RL du 15/05/11 : Metz, atouts en main
Publié : 15 mai 2011, 06:10
Metz, atouts en main
En s’imposant avant-hier à Istres (2-3), le FC Metz s’est ouvert un boulevard royal. A deux journées de la fin du championnat, il possède tous les atouts pour rester en dehors du convoi de la relégation.
Mathieu Duhamel a facilité la tâche messine depuis son arrivée de Troyes en prêt. Buteur à Istres, l’attaquant rêve désormais d’un dénouement heureux, vendredi prochain face à Nîmes. Photo Pascal BROCARD
L’atout comptable
En tout début de semaine, avant de s’imposer face au Havre, Dominique Bijotat s’avançait avec prudence sur le chemin des derniers rounds. « Si nous pouvions recevoir les Nîmois en étant à égalité de points avec eux… » L’entraîneur messin voyait petit. Vendredi prochain, son équipe accueillera les Gardois nantie de cinq unités de plus qu’eux au compteur. Une victoire inespérée à Istres, avant-hier, est passée par là.
GRAND ANGLE
Combiné à la déroute de Nîmes, battu par Tours après avoir pourtant mené de deux buts, ce troisième succès à l’extérieur remporté par les Grenats leur offre un confort comptable aussi inattendu que précieux.
Il faut en effet rappeler que deux journées de championnat plus tôt, au soir de leur défaite à Sedan, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers occupaient la place de premier relégable, avec un point de retard sur l’adversaire invité à tirer le rideau de la saison à Saint-Symphorien. Le sursaut de Vannes, vainqueur au Havre vendredi et néo dix-huitième, ne change rien à l’avantage présenté par le camp messin à l’heure de l’avant-dernière journée de championnat.
Aujourd’hui premier non relégable, avec respectivement quatre et cinq points d’avance sur ses deux poursuivants directs, Metz à son destin en main. Il lui reste deux matches pour signer cette victoire qui assurerait sa présence sur le futur calendrier de Ligue 2.
L’atout psychologique
L’idéal consisterait à ajouter ces trois points synonymes de délivrance au plus tôt. En l’occurrence dès vendredi prochain, face à Nîmes, histoire d’éviter de jouer sa survie à Evian, une semaine plus tard. Le combat entre les deux adversaires a d’ailleurs déjà débuté. Et à l’heure où sera donné le coup d’envoi de l’épreuve finale, les Messins partiront avec des armes supplémentaires.
D’ordre psychologiques : avant-hier, en revenant au score et en arrachant la victoire dans le temps additionnel, Metz s’est donné les moyens d’aborder sa prochaine échéance avec un mental aiguisé comme une lame. Tout l’inverse des Nîmois, renversés par une formation tourangelle qui n’avait pourtant rien à gagner sur la pelouse du stade des Costières.
Une semaine plus tôt, les Provençaux s’étaient déjà inclinés à Vannes. Et là aussi, après avoir mené au score… Difficile d’imaginer que ces deux contre-performances ne pèsent pas dans les têtes des joueurs de Thierry Froger au moment de pénétrer sur la pelouse de Saint-Symphorien.
Et l’atout maison ?
Reste maintenant à savoir comment les Messins, eux, géreront leur dernière apparition de la saison à domicile. Le film de ses récentes prestations invite ici à un certain optimisme.
Bourreaux parfois séduisants de Boulogne-sur-Mer (3-1), les hommes de Dominique Bijotat ont récidivé la semaine passée en s’imposant face au Havre (2-0), témoignant d’une assurance nouvelle.
Mais celle-ci est encore trop fraîche - comme l’image de la défaite face à Grenoble - pour la considérer comme inébranlable et envisager la venue de Nîmes comme une simple formalité. La tonalité générale du discours messin, avant-hier, après le coup de sifflet final au Parsemain, est venue le souligner : « Rien n’est fait ».
La prudence, le plus court chemin vers le soulagement ? Réponse imminente.
Cédric BROUT.
Une bonne foi pour toutes
Des jours, des semaines, des mois d’attente bercés par la seule incertitude entourant l’avenir de la maison grenat. Jusqu’à ce vendredi 13 mai 2011. En Provence, le FC Metz a glané bien plus que les trois points liés à cette victoire remportée à la sueur de ses fronts. Pour la première fois de la saison, l’équipe de Dominique Bijotat a, en effet, quitté la scène en sachant que sa prochaine réapparition pourrait lui permettre d’enterrer définitivement les doutes et les craintes suscitées par le scénario catastrophe d’une relégation en National. A une condition, une seule. Gagner, dès vendredi, face à Nîmes, histoire d’écourter un suspense qui n’a que trop duré. Aux Messins de ne pas être effrayés par le devoir. Car c’est bel et bien de devoir qu’il s’agit. En finir avec l’angoisse et offrir la délivrance à leur public et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont traversé la saison en jetant un regard inquiet sur le classement de la Ligue 2. Vendredi soir, les Messins auront l’occasion de rassurer tout le monde, y compris eux-mêmes. Alors une bonne foi pour toutes...
