06:41
Orage, ô des espoirs !
Le coup parfait. Vainqueur du Havre (2-0), hier soir, le FC Metz quitte la zone rouge et possède désormais deux longueurs d’avance sur Nîmes, battu dans le même temps à Vannes (3-1).

Auteur de son huitième but sous les couleurs messines, Mathieu Duhamel a libéré les siens juste avant la pause. Et mis son équipe sur les rails d’un succès très important, hier soir, face au Havre. Photo Pascal BROCARD
Et tout ça pour deux euros… L’offre exceptionnelle proposée par le service marketing du FC Metz a fait des heureux. Hier soir, le public messin a eu droit à un match riche en émotions, assortis de deux buts et d’une victoire saluée à la hauteur de l’espoir nouveau qu’elle suscite dans le camp mosellan. Pour la première fois de la saison, le FC Metz a, en effet, aligné deux succès de rang sur ses terres. Il y a deux semaines, c’était face à Boulogne-sur-Mer. Cette fois, c’est Le Havre qui a été balayé par le vent d’enthousiasme grenat.
A ce sujet, il faudra peut-être songer à programmer les rencontres du FC Metz en tenant compte des prévisions météo et à n’autoriser leur déroulement qu’en cas de fortes pluies annoncées. Lors de leur dernière sortie maison, face aux Boulonnais, les Messins et leurs homologues nordistes avaient été douchés par un vrai déluge. Bis repetita hier : et après la pluie est encore venu le beau temps.
Il a néanmoins fallu composer un long moment avec la crispation. Longtemps, en effet, l’esprit d’entreprise du onze messin s’est heurté au mur normand. Yéni N’Gbakoto et Mathieu Duhamel ont beaucoup tenté, mais à chaque fois le gardien havrais s’est trouvé sur leur chemin. L’occasion la plus franche est venue à l’issue d’un corner en deux temps frappé par Mahamane Traoré. Romain Brégerie héritait du ballon à la porte de la cage adverse mais sa frappe ratait le cadre (37 e).
Heureusement Traoré…
L’abnégation messine a fini par être récompensée dans le temps additionnel de la première période. Sur un long dégagement d’Oumar Sissoko, Mathieu Duhamel contrôlait à l’entrée de la surface et enchaînait avec une frappe. Dévié par un pied normand, le ballon finissait sa course dans la cible (1-0, 45 e + 1).
La suite aurait peut-être été différente sans cette claquette de Sissoko sur le tir de Bonnet (53 e). La parade du gardien messin a, en effet, permis à son équipe de ne pas se vautrer dans le doute. Celui-ci a totalement disparu une dizaine de minutes plus tard, sur une jolie inspiration de ce diable de N’Gbakoto. En essayant de tromper les deux défenseurs qui étaient sur son dos à l’entrée de la surface de réparation, le jeune milieu de terrain messin obtenait un penalty… Romain Brégerie a alors pris ses responsabilités, mais il voyait son tir repoussé par Placide. Heureusement pour le défenseur et ses coéquipiers, Mahamane Traoré avait suivi et sa reprise trompait le gardien (2-0, 63 e).
Cet avantage, les Messins l’ont conservé. Jusqu’au bout et malgré quelques frayeurs, notamment sur cette frappe de Bonnet déviée par Sissoko sur le montant (68 e).
Cette saison, Metz n’avait jamais perdu sur sa pelouse en ayant inscrit le premier but. Il a conservé cette bonne habitude. Et il peut s’en féliciter ce matin. Sortis de la zone de relégation, les joueurs de Dominique Bijotat ont aussi creusé l’écart avec Nîmes, battu à Vannes (3-1). Leur principal concurrent dans la lutte pour le maintien se retrouve désormais à deux longueurs derrière eux. L’avantage n’est, il est vrai, source d’aucune garantie à trois journées de la fin, mais il offre un indéniable ascendant psychologique.
