R.L. du 17/12/11 : Metz aime le cent
Publié : 17 déc. 2011, 08:07
Le FC Metz s’est adjugé la centième confrontation de son histoire avec le RC Lens, hier, à Saint-Symphorien. Cinquième succès de suite pour Dominique Bijotat et les siens.
Les Messins sont des fêtards et pour une fois, il ne se trouvera personne pour le leur reprocher : après avoir quitté la Grande fête du football mosellan avec un billet pour les 32 es de finale de la Coupe de France, la semaine passée, à Amnéville, cette bande de joyeux lurons a donc prolongé le plaisir hier, en championnat. Au bout d’une nuit glaciale, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers ont mis la main sur la centième confrontation de l’histoire messine face au RC Lens. Une autre fête en quelque sorte. Et sur ce coup, pas de discussion possible, pas de hors-jeu litigieux ou de faveur arbitrale : les deux buts inscrits en première période par Mathieu Duhamel et Pierre Bouby n’ont souffert d’aucune contestation et ils ont suffi aux Messins pour traverser la suite de la soirée sans embrouille.
Avant d’aller boucler l’année du côté d’Angers, mardi, Metz a donc pris soin de soigner son bilan à domicile. Avouons-le, la chose ne paraissait pas aussi simple avant le coup d’envoi. D’une parce que l’adversaire nordiste affichait une santé retrouvée – les Lensois s’étaient imposés lors des trois dernières journées – et de deux parce que Metz n’avait pas vraiment montré le visage d’une équipe conquérante, le week-end passé, à quelques kilomètres de là. Mais la semaine qui s’est écoulée depuis la Coupe de France a visiblement fait son œuvre.
Agacés, sans aucun doute, d’avoir été considérés comme les vilains petits canards, responsables des événements survenus en fin de match sur la pelouse de la cité thermale, deux semaines après en être déjà venus aux mains contre Amiens – après que l’un des leurs ait été agressé, oui, oui, on oublie pas – les joueurs de Dominique Bijotat ont prouvé qu’ils savaient aussi se servir de leurs pieds.
Concernant Mathieu Duhamel, on le savait déjà : hier, l’attaquant messin a néanmoins pris plaisir à le rappeler. A l’issue d’une touche de Romain Métanire mal renvoyée par Pascal Bérenguer, l’attaquant récupérait le ballon et frappait du pied gauche à l’entrée de la surface. Masqué, le gardien lensois était trompé (13 e). Les Messins auraient très vite pu accroître leur avance. Il aura simplement manqué un peu de spontanéité à Pierre Bouby pour reprendre le centre que lui avait adressé Romain Métanire, idéalement décalé dans son couloir par Johan Betsch, impliqué et appliqué tout au long de la rencontre (31 e).
Un bon coup
Mal inspiré sur ce coup, Bouby a connu plus de réussite par la suite, au moment de prendre la responsabilité de frapper un coup franc à l’angle des dix-huit mètres lensois. Sa frappe enroulée était déviée par David Pollet. Suffisamment pour tromper Michael Fabre (42 e) et améliorer le confort des siens. Les Messins, du reste, ne s’en sont pas contentés. La fraîcheur des reproches qui leur avaient été adressés une semaine plus tôt par leur entraîneur, qui regrettait la légèreté de leur concentration après les deux buts inscrits en début de première période à Amnéville, était peut-être encore dans leur mémoire.
Mathieu Duhamel aurait sans doute pu corser l’addition après l’heure de jeu, mais sa frappe manquait le cadre. Il était dit que le score n’évoluerait plus. Cela n’a pas contrarié les Messins : hier, ceux-ci ont décroché leur cinquième succès de rang en championnat. Un bon coup, qui leur permet de gagner une place pour occuper la sixième place du classement, en attendant l’issue de Le Havre – Monaco, aujourd’hui.
Cédric BROUT.
Les Messins sont des fêtards et pour une fois, il ne se trouvera personne pour le leur reprocher : après avoir quitté la Grande fête du football mosellan avec un billet pour les 32 es de finale de la Coupe de France, la semaine passée, à Amnéville, cette bande de joyeux lurons a donc prolongé le plaisir hier, en championnat. Au bout d’une nuit glaciale, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers ont mis la main sur la centième confrontation de l’histoire messine face au RC Lens. Une autre fête en quelque sorte. Et sur ce coup, pas de discussion possible, pas de hors-jeu litigieux ou de faveur arbitrale : les deux buts inscrits en première période par Mathieu Duhamel et Pierre Bouby n’ont souffert d’aucune contestation et ils ont suffi aux Messins pour traverser la suite de la soirée sans embrouille.
Avant d’aller boucler l’année du côté d’Angers, mardi, Metz a donc pris soin de soigner son bilan à domicile. Avouons-le, la chose ne paraissait pas aussi simple avant le coup d’envoi. D’une parce que l’adversaire nordiste affichait une santé retrouvée – les Lensois s’étaient imposés lors des trois dernières journées – et de deux parce que Metz n’avait pas vraiment montré le visage d’une équipe conquérante, le week-end passé, à quelques kilomètres de là. Mais la semaine qui s’est écoulée depuis la Coupe de France a visiblement fait son œuvre.
Agacés, sans aucun doute, d’avoir été considérés comme les vilains petits canards, responsables des événements survenus en fin de match sur la pelouse de la cité thermale, deux semaines après en être déjà venus aux mains contre Amiens – après que l’un des leurs ait été agressé, oui, oui, on oublie pas – les joueurs de Dominique Bijotat ont prouvé qu’ils savaient aussi se servir de leurs pieds.
Concernant Mathieu Duhamel, on le savait déjà : hier, l’attaquant messin a néanmoins pris plaisir à le rappeler. A l’issue d’une touche de Romain Métanire mal renvoyée par Pascal Bérenguer, l’attaquant récupérait le ballon et frappait du pied gauche à l’entrée de la surface. Masqué, le gardien lensois était trompé (13 e). Les Messins auraient très vite pu accroître leur avance. Il aura simplement manqué un peu de spontanéité à Pierre Bouby pour reprendre le centre que lui avait adressé Romain Métanire, idéalement décalé dans son couloir par Johan Betsch, impliqué et appliqué tout au long de la rencontre (31 e).
Un bon coup
Mal inspiré sur ce coup, Bouby a connu plus de réussite par la suite, au moment de prendre la responsabilité de frapper un coup franc à l’angle des dix-huit mètres lensois. Sa frappe enroulée était déviée par David Pollet. Suffisamment pour tromper Michael Fabre (42 e) et améliorer le confort des siens. Les Messins, du reste, ne s’en sont pas contentés. La fraîcheur des reproches qui leur avaient été adressés une semaine plus tôt par leur entraîneur, qui regrettait la légèreté de leur concentration après les deux buts inscrits en début de première période à Amnéville, était peut-être encore dans leur mémoire.
Mathieu Duhamel aurait sans doute pu corser l’addition après l’heure de jeu, mais sa frappe manquait le cadre. Il était dit que le score n’évoluerait plus. Cela n’a pas contrarié les Messins : hier, ceux-ci ont décroché leur cinquième succès de rang en championnat. Un bon coup, qui leur permet de gagner une place pour occuper la sixième place du classement, en attendant l’issue de Le Havre – Monaco, aujourd’hui.
Cédric BROUT.