C. B.
fc metz express
Tableau de bord. Hier : séance de décrassage pour les joueurs revenus d’Istres dans la nuit de vendredi à samedi. Aujourd’hui : repos. Demain : une séance d’entraînement à 9h30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Istres - Metz (36 e journée de Ligue 2), vendredi 13 mai : 2-3. A suivre : Metz - Nîmes (37 e journée de L2), vendredi 20 mai à 20h30 ; Evian-Thonon - Metz (38 e et dernière journée de championnat), vendredi 27 mai à 20h30.
A l’infirmerie. La saison est terminée pour Gaëtan Bussmann (genou). Rudy Gestede, Nuno Frechaut, en phase de reprise, s’entraînent encore à l’écart du groupe. Peu de chance de les voir renfiler le maillot grenat d’ici à la fin de la saison, tout comme Tenema N’Diaye, blessé.
Suspendu. Aucun.
L’anecdote du jour. Mieux que Cissé. Mathieu Duhamel conserve la tête du classement des buteurs messins. L’attaquant a signé sa neuvième réalisation vendredi, sur la pelouse d’Istres. Il a d’ores et déjà fait mieux que Papiss Cissé, meilleur buteur au terme de la saison écoulée, avec huit buts à son actif avant son départ pour Fribourg durant la trêve hivernale.
CFA : Metz sur la fin
Deux semaines après un probant succès à Drancy, les Grenats ont réédité leur exploit à l’occasion du deuxième volet de leur trilogie des déplacements séquanodionysiens. Dans une rencontre au cours de laquelle les occasions ne firent pas défaut de part et d’autre, tant les protagonistes furent joueurs, les Messins ouvrirent le score (25 e) sur un magistral coup franc de Reydel. Après que Boulila eut failli lui répondre dans le même registre (34 e), le CMA égalisait juste avant la pause. Boulila débordait sur la droite et, centrait en retrait pour Zelmati dont la reprise d’une dizaine de mètres faisait mouche malgré le tacle désespéré de Kayombo.
Dès la reprise, les locaux faillirent prendre l’avantage sur la tête de Marlet mais le ballon fut renvoyé sur la ligne alors que Cappa était battu (47 e). Cette frayeur passée, les Messins doublèrent la mise. Sur un long dégagement, Keita s’enfonçait sur la droite, avant de servir Méligner devant la surface. La volée enroulée de ce dernier alla se ficher dans le coin gauche d’Amzal (1-2, 50 e). Aubervilliers répondit vite. Dakouri trouvait Boulila à l’entrée de la surface. Sa feinte laissait d’abord sur place son vis à vis puis, sa frappe tendue à ras de terre dans le coin gauche trompait Cappa (2-2, 57 e). Les opportunités allèrent d’un but à l’autre. Boulila et Marlet échouèrent successivement (62 e). Profitant de mauvais alignements de la défense du CMA, Keita se retrouva deux fois en tête à tête avec Amzal (58 e, 81 e). Alors qu’on se dirigeait tout droit vers un nul, les Lorrains raflèrent la mise à cinq minutes de la fin. Sur un nouvel hors jeu mal joué par le CMA, Keita devançait la sortie d’Amzal avant de glisser le ballon dans le but vide.
AUBERVILLIERS - FC METZ : 2-3 (1-1)
Arbitre : M. Dechepy. Buts pour Aubervilliers : Zelmati (44 e), Boulila (57 e); pour Metz : Reydel (25 e), Melgner (50 e), Keita (85 e). Avertissement à Aubervilliers : N’Ganvala (64 e)
AUBERVILLIERS. Amzal – Sidibe, Bisse, Sissoko (Tanzey, 46 e) – Busuttil, Youcef (Dakouri, 46 e), Zelmati, Haderbache (Badaoui, 46 e) – Boulila, Marlet.
FC METZ. Cappa – Kayombo, Reydel, Yi, Diallo (Simpara, 85 e) – Tandjigora, N’Ganvala, Kayombo, Haddadji – Meligner (N’Doye, 73 e), Gestede (Keita, 46 e).
