R.L. 28/05 : Fallait pas l’inviter !
Publié : 28 mai 2011, 08:31
Fallait pas l’inviter !

Kalidou Koulibaly (ici à la lutte avec Yannick Sagbo) et les Messins ont achevé leur pénible saison sur un festival offensif. Photo AFP
Dans un match sans enjeu, le dernier de la saison, Metz a longtemps tenu tête à Evian-Thonon-Gaillard, sacré, hier soir, champion de France de Ligue 2.
Bienvenue à Evian ! Non. Bienvenue à Thonon ! Non. Bienvenue à Gaillard, alors ! Non, non et non. Bienvenue à Annecy et à son très athlétique Parc des Sports, abri de fortune pour un club que l’on dit très fortuné. Hier, en quittant cette enceinte couverte de rose, le quidam se sentait comme purifié.
De notre envoyé spécial à Annecy
Peut-être en raison de tous ces stands vantant les mérites des produits laitiers estampillés Danone (sponsor principal du club), de toute cette Evian coulant à flots. Et c’est peut-être bien cette atmosphère de cure thermale qui a dopé le patient messin, guéri de tant de tourments avant ce déplacement vivifiant en Haute-Savoie…
Dénué d’intérêt sportif mais exacerbé de passion vu d’Evian-Thonon-Gaillard, cet affrontement crépusculaire devait déboucher sur une grande fête. Celle célébrant la première ascension dans l’élite française de ce club jusqu’alors méconnu de tous. Invités VIP (Aimé Jacquet, l’acteur André Dussolier), stade rempli jusqu’à la gueule, tribune de presse débordant d’observateurs, feux d’artifices tapissant le ciel haut-savoyard, tout était réuni pour faire de ce 27 mai 2011 un jour historique dans l’histoire de ce département. Tout ou presque…
« Nous souhaitons finir sur une bonne note, ne pas envoyer au feu notre deuxième partie de saison », déclarait avant les débats Dominique Bijotat. Ses hommes ont entendu sa doléance, du moins l’espace d’une première mi-temps parfaitement maîtrisé…
Décomplexés, délestés de pression pour la première fois de la saison, les partenaires de Ludovic Guerriero dégageaient une assurance gênante pour cet adversaire nerveux. Sur la lignée de leur fin de saison tonitruante, ils profitaient de la technicité de Mahamane Traoré pour retarder l’évidence. Le Malien ouvrait pour Diafra Sakho, lequel trompait Quentin Westberg d’une frappe logée en pleine lucarne (0-1, 17 e). C’est beau un stade médusé. Même la mascotte Danonino (oui, nous sommes bien sûr les terres de Danone) faisait grise mine…
« On est en Ligue 2… »
Est-ce l’écho de ce public bruyant à la mi-temps qui réveillait les hommes de Bernard Casoni, toujours est-il que le retour des vestiaires s’annonçait fatal pour les hôtes. Angoula, d’une tête pleine de hargne sur corner, rétablissait la parité (1-1, 47 e). Deux minutes plus tard, Mmadi délivrait les siens en profitant de la passivité messine. Et 1, et 2, et 2 à 2… Odegaard, très discret sur son côté droit, s’amusait encore de la lucarne du malheureux Westberg (2-2, 60 e).
Bien entendu, la soif de reconnaissance de ce promu en Ligue 1 pesait de tout son poids en fin de rencontre. La tête de Saad, à la réception d’un coup franc de Berigaud, enthousiasmait tout un peuple (3-2, 64 e). Avant qu’Adnane n’inscrive son nom au générique final (4-2, 71 e).
« On est en Ligue 1, on est en Ligue 1 », reprenait en chœur cette joyeuse assemblée. « On est en Ligue 2, on est en Ligue 2 » devait être la petite musique intérieure de Diafra Sakho, auteur d’un doublé pour l’honneur. Finalement, tout le monde est heureux. Evian-Thonon -Gaillard de s’affranchir de sa sobriété habituelle pour goûter à l’ivresse d’un titre de champion de Ligue 2. Et Metz de boucler son exercice la tête haute.
