R.L. du 18/07/2011 Bijotat : "Le réveil est douloureux"
Publié : 18 juil. 2011, 07:34
Balayés par Sedan (5-0) samedi, les Messins ont achevé leur campagne amicale de la pire des manières. De quoi agacer leur entraîneur qui refuse cependant de céder au doute.
voilà, c’est fini. Entre le 26 juin et le 16 juillet, le FC Metz a disputé six matches amicaux. Bilan de cette phase de préparation : deux succès face à l’APM Metz (3-0) et Elversberg (3-1), trois nuls contre Differdange (2-2), Sarrebruck (1-1) et Kaiserslautern (1-1), et une défaite, samedi, face à Sedan (0-5), futur camarade de jeu des Messins en Ligue 2.
INTERVIEW
Une humiliation en guise d’épilogue qui interpelle à seulement cinq jours de la reprise officielle. Vendredi, sur la pelouse du Havre, pour le compte du premier tour de la Coupe de la Ligue, les Messins repartent en effet en campagne. Eux, qui clament en chœur vouloir s’appuyer sur l’excellent état d’esprit qui a habité le groupe en fin de saison dernière, vont-ils finalement devoir réviser leur répertoire ? « Il vaut mieux prendre une telle déculottée durant la période de préparation plutôt qu’en championnat », lâche Dominique Bijotat.
• Quel sentiment domine après la lourde défaite concédée samedi face à Sedan ? L’inquiétude ou l’agacement ? « Dire que je suis inquiet serait un peu exagéré. Par contre, dire que je suis préoccupé ne fait aucun doute. J’avoue ne pas comprendre pourquoi nous n’avons pas été capables de rentrer dans le match. On a carrément laissé notre adversaire faire ce qu’il voulait. »
• A vos yeux, peut-on parler de faillite collective ? « Oui. Comme je l’ai déjà dit, nous avons tout fait à l’envers durant la première période. Résultat, on s’est fait balayer. Par une belle équipe de Sedan, certes, mais on s’est tout de même fait balayer. »
« Tendance à se laisser aller »
• On vous sent particulièrement contrarié… « Évidemment. Aucun entraîneur au monde ne peut se satisfaire d’une telle prestation. Ce qui m’agace le plus, c’est le comportement de certains joueurs. Ce genre de rencontre doit servir à se montrer, à prouver qu’on revendique sa place au sein de l’équipe. Du coup, je me demande si tous ont bien compris ce que signifie et ce qu’implique le haut niveau… »
• Vous aviez déjà mis le doigt sur ce manque d’implication en avril dernier. Les leçons de la saison dernière n’auraient donc servi à rien ? « Ce n’est pas tout à fait la même chose. Le contexte est différent. Et je n’oublie pas que les premiers matches de préparation ont été plutôt cohérents, notamment en ce qui concerne l’implication et l’engagement. Mais c’est vrai qu’on a encore tendance à se laisser aller. Peut-être fallait-il que le réveil sonne ! Et pour le coup, le réveil est douloureux… »
• Après la rencontre face à Kaiserslautern, vous aviez mis en avant « le cran » dont avait fait preuve votre équipe pour revenir dans le match. Comment expliquez-vous qu’elle n’ait pas été capable de réitérer ce genre de performance ? « C’est surtout l’ampleur du score qui pousse à un tel raisonnement. Car si notre première mi-temps est effectivement très préoccupante, après la pause nous avons proposé un jeu plus cohérent. Les deux buts que nous encaissons découlent de deux erreurs individuelles. On ne peut évidemment pas s’en réjouir, mais il ne s’agit pas non plus de tout jeter à la poubelle. On doit maintenant rapidement se reconcentrer. Ce revers a au moins le mérite de nous rappeler où doit se situer notre niveau d’exigence… »
Jean-Sébastien GALLOIS.
voilà, c’est fini. Entre le 26 juin et le 16 juillet, le FC Metz a disputé six matches amicaux. Bilan de cette phase de préparation : deux succès face à l’APM Metz (3-0) et Elversberg (3-1), trois nuls contre Differdange (2-2), Sarrebruck (1-1) et Kaiserslautern (1-1), et une défaite, samedi, face à Sedan (0-5), futur camarade de jeu des Messins en Ligue 2.
INTERVIEW
Une humiliation en guise d’épilogue qui interpelle à seulement cinq jours de la reprise officielle. Vendredi, sur la pelouse du Havre, pour le compte du premier tour de la Coupe de la Ligue, les Messins repartent en effet en campagne. Eux, qui clament en chœur vouloir s’appuyer sur l’excellent état d’esprit qui a habité le groupe en fin de saison dernière, vont-ils finalement devoir réviser leur répertoire ? « Il vaut mieux prendre une telle déculottée durant la période de préparation plutôt qu’en championnat », lâche Dominique Bijotat.
• Quel sentiment domine après la lourde défaite concédée samedi face à Sedan ? L’inquiétude ou l’agacement ? « Dire que je suis inquiet serait un peu exagéré. Par contre, dire que je suis préoccupé ne fait aucun doute. J’avoue ne pas comprendre pourquoi nous n’avons pas été capables de rentrer dans le match. On a carrément laissé notre adversaire faire ce qu’il voulait. »
• A vos yeux, peut-on parler de faillite collective ? « Oui. Comme je l’ai déjà dit, nous avons tout fait à l’envers durant la première période. Résultat, on s’est fait balayer. Par une belle équipe de Sedan, certes, mais on s’est tout de même fait balayer. »
« Tendance à se laisser aller »
• On vous sent particulièrement contrarié… « Évidemment. Aucun entraîneur au monde ne peut se satisfaire d’une telle prestation. Ce qui m’agace le plus, c’est le comportement de certains joueurs. Ce genre de rencontre doit servir à se montrer, à prouver qu’on revendique sa place au sein de l’équipe. Du coup, je me demande si tous ont bien compris ce que signifie et ce qu’implique le haut niveau… »
• Vous aviez déjà mis le doigt sur ce manque d’implication en avril dernier. Les leçons de la saison dernière n’auraient donc servi à rien ? « Ce n’est pas tout à fait la même chose. Le contexte est différent. Et je n’oublie pas que les premiers matches de préparation ont été plutôt cohérents, notamment en ce qui concerne l’implication et l’engagement. Mais c’est vrai qu’on a encore tendance à se laisser aller. Peut-être fallait-il que le réveil sonne ! Et pour le coup, le réveil est douloureux… »
• Après la rencontre face à Kaiserslautern, vous aviez mis en avant « le cran » dont avait fait preuve votre équipe pour revenir dans le match. Comment expliquez-vous qu’elle n’ait pas été capable de réitérer ce genre de performance ? « C’est surtout l’ampleur du score qui pousse à un tel raisonnement. Car si notre première mi-temps est effectivement très préoccupante, après la pause nous avons proposé un jeu plus cohérent. Les deux buts que nous encaissons découlent de deux erreurs individuelles. On ne peut évidemment pas s’en réjouir, mais il ne s’agit pas non plus de tout jeter à la poubelle. On doit maintenant rapidement se reconcentrer. Ce revers a au moins le mérite de nous rappeler où doit se situer notre niveau d’exigence… »
Jean-Sébastien GALLOIS.