En s’imposant avant-hier à Istres (2-3), le FC Metz s’est ouvert un boulevard royal. A deux journées de la fin du championnat, il possède tous les atouts pour rester en dehors du convoi de la relégation.
Mathieu Duhamel a facilité la tâche messine depuis son arrivée de Troyes en prêt. Buteur à Istres, l’attaquant rêve désormais d’un dénouement heureux, vendredi prochain face à Nîmes. Photo Pascal BROCARD
L’atout comptable
En tout début de semaine, avant de s’imposer face au Havre, Dominique Bijotat s’avançait avec prudence sur le chemin des derniers rounds. « Si nous pouvions recevoir les Nîmois en étant à égalité de points avec eux… » L’entraîneur messin voyait petit. Vendredi prochain, son équipe accueillera les Gardois nantie de cinq unités de plus qu’eux au compteur. Une victoire inespérée à Istres, avant-hier, est passée par là.
GRAND ANGLE
Combiné à la déroute de Nîmes, battu par Tours après avoir pourtant mené de deux buts, ce troisième succès à l’extérieur remporté par les Grenats leur offre un confort comptable aussi inattendu que précieux.
Il faut en effet rappeler que deux journées de championnat plus tôt, au soir de leur défaite à Sedan, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers occupaient la place de premier relégable, avec un point de retard sur l’adversaire invité à tirer le rideau de la saison à Saint-Symphorien. Le sursaut de Vannes, vainqueur au Havre vendredi et néo dix-huitième, ne change rien à l’avantage présenté par le camp messin à l’heure de l’avant-dernière journée de championnat.
Aujourd’hui premier non relégable, avec respectivement quatre et cinq points d’avance sur ses deux poursuivants directs, Metz à son destin en main. Il lui reste deux matches pour signer cette victoire qui assurerait sa présence sur le futur calendrier de Ligue 2.
L’atout psychologique
L’idéal consisterait à ajouter ces trois points synonymes de délivrance au plus tôt. En l’occurrence dès vendredi prochain, face à Nîmes, histoire d’éviter de jouer sa survie à Evian, une semaine plus tard. Le combat entre les deux adversaires a d’ailleurs déjà débuté. Et à l’heure où sera donné le coup d’envoi de l’épreuve finale, les Messins partiront avec des armes supplémentaires.
D’ordre psychologiques : avant-hier, en revenant au score et en arrachant la victoire dans le temps additionnel, Metz s’est donné les moyens d’aborder sa prochaine échéance avec un mental aiguisé comme une lame. Tout l’inverse des Nîmois, renversés par une formation tourangelle qui n’avait pourtant rien à gagner sur la pelouse du stade des Costières.
Une semaine plus tôt, les Provençaux s’étaient déjà inclinés à Vannes. Et là aussi, après avoir mené au score… Difficile d’imaginer que ces deux contre-performances ne pèsent pas dans les têtes des joueurs de Thierry Froger au moment de pénétrer sur la pelouse de Saint-Symphorien.
Et l’atout maison ?
Reste maintenant à savoir comment les Messins, eux, géreront leur dernière apparition de la saison à domicile. Le film de ses récentes prestations invite ici à un certain optimisme.
Bourreaux parfois séduisants de Boulogne-sur-Mer (3-1), les hommes de Dominique Bijotat ont récidivé la semaine passée en s’imposant face au Havre (2-0), témoignant d’une assurance nouvelle.
Mais celle-ci est encore trop fraîche - comme l’image de la défaite face à Grenoble - pour la considérer comme inébranlable et envisager la venue de Nîmes comme une simple formalité. La tonalité générale du discours messin, avant-hier, après le coup de sifflet final au Parsemain, est venue le souligner : « Rien n’est fait ».
La prudence, le plus court chemin vers le soulagement ? Réponse imminente.
Cédric BROUT.
Une bonne foi pour toutes
Des jours, des semaines, des mois d’attente bercés par la seule incertitude entourant l’avenir de la maison grenat. Jusqu’à ce vendredi 13 mai 2011. En Provence, le FC Metz a glané bien plus que les trois points liés à cette victoire remportée à la sueur de ses fronts. Pour la première fois de la saison, l’équipe de Dominique Bijotat a, en effet, quitté la scène en sachant que sa prochaine réapparition pourrait lui permettre d’enterrer définitivement les doutes et les craintes suscitées par le scénario catastrophe d’une relégation en National. A une condition, une seule. Gagner, dès vendredi, face à Nîmes, histoire d’écourter un suspense qui n’a que trop duré. Aux Messins de ne pas être effrayés par le devoir. Car c’est bel et bien de devoir qu’il s’agit. En finir avec l’angoisse et offrir la délivrance à leur public et à tous ceux qui, de près ou de loin, ont traversé la saison en jetant un regard inquiet sur le classement de la Ligue 2. Vendredi soir, les Messins auront l’occasion de rassurer tout le monde, y compris eux-mêmes. Alors une bonne foi pour toutes...
