R.L. 16/12 : Metz, la preuve par cinq ?

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Amsalem
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R.L. 16/12 : Metz, la preuve par cinq ?

Messagepar Amsalem » 16 déc. 2011, 08:10

Metz, la preuve par cinq ?

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S’ils veulent continuer à planer et espérer prendre de la hauteur au classement, Ludovic Guerriero et Mathieu Duhamel doivent passer l’écueil lensois. Photo Pascal BROCARD

Invaincus depuis le 28 octobre, les Messins s’offrent, pour leur dernière sortie de l’année à Saint-Symphorien, une affiche de prestige avec la venue de Lens. Avec un cinquième succès de rang en perspective.

Deux semaines après leur sortie victorieuse sur le Rocher monégasque (0-2), les Messins s’offrent une nouvelle tranche de nostalgie, ce soir, avec la réception de Lens. Car si sur le papier les effluves de Ligue 1 restent grisants, la réalité sportive de ces ex-fidèles clients de l’élite dégage aujourd’hui des saveurs beaucoup plus acres. Aux bords de la relégation en National la saison dernière, le FC Metz a finalement prolongé son bail en Ligue 2 où il a été rejoint par son meilleur ennemi lensois au terme d’un exercice 2010-2011 ponctué par seulement sept petites victoires pour quatorze nuls et dix-sept défaites.

Et à l’heure d’aborder la centième confrontation de leur histoire commune, Messins et Lensois ne sont pas encore parvenus à avancer d’arguments suffisamment solides pour endosser la panoplie de candidat crédible à la remontée en Ligue 1. Mais ils y travaillent. Ainsi, le RC Lens reste sur une série de trois victoires d’affilée qui lui a permis de se donner une grosse bouffée d’oxygène au classement. Qui dit mieux ? Metz et sa séquence de quatre succès de rang en championnat, entrecoupée de deux autres en Coupe de France. Quatre plus deux qui font six…

Septièmes à quatre petits points du podium, les hommes de Dominique Bijotat ont tout à gagner, ce soir, pour leur dernier rendez-vous de l’année à Saint-Symphorien. « Le but est évidemment de poursuivre notre série, souligne l’entraîneur lorrain. Du résultat de ce match dépendra l’éventuelle revalorisation de nos ambitions comptables. » Avant de préciser : « Mais ce qui m’intéresse en premier lieu, c’est d’être ambitieux dans le jeu, de faire preuve de maîtrise et surtout de régularité. » Et ce quatre-vingt-dix minutes et des poussières durant.

« J’ai confiance en mon groupe »

Des ingrédients que les Messins ont encore tendance à incorporer avec parcimonie. La pénible escapade en terre amnévilloise, samedi dernier, en témoigne. « À défaut d’être flamboyants, nous avons su nous montrer réalistes au cours des vingt premières minutes, analyse Dominique Bijotat. Mais c’est vrai qu’à 2-0, nous nous sommes rendus coupables d’un certain relâchement. Je veux croire que le contexte si particulier de la Coupe de France en est la principale raison… Je veux croire également que cela ne sera pas le cas face aux Lensois. J’ai confiance en mon groupe. J’estime qu’il a retenu la leçon et il y a eu une prise de conscience générale des dégâts qu’aurait pu causer cette déconcentration. Si par malheur un résultat négatif venait sanctionner cette rencontre face à Lens, ce ne sera certainement pas à cause d’un nouveau relâchement mais parce que notre adversaire nous aura été supérieur. »

Une formation nordiste dont il se méfie énormément. « Ce club a la culture de la Ligue 1 et surtout des joueurs de talent. Il a peut-être débuté la saison de façon douloureuse, mais aujourd’hui il est à nouveau en pleine confiance et je pense que Lens peut prétendre, à très court terme, jouer la montée. »

D’où la nécessité, impérieuse, d’être capable de mêler l’enthousiasme, la qualité de mouvements et la séduisante animation offensive entrevus face à Amiens et la rigueur et le réalisme aperçus à Monaco. « Si nous parvenons à jouer sur notre vrai potentiel, annonce Dominique Bijotat, alors nous pourrons perturber cette équipe de Lens », qui a si peu souvent réussi aux Lorrains depuis… 1932. Bouleverser cette mauvaise habitude, améliorer les statistiques à domicile (seulement trois succès en huit rencontres de Ligue 2) et enregistrer un cinquième succès d’affilée en championnat : voilà sans doute le plus beau cadeau que Mathieu Duhamel et ses partenaires peuvent offrir au public de Saint-Symphorien pour ce centième anniversaire.

Jean-Sébastien GALLOIS.