Attendu à Istres, après-demain, le FC Metz jouera gros, le couteau sous la gorge en moins. Quel que soit le résultat de cette avant-dernière escapade de la saison, il pourra ensuite envisager la réception de Nîmes, vendredi prochain, avec moins d’inquiétude. Et si par bonheur il pouvait pleuvoir ce soir-là…
Cédric BROUT.
Traoré, homme à tout faire
EN VUE
Yeni N’Gbakoto. Toujours autant d’énergie, toujours autant d’insouciance. Yeni N’Gbakoto apporte un plus indéniable en cette fin de saison. Comme lors de la victoire face à Boulogne, il a laissé parler sa touche créative pour obtenir un penalty libérateur : d’une talonnade inattendue, il a désarçonné le rideau défensif havrais, contraint de le stopper d’une manière musclée. Vive les artistes.
Mathieu Duhamel. Certes, physiquement, l’attaquant accuse peut-être un brin le coup actuellement. Une baisse de régime légitime au regard de son investissement depuis son arrivée en janvier. Mais son abnégation sur le front de l’attaque ne se dément jamais. Hier encore, Mathieu Duhamel a épuisé la défense havraise. Avant cela, il avait ouvert le score d’une frappe légèrement déviée à l’entrée de la surface. A un moment rêvé, une poignée de secondes avant la mi-temps.
David Fleurival. Il a évolué dans son registre habituel : avisé dans le domaine de la récupération, économe dans ses déplacements et relayeur inspiré. Un maillon indispensable du dispositif mis en place par Dominique Bijotat.
DANS L’OMBRE
Adama Tamboura. Il a beaucoup souffert en première mi-temps devant la vivacité havraise. Sa partie de terrain, gorgée d’eau, n’a bien entendu pas favorisé ses relances. Le défenseur latéral s’est repris au retour des vestiaires sans toutefois apporter des solutions offensives dans son couloir gauche.
PAROLES, PAROLES...
Dominique Bijotat (entraîneur de Metz). « C’est une belle soirée. Ce genre de match n’est pas facile à préparer, pas facile à jouer mais nous avons été suffisamment réalistes pour l’emporter. On remonte au-dessus de la ligne, c’est une bonne chose. Le plus important est de se donner l’espoir de disputer une finale face à Nîmes. »
Christophe Marichez (gardien remplaçant de Metz). « La pluie ? On y a vu un signe du destin car c’était le même climat que contre Boulogne. Maintenant, si nous souhaitons jouer une finale face à Nîmes, il faut prendre quelque chose à Istres. Ce que nous nous sommes dits avant le match ? Que nous n’avions pas envie de mourir. »
David Fleurival (milieu de Metz). « Il était primordial de gagner chez nous mais ce n’est pas encore fini. Nous devons avoir un maximum de concentration sur Istres. »
Cédric Daury (entraîneur du Havre). « Nous faisons preuve d’une instabilité chronique dans la zone de vérité. Sur ce match à l’extérieur, nous avons le sentiment d’avoir été pris en contre. Ce qui soulève de l’amertume et de la frustration. »
TEMPS ADDITIONNEL
Spectateur attentif. « Je sais que les dirigeants de Monaco suivent les prestations de leurs joueurs prêtés avec attention. » Kévin Diaz ne s’est pas trompé. Hier, Marc Keller, le directeur sportif de l’AS Monaco était à Saint-Symphorien. Sans doute pour suivre la performance du milieu de terrain et se faire idée de son avenir sur le rocher. Mais aussi pour jeter un œil sur quelques havrais, dont sans doute Gueïda Fofana, international U20 très prisé sur le marché des transferts.
J.-M. C.