C. B.
fc metz express
Tableau de bord. Hier : séance de décrassage pour les joueurs revenus d’Istres dans la nuit de vendredi à samedi. Aujourd’hui : repos. Demain : une séance d’entraînement à 9h30.
D’un match à l’autre. Dernier match : Istres - Metz (36 e journée de Ligue 2), vendredi 13 mai : 2-3. A suivre : Metz - Nîmes (37 e journée de L2), vendredi 20 mai à 20h30 ; Evian-Thonon - Metz (38 e et dernière journée de championnat), vendredi 27 mai à 20h30.
A l’infirmerie. La saison est terminée pour Gaëtan Bussmann (genou). Rudy Gestede, Nuno Frechaut, en phase de reprise, s’entraînent encore à l’écart du groupe. Peu de chance de les voir renfiler le maillot grenat d’ici à la fin de la saison, tout comme Tenema N’Diaye, blessé.
Suspendu. Aucun.
L’anecdote du jour. Mieux que Cissé. Mathieu Duhamel conserve la tête du classement des buteurs messins. L’attaquant a signé sa neuvième réalisation vendredi, sur la pelouse d’Istres. Il a d’ores et déjà fait mieux que Papiss Cissé, meilleur buteur au terme de la saison écoulée, avec huit buts à son actif avant son départ pour Fribourg durant la trêve hivernale.
CFA : Metz sur la fin
Deux semaines après un probant succès à Drancy, les Grenats ont réédité leur exploit à l’occasion du deuxième volet de leur trilogie des déplacements séquanodionysiens. Dans une rencontre au cours de laquelle les occasions ne firent pas défaut de part et d’autre, tant les protagonistes furent joueurs, les Messins ouvrirent le score (25 e) sur un magistral coup franc de Reydel. Après que Boulila eut failli lui répondre dans le même registre (34 e), le CMA égalisait juste avant la pause. Boulila débordait sur la droite et, centrait en retrait pour Zelmati dont la reprise d’une dizaine de mètres faisait mouche malgré le tacle désespéré de Kayombo.
Dès la reprise, les locaux faillirent prendre l’avantage sur la tête de Marlet mais le ballon fut renvoyé sur la ligne alors que Cappa était battu (47 e). Cette frayeur passée, les Messins doublèrent la mise. Sur un long dégagement, Keita s’enfonçait sur la droite, avant de servir Méligner devant la surface. La volée enroulée de ce dernier alla se ficher dans le coin gauche d’Amzal (1-2, 50 e). Aubervilliers répondit vite. Dakouri trouvait Boulila à l’entrée de la surface. Sa feinte laissait d’abord sur place son vis à vis puis, sa frappe tendue à ras de terre dans le coin gauche trompait Cappa (2-2, 57 e). Les opportunités allèrent d’un but à l’autre. Boulila et Marlet échouèrent successivement (62 e). Profitant de mauvais alignements de la défense du CMA, Keita se retrouva deux fois en tête à tête avec Amzal (58 e, 81 e). Alors qu’on se dirigeait tout droit vers un nul, les Lorrains raflèrent la mise à cinq minutes de la fin. Sur un nouvel hors jeu mal joué par le CMA, Keita devançait la sortie d’Amzal avant de glisser le ballon dans le but vide.
AUBERVILLIERS - FC METZ : 2-3 (1-1)
Arbitre : M. Dechepy. Buts pour Aubervilliers : Zelmati (44 e), Boulila (57 e); pour Metz : Reydel (25 e), Melgner (50 e), Keita (85 e). Avertissement à Aubervilliers : N’Ganvala (64 e)
AUBERVILLIERS. Amzal – Sidibe, Bisse, Sissoko (Tanzey, 46 e) – Busuttil, Youcef (Dakouri, 46 e), Zelmati, Haderbache (Badaoui, 46 e) – Boulila, Marlet.
FC METZ. Cappa – Kayombo, Reydel, Yi, Diallo (Simpara, 85 e) – Tandjigora, N’Ganvala, Kayombo, Haddadji – Meligner (N’Doye, 73 e), Gestede (Keita, 46 e).