Bijotat : « La meilleure équipe possible »

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Mahamane Traoré. Photo Karim SIARI

Pour espérer faire chuter les Lensois, Dominique Bijotat s’appuiera sur un groupe sans grandes surprises.

Mahamane Traoré, le retour. Touché aux ischios-jambiers face à Amiens, le milieu de terrain malien avait manqué le déplacement à Monaco avant d’être ménagé par son entraîneur, samedi dernier à Amnéville. Totalement remis de sa blessure, Mahamane Traoré retrouvera donc naturellement sa place dans le milieu de terrain messin, ce soir face à Lens. « Il a cette faculté d’être le métronome de notre animation offensive lorsqu’il est dans de bonnes dispositions, souligne Dominique Bijotat. Après cette légère coupure, j’espère qu’il sera à son maximum. Mais pour s’exprimer dans les meilleures conditions, il aura besoin d’être entouré de joueurs au maximum de leurs possibilités. »

Autour de lui, l’international malien pourra s’appuyer sur Kévin Diaz – qui devrait débuter dans le couloir droit en raison du forfait d’Oumar Pouye (contracture aux ischos-jambiers) – et sur Pierre Bouby, en net progrès ces dernières semaines, à gauche. Devant, pas de surprise : Mathieu Duhamel tentera d’ajouter au moins une huitième unité à son compteur-buts.

Vers un duo Yohan Betsch - Ludovic Guerriero. Si l’on en croit la mise en place effectuée hier après-midi par Dominique Bijotat, Yohan Betsch et Ludovic Guerriero devraient débuter devant la défense. Cette saison, le duo n’a été aligné qu’à une seule reprise, le 5 novembre dernier sur la pelouse de Boulogne (victoire 0-1). Une configuration qui reléguerait David Fleurival sur le banc, lui qui n’a manqué, cette saison, qu’une seule rencontre en championnat. C’était à Boulogne… Le milieu de terrain était suspendu. Interrogé à ce sujet, Dominique Bijotat a botté en touche, préférant souligner que « la meilleure équipe possible serait alignée » et que les hommes du banc « doivent apporter leur contribution, comme ils le font régulièrement. » En défense, par contre, aucune innovation n’est à prévoir. Le quintet Sissoko - Métanire - Fallou - Koulibaly - Tamboura débutera la rencontre.

Pollet, le lauréat. Côté lensois, Jean-Louis Garcia doit se passer, notamment, des services de Pierre Ducasse (entorse de la cheville) ainsi que de Gabriel Cichero et Geoffrey Kondogbia, suspendus. L’entraîneur lensois pourra tout de même compter sur son capitaine Yohan Démont qui prédit « un match compliqué, face à une belle équipe messine et dans un beau stade. Il faudra être solide avant tout et, sur le peu d’occasions ou de contres que l’on pourrait avoir, essayer de remporter ce match. » Une analyse que partage sans aucun doute le jeune David Pollet, le meilleur buteur du Racing (7 buts), récemment élu joueur du mois de novembre par l’UNFP.

J.-S. G.

L’arbitre

Didier Falcone. Âgé de trente-huit ans, Didier Falcone officie sur les pelouses de Ligue 2 depuis août 2006 et en Ligue 1 depuis août 2008. Ce soir, les Messins le croiseront pour la première fois cette saison, alors que les Lensois, eux, ont déjà été arbitrés par ce dernier le 9 août dernier à l’occasion d’une victoire (1-0) face à Tours pour le compte du deuxième tour de la Coupe de la Ligue. À noter que depuis l’ouverture du championnat de Ligue 2, Didier Falcone a distribué trente-six cartons jaunes et sept rouges en huit rencontres.

La phrase (1)

Une Formule 1. « C’est un peu comme une nouvelle Formule 1 en début de saison. On sent qu’elle a du potentiel mais il y a des réglages à faire. Un coup, c’est le moteur. Une autre fois, l’aérodynamisme, ou encore le châssis. Il faut chercher les réglages, les détails. Il faut trouver un équilibre. […] Je ne me suis pas affolé outre mesure quand les résultats n’étaient pas là. Je ne vais pas maintenant m’exciter, m’enflammer parce que l’on a fait quelques bons résultats. J’attends la confirmation. » Jean-Louis Garcia semble avoir trouvé la bonne carburation puisque son équipe reste sur trois succès d’affilée en Ligue 2. Pour autant, l’entraîneur du RC Lens refuse de sombrer dans un optimisme béat.

La phrase (2)

Émotion. « Pour avoir connu les deux clubs, chacun d’entre eux possède des valeurs qui ressemblent à celles de leur région. À Lens, l’engouement est génial. Être joueur là-bas, ça vous donne des frissons. Et le football, c’est ça, l’émotion qu’il peut y avoir entre un public et une équipe, dans les bons comme dans les mauvais moments. » De Dominique Bijotat à propos de la rencontre de ce soir, la centième opposition entre le RC Lens et le FC Metz.

