R.L. du 10/07/2011 :Entre ombre et lumière
Publié : 10 juil. 2011, 08:22
Hier à Dillingen, les Messins, quelque peu stéréotypés, ne sont pas parvenus à prendre le meilleur sur le FC Sarrebrück, club de troisième division allemande.
Première convaincante. Avant les débats, Bernard Serin ne tarissait pas d’éloges à l’égard d’Andrea Mutombo, milieu de terrain offensif belge à l’essai hier : « Il est très talentueux. Il n’a que 21 ans mais il a déjà perdu beaucoup de temps avec de multiples changements de club ». Vif, inspiré et remuant, Mutombo – prêté la saison dernière à Saint-Trond par le Standard Liège – a apporté une touche technique salvatrice à ses partenaires. Moins convaincant, l’essai de Nicolas Haquin, attaquant de trente ans qui évoluait la saison dernière à Clermont. Mais il ne s’agit là que de premières impressions…
En progrès. Yohan Betsch, peu sollicité lors des trois sorties précédentes, a fait preuve de clairvoyance au milieu de terrain. Bien placé, son volume de jeu a soulagé l’entre-jeu. Premier choix de la défense messine dans la relance, il a offert de la profondeur alors que son équipe sombrait dans des actions stéréotypées. L’autre motif de satisfaction est énoncé par Dominique Bijotat : « Romain Métanire, auteur d’une très bonne prestation. Il est monté d’un niveau certain depuis le début de la préparation ».
Bruce très puissant. Bruce Abdoulaye a dirigé d’une main de fer la défense messine. L’ancien clermontois a comblé les carences de Fallou Diagne et offert quelques jaillissements décisifs. Un solide pilier pour une arrière-garde messine qui sera privée, en début de championnat, de Kalidou Koulibaly.
Orageux
Manque de créativité. Est-ce la rudesse de la préparation foncière consentie ces dernières semaines qui se fait ressentir chez les Messins ? Toujours est-il qu’hier, les hommes de Dominique Bijotat ont peiné dans le dernier geste. En cause, une animation offensive dénuée d’imagination. A l’exception de Mutombo, le jeu messin a manqué d’hommes de percussion. Oumar Pouye n’a pas apporté le tonus escompté en deuxième mi-temps. Seul Yéni N’Gbakoto a, par moments, offert quelques raids solitaires rafraîchissants.
Défense en rodage. Les velléités du FC Sarrebrück, club de troisième division allemande, ont parfois mis dans l’embarras la défense messine. Pourtant, l’arrière-garde semble s’être trouvé un patron en la personne de Bruce Abdoulaye, précieux dans sa lecture du jeu et dans son sens du replacement. Seulement, les relances hasardeuses de Diagne Fallou ont fragilisé les fondations messines. Tout comme un « manque d’engagement », de l’aveu de Dominique Bijotat, sur les phases arrêtées. En témoigne l’ouverture du score allemande sur corner, ce qui porte à trois le nombre de buts encaissés dans ce domaine depuis le début de la campagne amicale. L’entrée en jeu tardive de Stéphane Borbiconi a finalement apporté un supplément de sérénité au rideau défensif mosellan.
Chaînon manquant. Si Metz affiche actuellement un collectif homogène, un chaînon important manque encore. Hier, et plus particulièrement en deuxième mi-temps, l’absence d’un leader technique, capable d’assurer l’interface entre le milieu et l’attaque, a fait défaut. Oumar N’Diaye, en dépit d’un but plein de maîtrise (41 e), ne semble pas disposer à assurer cette tâche délicate, rare et recherchée… Où l’on reparle de Mahamane Traoré, le Niçois qui avait fait tant de bien dans ce domaine en fin de saison dernière : « Le repreneur officiel de l’OGC Nice prendra ses fonctions lundi et là, nous aurons un interlocuteur pour avancer sur ce dossier », précisait Bernard Serin.
Jean-Michel CAVALLI.
Première convaincante. Avant les débats, Bernard Serin ne tarissait pas d’éloges à l’égard d’Andrea Mutombo, milieu de terrain offensif belge à l’essai hier : « Il est très talentueux. Il n’a que 21 ans mais il a déjà perdu beaucoup de temps avec de multiples changements de club ». Vif, inspiré et remuant, Mutombo – prêté la saison dernière à Saint-Trond par le Standard Liège – a apporté une touche technique salvatrice à ses partenaires. Moins convaincant, l’essai de Nicolas Haquin, attaquant de trente ans qui évoluait la saison dernière à Clermont. Mais il ne s’agit là que de premières impressions…
En progrès. Yohan Betsch, peu sollicité lors des trois sorties précédentes, a fait preuve de clairvoyance au milieu de terrain. Bien placé, son volume de jeu a soulagé l’entre-jeu. Premier choix de la défense messine dans la relance, il a offert de la profondeur alors que son équipe sombrait dans des actions stéréotypées. L’autre motif de satisfaction est énoncé par Dominique Bijotat : « Romain Métanire, auteur d’une très bonne prestation. Il est monté d’un niveau certain depuis le début de la préparation ».
Bruce très puissant. Bruce Abdoulaye a dirigé d’une main de fer la défense messine. L’ancien clermontois a comblé les carences de Fallou Diagne et offert quelques jaillissements décisifs. Un solide pilier pour une arrière-garde messine qui sera privée, en début de championnat, de Kalidou Koulibaly.
Orageux
Manque de créativité. Est-ce la rudesse de la préparation foncière consentie ces dernières semaines qui se fait ressentir chez les Messins ? Toujours est-il qu’hier, les hommes de Dominique Bijotat ont peiné dans le dernier geste. En cause, une animation offensive dénuée d’imagination. A l’exception de Mutombo, le jeu messin a manqué d’hommes de percussion. Oumar Pouye n’a pas apporté le tonus escompté en deuxième mi-temps. Seul Yéni N’Gbakoto a, par moments, offert quelques raids solitaires rafraîchissants.
Défense en rodage. Les velléités du FC Sarrebrück, club de troisième division allemande, ont parfois mis dans l’embarras la défense messine. Pourtant, l’arrière-garde semble s’être trouvé un patron en la personne de Bruce Abdoulaye, précieux dans sa lecture du jeu et dans son sens du replacement. Seulement, les relances hasardeuses de Diagne Fallou ont fragilisé les fondations messines. Tout comme un « manque d’engagement », de l’aveu de Dominique Bijotat, sur les phases arrêtées. En témoigne l’ouverture du score allemande sur corner, ce qui porte à trois le nombre de buts encaissés dans ce domaine depuis le début de la campagne amicale. L’entrée en jeu tardive de Stéphane Borbiconi a finalement apporté un supplément de sérénité au rideau défensif mosellan.
Chaînon manquant. Si Metz affiche actuellement un collectif homogène, un chaînon important manque encore. Hier, et plus particulièrement en deuxième mi-temps, l’absence d’un leader technique, capable d’assurer l’interface entre le milieu et l’attaque, a fait défaut. Oumar N’Diaye, en dépit d’un but plein de maîtrise (41 e), ne semble pas disposer à assurer cette tâche délicate, rare et recherchée… Où l’on reparle de Mahamane Traoré, le Niçois qui avait fait tant de bien dans ce domaine en fin de saison dernière : « Le repreneur officiel de l’OGC Nice prendra ses fonctions lundi et là, nous aurons un interlocuteur pour avancer sur ce dossier », précisait Bernard Serin.
Jean-Michel CAVALLI.