Jean-Michel CAVALLI.
Sakho voit double

Pour ce qui a peut-être été sa dernière sortie sous les couleurs de Metz, Mahamane Traoré s’est une fois de plus montré à son avantage. Photo MAXPPP
EN VUE
Mahamane Traoré. Le baromètre du milieu de terrain messin est abonné à cette rubrique. Et c’est amplement mérité. Clairvoyant sur l’ouverture du score, créatif et combatif, il a été, en cette fin de saison, la clé de voûte du dispositif tactique mis en place par Dominique Bijotat.
Kalidou Koulibaly. À lui seul, il n’a pas été en mesure de colmater toutes les brèches aperçues dans "sa" défense. Son engagement, la justesse de son placement et son impact athlétique ont toutefois préservé son équipe en première mi-temps. Par la suite, la tâche s’annonçait insurmontable…
DANS L’OMBRE
Alexander Odegaard. Cet éclair de génie sur son but en deuxième mi-temps ne saurait totalement illuminer sa prestation. Discret, même terne, le milieu de terrain norvégien a très peu pesé sur les débats. Peut-être un manque de rythme…
Kévin Diaz. Moins incisif qu’à l’accoutumée, ce contexte dénué d’enjeu n’a pas servi ses intérêts. Sa prestation, teintée de choix hasardeux et de dribbles inachevés, a pris fin avec son remplacement logique.
Romain Métanire. Inutile d’accabler ce jeune réserviste, appelé à suppléer Adama Tamboura, suspendu. Dans cette ambiance surchauffée, le latéral a souffert, et plus particulièrement au plus fort de la domination haut-savoyarde, en seconde mi-temps. Coupable d’une faute de placement sur le but de Mmadi qui vivait sa première titularisation en Ligue 2.
PAROLES, PAROLES
Dominique Bijotat (entraîneur du FC Metz). « Ce soir, les portes étaient grandes ouvertes… Il y a eu trop de lacunes pour espérer quoi que ce soit. Nous ne sommes pas parvenus à trouver l’équilibre attaque-défense. Finalement, ce dernier match est révélateur. Je tiens à saluer Evian qui mérite amplement son accession. Cette équipe a été la plus régulière cette saison, je lui souhaite du courage dans les joutes délicates de la Ligue 1. »
Bernard Serin (président du FC Metz). « C’était Noël avant l’heure pour Evian, on leur a fait de beaux cadeaux. Par contre, l’enseignement positif réside dans notre attaque, qui s’est révélée en cette fin de championnat. Si cela donne envie cette ambiance d’accession ? Bien entendu, mais la saison prochaine sera encore compliquée avec notamment deux équipes à fort potentiel qui descendront de Ligue 1. »
TEMPS ADDITIONNEL
Vacances. Dominique Bijotat a levé le voile sur sa destination de vacances. Rien d’exotique ni de dépaysant : « Je vais retrouver le calme en famille. Après une saison aussi difficile, cela va me procurer un grand bien. »

L’HOMME DU MATCH
Diafra Sakho. En l’absence de Mathieu Duhamel, c’est à lui que revenait le soin de dynamiter l’une des défenses les moins permissives du championnat. Décomplexé, culotté et entreprenant dans ses appels, Diafra Sakho a réalisé une première mi-temps pleine, ponctué d’un but spectaculaire (16 e). Contrairement à son registre habituel, il a cette fois contenu sa générosité pour se montrer plus soigneux dans ses courses. Et c’est tout en finesse, après avoir éliminé le portier haut-savoyard, qu’il s’est fendu d’un doublé. En net progrès.

J.-M. C.
Duhamel, c’est presque fait
Bernard Serin, Joël Muller et même Carlo Molinari, soit l’ensemble de la direction du club messin, ont fait, hier, le déplacement en Haute-Savoie. Cela n’a pas empêché ce petit monde de suivre, à distance, l’évolution du dossier Mathieu Duhamel. Et une très bonne nouvelle pourrait parvenir aux décideurs ces prochaines heures : « C’est fait à 99% », a laissé entrendre le directeur sportif messin. L’attaquant de vingt-sept ans a entre les mains un contrat de trois ans, avec un salaire revu à la hausse. A priori, il ne manque que son paraphe au bas de ce document tant désiré par toutes les composantes du FC Metz...
