R.L. du 21/08/2011
Publié : 21 août 2011, 07:17
Metz, du fait maison
Battre Châteauroux pour restaurer les fondations de la forteresse de Saint-Symphorien et reconquérir les cœurs grenats. Un pari réussi pour les hommes de Dominique Bijotat, qui pointent désormais à la cinquième place de L2.
Certaines lectures s’avèrent plus agréables que d’autres. Celle du classement de Ligue 2, au lendemain de la quatrième journée (en attendant la dernière rencontre entre Nantes et Guingamp programmée demain), fait partie de cette catégorie. Le FC Metz confortablement installé à la cinquième place du palmarès… Un petit événement !
GRAND ANGLE
« Cela fait un bien fou, sourit David Fleurival. Depuis mon arrivée, je n’avais encore jamais connu ça. » Le milieu de terrain n’est pas le seul. En effet, pour retrouver la trace d’une équipe messine présente dans le quintet de tête du championnat, il faut remonter au 14 mai 2010. Un funeste souvenir, pourtant, puisque les Grenats, quatrièmes, fermaient alors le ban en échouant aux portes de l’élite.
Un bilan toutefois meilleur que celui de l’exercice 2010-2011. Joris Delle en convient. « Nous sommes mieux que l’an passé » , souligne le gardien messin avant d’ajouter : « Mais nous ne sommes pas en sécurité pour autant. » Certes. Il n’empêche, si l’on ne retient, pour le moment, que l’aspect arithmétique de la chose, le FC Metz a fait d’indéniables progrès. Pour mémoire, les hommes de Dominique Bijotat n’étaient jamais parvenus à pointer le bout de leurs crampons au-delà de la seizième place la saison dernière…
Une simple histoire de chiffres ? Sans doute. Mais vendredi soir, le nombre sept était bien sur toutes les lèvres messines. « Nous sommes très heureux de pouvoir compter sept points au bout de quatre matches », a ainsi fait valoir, comme beaucoup de ses joueurs, l’entraîneur lorrain. Et de poursuivre par un rapide calcul de pourcentages. « L’objectif, désormais, est de progresser encore dans le contenu et notamment d’améliorer les 20 % qui ne m’ont pas plu. » Décryptage : les vingt dernières minutes, crispantes, du match face à Châteauroux. « On s’est un peu mis en danger sur la fin, confirme David Fleurival. À l’avenir, il faudra faire preuve d’encore plus de maîtrise. Mais globalement, on progresse. On monte même en puissance. »
« On est dans le vrai »
Et les gammes interprétées par le quatuor offensif messin ne sont évidemment pas étrangères à ce crescendo. Dans la foulée de leur complicité née au crépuscule de la saison dernière, Kevin Diaz, Mahamane Traoré et Mathieu Duhamel ont prouvé, vendredi, tout le bien fondé de la formule revendiquée de longue date par Dominique Bijotat. Et si à leur côté, Oumar Pouye et Yeni N’Gbakoto (auteur d’une entrée en jeu intéressante) doivent encore peaufiner leur partition, l’amalgame semble en bonne voie.
D’autant que l’arrière-garde messine, elle aussi, présente de nouvelles garanties. Cette même défense qui avait fait craindre le pire peu avant l’ouverture du championnat… Aujourd’hui, après quatre journées, le FC Metz n’a encaissé que deux petits buts… et aucun dans le jeu (un coup franc à Tours et un penalty vendredi).
« À Guingamp, nous avions fait preuve d’un état d’esprit irréprochable et d’une grosse solidarité. Cela s’est confirmé face à Châteauroux », observe Mathieu Duhamel, auteur de son premier but en championnat vendredi soir. « Nous avons également bénéficié de ce petit soupçon de réussite qui permet d’avancer », souligne son entraîneur.
« Mais on est dans le vrai, appuie David Fleurival. Ce deuxième succès d’affilée va nous permettre de travailler sereinement cette semaine. » Pour préparer le périlleux déplacement à Sedan. « Pour prendre notre revanche, assure Dominique Bijotat. Une revanche sur nous-mêmes après la fessée reçue en match amical (5-0). »
En attendant, hier sous le soleil de Saint-Symphorien, l’heure était à la lecture de deux best-sellers : des sourires et des hommes. Mais aussi des chiffres et des êtres. Certaines lectures s’avèrent décidément plus agréables que d’autres.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Battre Châteauroux pour restaurer les fondations de la forteresse de Saint-Symphorien et reconquérir les cœurs grenats. Un pari réussi pour les hommes de Dominique Bijotat, qui pointent désormais à la cinquième place de L2.