L’HOMME DU MATCH
L'Homme du MATCH

Mahamane Traoré. Photo Pascal BROCARD
Mahamane Traoré. Sur une pelouse détrempée, sa qualité technique s’est révélée salvatrice. En première mi-temps, alors que l’île Saint-Symphorien était submergée par les eaux, il a su avec sa vista habituelle exploiter les rares incursions des siens. Lors du second acte, sur un terrain plus praticable, c’est encore lui qui a usé de sa palette colorée pour donner de la profondeur au jeu messin. De baromètre, il s’est même substitué en décisionnaire après suivi avec opportunisme le penalty de Romain Brégerie repoussé par le gardien havrais (63 e). Passeur, relayeur, buteur : en pleine de possession de ses moyens, ce joueur prêté par Nice mérite la Ligue 1.
TRIBUNE LIBRE
TRIBUNE LIBRE
Des quotas flous
Pas un jour ne s’écoule sans que l’on évoque ce Watergate à la sauce française : l’affaire des quotas. Verbatim, taupes, interventions politiques, double enquête, des anciennes gloires qui se déchirent, etc. Devant cette surenchère médiatique, finalement, le mieux n’est-il pas de juger sur pièce la teneur de cette vérité absolue détenue par nos dirigeants ? Hier, à Saint-Symphorien, il y avait bien des « blacks puissants et athlétiques ». Mais le plus musclé, le « plus dur sur l’homme » (pour reprendre une expression chère à ce poète de Thierry Roland) de cette affiche de Ligue 2 n’était-il pas une vieille connaissance messine ? François le Français, de son prénom "exotique" Julien. Laurent Blanc n’a pas de souci à se faire sur son ascendance. Puissants, donc, ces blacks. Sans doute, mais technique, aussi. Mahamane Traoré a un toucher de balle délicieux. Yéni N’Gbakoto des inspirations créatives. On a vu un black de moyenne taille aussi, avec ce trublion de Diallo. Mais aussi un black nanti d’une belle vision de jeu en la personne de Gueïda Fofana, international U20. Tiens, celui-là, il serait opportun de surveiller ses origines. Mais que notre sélectionneur national se rassure : il ne s’envolera pas pour l’Espagne, car c’est bien connu, « des blacks, l’Espagne n’en a pas », pour reprendre les propos tenus par un dirigeant ibère.
Jean-Michel CAVALLI.
Le coup parfait. Vainqueur du Havre (2-0), hier soir, le FC Metz quitte la zone rouge et possède désormais deux longueurs d’avance sur Nîmes, battu dans le même temps à Vannes (3-1).

Auteur de son huitième but sous les couleurs messines, Mathieu Duhamel a libéré les siens juste avant la pause. Et mis son équipe sur les rails d’un succès très important, hier soir, face au Havre. Photo Pascal BROCARD
Et tout ça pour deux euros… L’offre exceptionnelle proposée par le service marketing du FC Metz a fait des heureux. Hier soir, le public messin a eu droit à un match riche en émotions, assortis de deux buts et d’une victoire saluée à la hauteur de l’espoir nouveau qu’elle suscite dans le camp mosellan. Pour la première fois de la saison, le FC Metz a, en effet, aligné deux succès de rang sur ses terres. Il y a deux semaines, c’était face à Boulogne-sur-Mer. Cette fois, c’est Le Havre qui a été balayé par le vent d’enthousiasme grenat.
A ce sujet, il faudra peut-être songer à programmer les rencontres du FC Metz en tenant compte des prévisions météo et à n’autoriser leur déroulement qu’en cas de fortes pluies annoncées. Lors de leur dernière sortie maison, face aux Boulonnais, les Messins et leurs homologues nordistes avaient été douchés par un vrai déluge. Bis repetita hier : et après la pluie est encore venu le beau temps.
Il a néanmoins fallu composer un long moment avec la crispation. Longtemps, en effet, l’esprit d’entreprise du onze messin s’est heurté au mur normand. Yéni N’Gbakoto et Mathieu Duhamel ont beaucoup tenté, mais à chaque fois le gardien havrais s’est trouvé sur leur chemin. L’occasion la plus franche est venue à l’issue d’un corner en deux temps frappé par Mahamane Traoré. Romain Brégerie héritait du ballon à la porte de la cage adverse mais sa frappe ratait le cadre (37 e).
