RL du 17/08/2011: Croizet en Terre sainte
Publié : 17 août 2011, 07:04
Titularisé vendredi dernier à Guingamp pour sa première apparition chez les pros, le jeune défenseur messin, Yohan Croizet, a basculé, en quelques heures « dans un autre monde ». Découverte.
Cela n’a pas toujours été facile et je ne compte pas le nombre de fois où j’ai voulu tout plaquer. » Il n’en a rien fait. Yohan Croizet n’a pas baissé les bras. Au contraire. Vendredi dernier, le jeune défenseur, dix-neuf ans, les a levés bien haut dans le ciel guingampais. Pour offrir une passe décisive à Oumar Pouye, synonyme de la première victoire messine cette saison. « Avant la rencontre, j’avais dit à Mathieu Duhamel que j’étais capable de réaliser de longues touches, explique le natif de Sarrebourg. Cela s’est avéré payant, tant mieux… Mais je ne vais pas m’arrêter à ça. La prochaine fois, je tenterai d’être déterminant avec mon pied. »
La prochaine fois ? « Quand le coach le décidera, tranche-t-il. Mon objectif aujourd’hui est de me poser durablement au sein de l’effectif professionnel. Un sacré challenge puisqu’il faut prouver quotidiennement que l’on mérite d’être là. » Là. Sur la pelouse du stade de l’autoroute et sa vue imprenable sur Saint-Symphorien. « J’ai déjà eu l’occasion de fouler cette pelouse deux ou trois fois avec les équipes de jeunes. Mais y jouer avec les pros ce n’est pas la même chose : évidemment, j’en ai très envie. » Et Yohan de croiser les doigts à quelques jours de la réception de Châteauroux. « Pourquoi pas ? Mais honnêtement, le monde ne s’arrêtera pas de tourner si je ne suis pas dans le groupe. »
Un groupe qui l’a « très bien accueilli. Lorsque Patrick Hesse m’a dit que j’allais m’entraîner avec les pros, ce fut une grosse et belle surprise… » La récompense de nombreux sacrifices, d’un travail acharné et de persévérance. « J’ai été repéré par le FC Metz à huit ans alors que je jouais au FC Sarrebourg. J’ai participé à différents tournois avant d’intégrer le centre de préformation à treize ans. » Une grande fierté pour l’adolescent et ses parents, mais aussi un déchirement. « C’est très difficile de quitter sa famille et ses amis. Mais malgré quelques moments difficiles, j’ai su m’adapter à ma nouvelle vie. Au final, j’ai le sentiment d’avoir mûri plus vite. »
« J’ai encore tendance à rêver un peu »
Attaquant de formation, Yohan Croizet a progressivement reculé pour trouver la stabilité au poste de défenseur latéral gauche. « En raison de mon gabarit », explique le jeune homme. Une croissance tardive qui a bien failli lui jouer un vilain tour. « Un an après mon arrivée au FC Metz, les dirigeants n’étaient pas très chauds pour me conserver. Ma taille posait problème . Mon entraîneur, Sébastien Muet, a fait le forcing pour que je reste. » Une heureuse initiative puisque son protégé s’est progressivement affirmé à son poste, devenant même l’une des pierres angulaires des U19 version 2010, vainqueurs de la Coupe Gambardella. « Un excellent souvenir, gravé en nous. Mais aujourd’hui il faut avancer. »
Et travailler, encore et encore. « Physiquement, il y a un monde entre les U19 et la Ligue 2, reconnaît le jeune bachelier. I l me faut aussi améliorer mon replacement car j’ai encore tendance à rêver un peu. »
Mais finalement, aller au bout (tout au bout) de ses rêves, est encore le meilleur moyen de nager dans le bonheur. Nager, l’autre passion de Yohan Croizet. Il aurait même pu faire son trou dans les bassins chlorés. Il a préféré faire le grand plongeon sur le carré vert. « Quand j’ai signé ma première licence au FC Sarrebourg, je savais à peine taper dans un ballon. Aujourd’hui, footballeur, c’est le métier que je veux faire ! » Et pour parvenir à ses fins, Yohan ne compte pas rester les bras Croizet.