Metz : un rôle d’arbitre (CFA)
Le match.Red Star : 3 e avec 90 pts (16v, 11n, 4d) ; dernier match : nul à Villemomble (0-0). FC Metz: 4 e avec 83 pts (14v, 10n, 7d) ; dernier match : victoire face à Noisy-le-Sec (3-0).
L’enjeu. Le championnat touche à sa fin mais les Messins ont encore une belle rencontre à disputer aujourd’hui au Red Star. Si côté mosellan la partie ne présente plus aucun enjeu, la place en demi-finale des équipes réserves étant d’ores et déjà acquise, l’adversaire, lui, a encore un beau coup à faire. Troisièmes au général avec seulement trois points de retard sur le premier, Quevilly, les Audoniens se doivent, en effet, de l’emporter face à Metz s’ils veulent espérer accéder au National. Les Messins vont toutefois pouvoir profiter de ce match pour préparer leur grand rendez-vous de mardi prochain au Stade Saint-Symphorien.
L’avis de l’entraîneur, José Pinot : « On va chez une équipe qui a encore quelque chose à jouer. Le Red Star doit absolument nous battre s’il veut espérer atteindre le National. Le 8 août, quand on avait fait 2-2 contre eux, on ne s’attendait pas à jouer ce rôle-là aujourd’hui. Le rang qu’on occupe est très intéressant. »
L’effectif. Privé de plusieurs éléments dont Romain Métanire et Teddy Kayombo retenus au niveau supérieur par Dominique Bijotat pour le déplacement à Evian, José Pinot dispose, lui, d’un groupe de 13 joueurs pour aller affronter le Red Star dans sa cour.
Le groupe : M’Fa – Reydel, Méligner, Diallo, Walter – Wang Chu, Yi Teng, N’Ganvala, Haddadji, Tandjigora – Keita, N’Doye, Simpara.
Red Star - FC Metz (18h)

Kalidou Koulibaly (ici à la lutte avec Yannick Sagbo) et les Messins ont achevé leur pénible saison sur un festival offensif. Photo AFP
Dans un match sans enjeu, le dernier de la saison, Metz a longtemps tenu tête à Evian-Thonon-Gaillard, sacré, hier soir, champion de France de Ligue 2.
Bienvenue à Evian ! Non. Bienvenue à Thonon ! Non. Bienvenue à Gaillard, alors ! Non, non et non. Bienvenue à Annecy et à son très athlétique Parc des Sports, abri de fortune pour un club que l’on dit très fortuné. Hier, en quittant cette enceinte couverte de rose, le quidam se sentait comme purifié.
De notre envoyé spécial à Annecy
Peut-être en raison de tous ces stands vantant les mérites des produits laitiers estampillés Danone (sponsor principal du club), de toute cette Evian coulant à flots. Et c’est peut-être bien cette atmosphère de cure thermale qui a dopé le patient messin, guéri de tant de tourments avant ce déplacement vivifiant en Haute-Savoie…
Dénué d’intérêt sportif mais exacerbé de passion vu d’Evian-Thonon-Gaillard, cet affrontement crépusculaire devait déboucher sur une grande fête. Celle célébrant la première ascension dans l’élite française de ce club jusqu’alors méconnu de tous. Invités VIP (Aimé Jacquet, l’acteur André Dussolier), stade rempli jusqu’à la gueule, tribune de presse débordant d’observateurs, feux d’artifices tapissant le ciel haut-savoyard, tout était réuni pour faire de ce 27 mai 2011 un jour historique dans l’histoire de ce département. Tout ou presque…
« Nous souhaitons finir sur une bonne note, ne pas envoyer au feu notre deuxième partie de saison », déclarait avant les débats Dominique Bijotat. Ses hommes ont entendu sa doléance, du moins l’espace d’une première mi-temps parfaitement maîtrisé…
Décomplexés, délestés de pression pour la première fois de la saison, les partenaires de Ludovic Guerriero dégageaient une assurance gênante pour cet adversaire nerveux. Sur la lignée de leur fin de saison tonitruante, ils profitaient de la technicité de Mahamane Traoré pour retarder l’évidence. Le Malien ouvrait pour Diafra Sakho, lequel trompait Quentin Westberg d’une frappe logée en pleine lucarne (0-1, 17 e). C’est beau un stade médusé. Même la mascotte Danonino (oui, nous sommes bien sûr les terres de Danone) faisait grise mine…
« On est en Ligue 2… »
Est-ce l’écho de ce public bruyant à la mi-temps qui réveillait les hommes de Bernard Casoni, toujours est-il que le retour des vestiaires s’annonçait fatal pour les hôtes. Angoula, d’une tête pleine de hargne sur corner, rétablissait la parité (1-1, 47 e). Deux minutes plus tard, Mmadi délivrait les siens en profitant de la passivité messine. Et 1, et 2, et 2 à 2… Odegaard, très discret sur son côté droit, s’amusait encore de la lucarne du malheureux Westberg (2-2, 60 e).