Heureusement Traoré…
L’abnégation messine a fini par être récompensée dans le temps additionnel de la première période. Sur un long dégagement d’Oumar Sissoko, Mathieu Duhamel contrôlait à l’entrée de la surface et enchaînait avec une frappe. Dévié par un pied normand, le ballon finissait sa course dans la cible (1-0, 45 e + 1).
La suite aurait peut-être été différente sans cette claquette de Sissoko sur le tir de Bonnet (53 e). La parade du gardien messin a, en effet, permis à son équipe de ne pas se vautrer dans le doute. Celui-ci a totalement disparu une dizaine de minutes plus tard, sur une jolie inspiration de ce diable de N’Gbakoto. En essayant de tromper les deux défenseurs qui étaient sur son dos à l’entrée de la surface de réparation, le jeune milieu de terrain messin obtenait un penalty… Romain Brégerie a alors pris ses responsabilités, mais il voyait son tir repoussé par Placide. Heureusement pour le défenseur et ses coéquipiers, Mahamane Traoré avait suivi et sa reprise trompait le gardien (2-0, 63 e).
Cet avantage, les Messins l’ont conservé. Jusqu’au bout et malgré quelques frayeurs, notamment sur cette frappe de Bonnet déviée par Sissoko sur le montant (68 e).
Cette saison, Metz n’avait jamais perdu sur sa pelouse en ayant inscrit le premier but. Il a conservé cette bonne habitude. Et il peut s’en féliciter ce matin. Sortis de la zone de relégation, les joueurs de Dominique Bijotat ont aussi creusé l’écart avec Nîmes, battu à Vannes (3-1). Leur principal concurrent dans la lutte pour le maintien se retrouve désormais à deux longueurs derrière eux. L’avantage n’est, il est vrai, source d’aucune garantie à trois journées de la fin, mais il offre un indéniable ascendant psychologique.
Attendu à Istres, après-demain, le FC Metz jouera gros, le couteau sous la gorge en moins. Quel que soit le résultat de cette avant-dernière escapade de la saison, il pourra ensuite envisager la réception de Nîmes, vendredi prochain, avec moins d’inquiétude. Et si par bonheur il pouvait pleuvoir ce soir-là…
Cédric BROUT.
Traoré, homme à tout faire
EN VUE
Yeni N’Gbakoto. Toujours autant d’énergie, toujours autant d’insouciance. Yeni N’Gbakoto apporte un plus indéniable en cette fin de saison. Comme lors de la victoire face à Boulogne, il a laissé parler sa touche créative pour obtenir un penalty libérateur : d’une talonnade inattendue, il a désarçonné le rideau défensif havrais, contraint de le stopper d’une manière musclée. Vive les artistes.
Mathieu Duhamel. Certes, physiquement, l’attaquant accuse peut-être un brin le coup actuellement. Une baisse de régime légitime au regard de son investissement depuis son arrivée en janvier. Mais son abnégation sur le front de l’attaque ne se dément jamais. Hier encore, Mathieu Duhamel a épuisé la défense havraise. Avant cela, il avait ouvert le score d’une frappe légèrement déviée à l’entrée de la surface. A un moment rêvé, une poignée de secondes avant la mi-temps.
David Fleurival. Il a évolué dans son registre habituel : avisé dans le domaine de la récupération, économe dans ses déplacements et relayeur inspiré. Un maillon indispensable du dispositif mis en place par Dominique Bijotat.
DANS L’OMBRE
Adama Tamboura. Il a beaucoup souffert en première mi-temps devant la vivacité havraise. Sa partie de terrain, gorgée d’eau, n’a bien entendu pas favorisé ses relances. Le défenseur latéral s’est repris au retour des vestiaires sans toutefois apporter des solutions offensives dans son couloir gauche.
PAROLES, PAROLES...