Jean-Sébastien GALLOIS.
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Cela n’a pas toujours été facile et je ne compte pas le nombre de fois où j’ai voulu tout plaquer. » Il n’en a rien fait. Yohan Croizet n’a pas baissé les bras. Au contraire. Vendredi dernier, le jeune défenseur, dix-neuf ans, les a levés bien haut dans le ciel guingampais. Pour offrir une passe décisive à Oumar Pouye, synonyme de la première victoire messine cette saison. « Avant la rencontre, j’avais dit à Mathieu Duhamel que j’étais capable de réaliser de longues touches, explique le natif de Sarrebourg. Cela s’est avéré payant, tant mieux… Mais je ne vais pas m’arrêter à ça. La prochaine fois, je tenterai d’être déterminant avec mon pied. »
La prochaine fois ? « Quand le coach le décidera, tranche-t-il. Mon objectif aujourd’hui est de me poser durablement au sein de l’effectif professionnel. Un sacré challenge puisqu’il faut prouver quotidiennement que l’on mérite d’être là. » Là. Sur la pelouse du stade de l’autoroute et sa vue imprenable sur Saint-Symphorien. « J’ai déjà eu l’occasion de fouler cette pelouse deux ou trois fois avec les équipes de jeunes. Mais y jouer avec les pros ce n’est pas la même chose : évidemment, j’en ai très envie. » Et Yohan de croiser les doigts à quelques jours de la réception de Châteauroux. « Pourquoi pas ? Mais honnêtement, le monde ne s’arrêtera pas de tourner si je ne suis pas dans le groupe. »
Un groupe qui l’a « très bien accueilli. Lorsque Patrick Hesse m’a dit que j’allais m’entraîner avec les pros, ce fut une grosse et belle surprise… » La récompense de nombreux sacrifices, d’un travail acharné et de persévérance. « J’ai été repéré par le FC Metz à huit ans alors que je jouais au FC Sarrebourg. J’ai participé à différents tournois avant d’intégrer le centre de préformation à treize ans. » Une grande fierté pour l’adolescent et ses parents, mais aussi un déchirement. « C’est très difficile de quitter sa famille et ses amis. Mais malgré quelques moments difficiles, j’ai su m’adapter à ma nouvelle vie. Au final, j’ai le sentiment d’avoir mûri plus vite. »
« J’ai encore tendance à rêver un peu »
Attaquant de formation, Yohan Croizet a progressivement reculé pour trouver la stabilité au poste de défenseur latéral gauche. « En raison de mon gabarit », explique le jeune homme. Une croissance tardive qui a bien failli lui jouer un vilain tour. « Un an après mon arrivée au FC Metz, les dirigeants n’étaient pas très chauds pour me conserver. Ma taille posait problème . Mon entraîneur, Sébastien Muet, a fait le forcing pour que je reste. » Une heureuse initiative puisque son protégé s’est progressivement affirmé à son poste, devenant même l’une des pierres angulaires des U19 version 2010, vainqueurs de la Coupe Gambardella. « Un excellent souvenir, gravé en nous. Mais aujourd’hui il faut avancer. »
Et travailler, encore et encore. « Physiquement, il y a un monde entre les U19 et la Ligue 2, reconnaît le jeune bachelier. I l me faut aussi améliorer mon replacement car j’ai encore tendance à rêver un peu. »
Mais finalement, aller au bout (tout au bout) de ses rêves, est encore le meilleur moyen de nager dans le bonheur. Nager, l’autre passion de Yohan Croizet. Il aurait même pu faire son trou dans les bassins chlorés. Il a préféré faire le grand plongeon sur le carré vert. « Quand j’ai signé ma première licence au FC Sarrebourg, je savais à peine taper dans un ballon. Aujourd’hui, footballeur, c’est le métier que je veux faire ! » Et pour parvenir à ses fins, Yohan ne compte pas rester les bras Croizet.
Jean-Sébastien GALLOIS.
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