Bien entendu, la soif de reconnaissance de ce promu en Ligue 1 pesait de tout son poids en fin de rencontre. La tête de Saad, à la réception d’un coup franc de Berigaud, enthousiasmait tout un peuple (3-2, 64 e). Avant qu’Adnane n’inscrive son nom au générique final (4-2, 71 e).
« On est en Ligue 1, on est en Ligue 1 », reprenait en chœur cette joyeuse assemblée. « On est en Ligue 2, on est en Ligue 2 » devait être la petite musique intérieure de Diafra Sakho, auteur d’un doublé pour l’honneur. Finalement, tout le monde est heureux. Evian-Thonon -Gaillard de s’affranchir de sa sobriété habituelle pour goûter à l’ivresse d’un titre de champion de Ligue 2. Et Metz de boucler son exercice la tête haute.
Jean-Michel CAVALLI.
Sakho voit double

Pour ce qui a peut-être été sa dernière sortie sous les couleurs de Metz, Mahamane Traoré s’est une fois de plus montré à son avantage. Photo MAXPPP
EN VUE
Mahamane Traoré. Le baromètre du milieu de terrain messin est abonné à cette rubrique. Et c’est amplement mérité. Clairvoyant sur l’ouverture du score, créatif et combatif, il a été, en cette fin de saison, la clé de voûte du dispositif tactique mis en place par Dominique Bijotat.
Kalidou Koulibaly. À lui seul, il n’a pas été en mesure de colmater toutes les brèches aperçues dans "sa" défense. Son engagement, la justesse de son placement et son impact athlétique ont toutefois préservé son équipe en première mi-temps. Par la suite, la tâche s’annonçait insurmontable…
DANS L’OMBRE
Alexander Odegaard. Cet éclair de génie sur son but en deuxième mi-temps ne saurait totalement illuminer sa prestation. Discret, même terne, le milieu de terrain norvégien a très peu pesé sur les débats. Peut-être un manque de rythme…
Kévin Diaz. Moins incisif qu’à l’accoutumée, ce contexte dénué d’enjeu n’a pas servi ses intérêts. Sa prestation, teintée de choix hasardeux et de dribbles inachevés, a pris fin avec son remplacement logique.
Romain Métanire. Inutile d’accabler ce jeune réserviste, appelé à suppléer Adama Tamboura, suspendu. Dans cette ambiance surchauffée, le latéral a souffert, et plus particulièrement au plus fort de la domination haut-savoyarde, en seconde mi-temps. Coupable d’une faute de placement sur le but de Mmadi qui vivait sa première titularisation en Ligue 2.