Dominique Bijotat (entraîneur de Metz). « C’est une belle soirée. Ce genre de match n’est pas facile à préparer, pas facile à jouer mais nous avons été suffisamment réalistes pour l’emporter. On remonte au-dessus de la ligne, c’est une bonne chose. Le plus important est de se donner l’espoir de disputer une finale face à Nîmes. »
Christophe Marichez (gardien remplaçant de Metz). « La pluie ? On y a vu un signe du destin car c’était le même climat que contre Boulogne. Maintenant, si nous souhaitons jouer une finale face à Nîmes, il faut prendre quelque chose à Istres. Ce que nous nous sommes dits avant le match ? Que nous n’avions pas envie de mourir. »
David Fleurival (milieu de Metz). « Il était primordial de gagner chez nous mais ce n’est pas encore fini. Nous devons avoir un maximum de concentration sur Istres. »
Cédric Daury (entraîneur du Havre). « Nous faisons preuve d’une instabilité chronique dans la zone de vérité. Sur ce match à l’extérieur, nous avons le sentiment d’avoir été pris en contre. Ce qui soulève de l’amertume et de la frustration. »
TEMPS ADDITIONNEL
Spectateur attentif. « Je sais que les dirigeants de Monaco suivent les prestations de leurs joueurs prêtés avec attention. » Kévin Diaz ne s’est pas trompé. Hier, Marc Keller, le directeur sportif de l’AS Monaco était à Saint-Symphorien. Sans doute pour suivre la performance du milieu de terrain et se faire idée de son avenir sur le rocher. Mais aussi pour jeter un œil sur quelques havrais, dont sans doute Gueïda Fofana, international U20 très prisé sur le marché des transferts.
J.-M. C.
L’HOMME DU MATCH
L'Homme du MATCH

Mahamane Traoré. Photo Pascal BROCARD
Mahamane Traoré. Sur une pelouse détrempée, sa qualité technique s’est révélée salvatrice. En première mi-temps, alors que l’île Saint-Symphorien était submergée par les eaux, il a su avec sa vista habituelle exploiter les rares incursions des siens. Lors du second acte, sur un terrain plus praticable, c’est encore lui qui a usé de sa palette colorée pour donner de la profondeur au jeu messin. De baromètre, il s’est même substitué en décisionnaire après suivi avec opportunisme le penalty de Romain Brégerie repoussé par le gardien havrais (63 e). Passeur, relayeur, buteur : en pleine de possession de ses moyens, ce joueur prêté par Nice mérite la Ligue 1.
TRIBUNE LIBRE
TRIBUNE LIBRE
Des quotas flous
Pas un jour ne s’écoule sans que l’on évoque ce Watergate à la sauce française : l’affaire des quotas. Verbatim, taupes, interventions politiques, double enquête, des anciennes gloires qui se déchirent, etc. Devant cette surenchère médiatique, finalement, le mieux n’est-il pas de juger sur pièce la teneur de cette vérité absolue détenue par nos dirigeants ? Hier, à Saint-Symphorien, il y avait bien des « blacks puissants et athlétiques ». Mais le plus musclé, le « plus dur sur l’homme » (pour reprendre une expression chère à ce poète de Thierry Roland) de cette affiche de Ligue 2 n’était-il pas une vieille connaissance messine ? François le Français, de son prénom "exotique" Julien. Laurent Blanc n’a pas de souci à se faire sur son ascendance. Puissants, donc, ces blacks. Sans doute, mais technique, aussi. Mahamane Traoré a un toucher de balle délicieux. Yéni N’Gbakoto des inspirations créatives. On a vu un black de moyenne taille aussi, avec ce trublion de Diallo. Mais aussi un black nanti d’une belle vision de jeu en la personne de Gueïda Fofana, international U20. Tiens, celui-là, il serait opportun de surveiller ses origines. Mais que notre sélectionneur national se rassure : il ne s’envolera pas pour l’Espagne, car c’est bien connu, « des blacks, l’Espagne n’en a pas », pour reprendre les propos tenus par un dirigeant ibère.
Jean-Michel CAVALLI.