Certaines lectures s’avèrent plus agréables que d’autres. Celle du classement de Ligue 2, au lendemain de la quatrième journée (en attendant la dernière rencontre entre Nantes et Guingamp programmée demain), fait partie de cette catégorie. Le FC Metz confortablement installé à la cinquième place du palmarès… Un petit événement !
GRAND ANGLE
« Cela fait un bien fou, sourit David Fleurival. Depuis mon arrivée, je n’avais encore jamais connu ça. » Le milieu de terrain n’est pas le seul. En effet, pour retrouver la trace d’une équipe messine présente dans le quintet de tête du championnat, il faut remonter au 14 mai 2010. Un funeste souvenir, pourtant, puisque les Grenats, quatrièmes, fermaient alors le ban en échouant aux portes de l’élite.
Un bilan toutefois meilleur que celui de l’exercice 2010-2011. Joris Delle en convient. « Nous sommes mieux que l’an passé » , souligne le gardien messin avant d’ajouter : « Mais nous ne sommes pas en sécurité pour autant. » Certes. Il n’empêche, si l’on ne retient, pour le moment, que l’aspect arithmétique de la chose, le FC Metz a fait d’indéniables progrès. Pour mémoire, les hommes de Dominique Bijotat n’étaient jamais parvenus à pointer le bout de leurs crampons au-delà de la seizième place la saison dernière…
Une simple histoire de chiffres ? Sans doute. Mais vendredi soir, le nombre sept était bien sur toutes les lèvres messines. « Nous sommes très heureux de pouvoir compter sept points au bout de quatre matches », a ainsi fait valoir, comme beaucoup de ses joueurs, l’entraîneur lorrain. Et de poursuivre par un rapide calcul de pourcentages. « L’objectif, désormais, est de progresser encore dans le contenu et notamment d’améliorer les 20 % qui ne m’ont pas plu. » Décryptage : les vingt dernières minutes, crispantes, du match face à Châteauroux. « On s’est un peu mis en danger sur la fin, confirme David Fleurival. À l’avenir, il faudra faire preuve d’encore plus de maîtrise. Mais globalement, on progresse. On monte même en puissance. »
« On est dans le vrai »
Et les gammes interprétées par le quatuor offensif messin ne sont évidemment pas étrangères à ce crescendo. Dans la foulée de leur complicité née au crépuscule de la saison dernière, Kevin Diaz, Mahamane Traoré et Mathieu Duhamel ont prouvé, vendredi, tout le bien fondé de la formule revendiquée de longue date par Dominique Bijotat. Et si à leur côté, Oumar Pouye et Yeni N’Gbakoto (auteur d’une entrée en jeu intéressante) doivent encore peaufiner leur partition, l’amalgame semble en bonne voie.
D’autant que l’arrière-garde messine, elle aussi, présente de nouvelles garanties. Cette même défense qui avait fait craindre le pire peu avant l’ouverture du championnat… Aujourd’hui, après quatre journées, le FC Metz n’a encaissé que deux petits buts… et aucun dans le jeu (un coup franc à Tours et un penalty vendredi).
« À Guingamp, nous avions fait preuve d’un état d’esprit irréprochable et d’une grosse solidarité. Cela s’est confirmé face à Châteauroux », observe Mathieu Duhamel, auteur de son premier but en championnat vendredi soir. « Nous avons également bénéficié de ce petit soupçon de réussite qui permet d’avancer », souligne son entraîneur.
« Mais on est dans le vrai, appuie David Fleurival. Ce deuxième succès d’affilée va nous permettre de travailler sereinement cette semaine. » Pour préparer le périlleux déplacement à Sedan. « Pour prendre notre revanche, assure Dominique Bijotat. Une revanche sur nous-mêmes après la fessée reçue en match amical (5-0). »
En attendant, hier sous le soleil de Saint-Symphorien, l’heure était à la lecture de deux best-sellers : des sourires et des hommes. Mais aussi des chiffres et des êtres. Certaines lectures s’avèrent décidément plus agréables que d’autres.
Jean-Sébastien GALLOIS.