PAROLES, PAROLES
Dominique Bijotat (entraîneur du FC Metz). « Ce soir, les portes étaient grandes ouvertes… Il y a eu trop de lacunes pour espérer quoi que ce soit. Nous ne sommes pas parvenus à trouver l’équilibre attaque-défense. Finalement, ce dernier match est révélateur. Je tiens à saluer Evian qui mérite amplement son accession. Cette équipe a été la plus régulière cette saison, je lui souhaite du courage dans les joutes délicates de la Ligue 1. »
Bernard Serin (président du FC Metz). « C’était Noël avant l’heure pour Evian, on leur a fait de beaux cadeaux. Par contre, l’enseignement positif réside dans notre attaque, qui s’est révélée en cette fin de championnat. Si cela donne envie cette ambiance d’accession ? Bien entendu, mais la saison prochaine sera encore compliquée avec notamment deux équipes à fort potentiel qui descendront de Ligue 1. »
TEMPS ADDITIONNEL
Vacances. Dominique Bijotat a levé le voile sur sa destination de vacances. Rien d’exotique ni de dépaysant : « Je vais retrouver le calme en famille. Après une saison aussi difficile, cela va me procurer un grand bien. »

L’HOMME DU MATCH
Diafra Sakho. En l’absence de Mathieu Duhamel, c’est à lui que revenait le soin de dynamiter l’une des défenses les moins permissives du championnat. Décomplexé, culotté et entreprenant dans ses appels, Diafra Sakho a réalisé une première mi-temps pleine, ponctué d’un but spectaculaire (16 e). Contrairement à son registre habituel, il a cette fois contenu sa générosité pour se montrer plus soigneux dans ses courses. Et c’est tout en finesse, après avoir éliminé le portier haut-savoyard, qu’il s’est fendu d’un doublé. En net progrès.

J.-M. C.
Duhamel, c’est presque fait
Bernard Serin, Joël Muller et même Carlo Molinari, soit l’ensemble de la direction du club messin, ont fait, hier, le déplacement en Haute-Savoie. Cela n’a pas empêché ce petit monde de suivre, à distance, l’évolution du dossier Mathieu Duhamel. Et une très bonne nouvelle pourrait parvenir aux décideurs ces prochaines heures : « C’est fait à 99% », a laissé entrendre le directeur sportif messin. L’attaquant de vingt-sept ans a entre les mains un contrat de trois ans, avec un salaire revu à la hausse. A priori, il ne manque que son paraphe au bas de ce document tant désiré par toutes les composantes du FC Metz...
Metz : un rôle d’arbitre (CFA)
Le match.Red Star : 3 e avec 90 pts (16v, 11n, 4d) ; dernier match : nul à Villemomble (0-0). FC Metz: 4 e avec 83 pts (14v, 10n, 7d) ; dernier match : victoire face à Noisy-le-Sec (3-0).
L’enjeu. Le championnat touche à sa fin mais les Messins ont encore une belle rencontre à disputer aujourd’hui au Red Star. Si côté mosellan la partie ne présente plus aucun enjeu, la place en demi-finale des équipes réserves étant d’ores et déjà acquise, l’adversaire, lui, a encore un beau coup à faire. Troisièmes au général avec seulement trois points de retard sur le premier, Quevilly, les Audoniens se doivent, en effet, de l’emporter face à Metz s’ils veulent espérer accéder au National. Les Messins vont toutefois pouvoir profiter de ce match pour préparer leur grand rendez-vous de mardi prochain au Stade Saint-Symphorien.
L’avis de l’entraîneur, José Pinot : « On va chez une équipe qui a encore quelque chose à jouer. Le Red Star doit absolument nous battre s’il veut espérer atteindre le National. Le 8 août, quand on avait fait 2-2 contre eux, on ne s’attendait pas à jouer ce rôle-là aujourd’hui. Le rang qu’on occupe est très intéressant. »
L’effectif. Privé de plusieurs éléments dont Romain Métanire et Teddy Kayombo retenus au niveau supérieur par Dominique Bijotat pour le déplacement à Evian, José Pinot dispose, lui, d’un groupe de 13 joueurs pour aller affronter le Red Star dans sa cour.
Le groupe : M’Fa – Reydel, Méligner, Diallo, Walter – Wang Chu, Yi Teng, N’Ganvala, Haddadji, Tandjigora – Keita, N’Doye, Simpara.
Red Star - FC Metz (18h)