L’info

Club FC Metz-Moselle. Dans le cadre de l’accord de partenariat liant le FC Metz et sept clubs amateurs mosellans réputés pour la qualité de leur formation et le niveau de leur équipe première et ayant donné naissance au Club FC Metz-Moselle, 400 jeunes effectueront, ce soir à la mi-temps de Metz - Lens, le tour de la pelouse de Saint-Symphorien. Soit 50 licenciés issus du FC Metz, de la RS Magny, de l’APM Metz, de l’EN Saint-Avold, de l’US Forbach, du FC Thionville, du FC Sarrebourg et de l’ASF Sarreguemines 93.

J.-S. G.

FC Metz : Dominique D’Onofrio va succèder à Joël Muller

L’ancien entraîneur du Standard de Liège, Dominique D’Onofrio, devient le nouveau directeur technique du FC Metz. Il sera au match ce soir.

Même si du côté du FC Metz, personne, curieusement, ne souhaite confirmer l‘information – on se demande du reste pourquoi – Dominique D’Onofrio va, et c’était devenu un secret de Polichinelle, rejoindre le club lorrain. L’information, en fait, n’a pas souhaité traverser la frontière. Un peu comme si les journaux belges et les sites web n’étaient pas lisibles depuis la France… Ce qui en gros ne se conçoit qu’en dictature ! Qu’apprend-on chez nos confrères ? Que l’ancien entraîneur du Standard de Liège, deux fois vice champion de Belgique et vainqueur de la Coupe, évoque son avenir, non pas au conditionnel, mais bien au présent… « C’est une opportunité que je ne pouvais pas laisser filer. Le FC Metz est en Ligue 2 mais a l’ambition de retrouver la Ligue 1. », ou encore… « Metz, c’est un magnique défi ». Les dés sont donc jetés et l’intéressé ne s’en cache pas. Du moins du côté de Liège, puisqu’il faut croire que son téléphone ne capte pas les appels venant de l’étranger.

C’est donc acquis, Metz va troquer son directeur sportif actuel, Joël Muller, contre un directeur technique qui sera d’ailleurs présenté à la presse demain matin.

La question qui taraude tous les esprits, et à laquelle nous aurons donc la réponse demain, c’est : quid de Joël Muller ?

Comme on n’imagine pas Bernard Serin vouloir se séparer de lui, deux options semblent peut-être à privilégier :

- Soit l’intéressé prend du recul pour se consacrer, par exemple, au dossier Euro 2016.

- Soit, bien plus probable, ses nouvelles fonctions à la Fédération (il est depuis juin au comité exécutif), l’appellent du côté de la DTN, à Clairefontaine, dont l’organisation est en cours d’évolution.

Réponse dans quelques heures…

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Dominique D’Onofrio. Photo AFP

P. DEL.

Icare
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Re: R.L. 16/12 : Metz, la preuve par cinq ?

Messagepar Icare » 16 déc. 2011, 08:41

Amsalem a écrit :Metz, la preuve par cinq ?

FC Metz : Dominique D’Onofrio va succèder à Joël Muller

L’ancien entraîneur du Standard de Liège, Dominique D’Onofrio, devient le nouveau directeur technique du FC Metz. Il sera au match ce soir.

Même si du côté du FC Metz, personne, curieusement, ne souhaite confirmer l‘information – on se demande du reste pourquoi – Dominique D’Onofrio va, et c’était devenu un secret de Polichinelle, rejoindre le club lorrain. L’information, en fait, n’a pas souhaité traverser la frontière. Un peu comme si les journaux belges et les sites web n’étaient pas lisibles depuis la France… Ce qui en gros ne se c**çoit qu’en dictature ! Qu’apprend-on chez nos confrères ? Que l’ancien entraîneur du Standard de Liège, deux fois vice champion de Belgique et vainqueur de la Coupe, évoque son avenir, non pas au conditionnel, mais bien au présent… « C’est une opportunité que je ne pouvais pas laisser filer. Le FC Metz est en Ligue 2 mais a l’ambition de retrouver la Ligue 1. », ou encore… « Metz, c’est un magnique défi ». Les dés sont donc jetés et l’intéressé ne s’en cache pas. Du moins du côté de Liège, puisqu’il faut croire que son téléphone ne capte pas les appels venant de l’étranger.

P. DEL.
1) Cherchez le dictateur!...

2) L'auteur de l'article semble mal maîtriser la langue française, du moins dans le domaine de la grammaire: il place sur le même plan le conditionnel , qui est un mode et le présent , qui est un temps.


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