R.L. 21/12 : Metz stoppé en plein vol
Publié : 21 déc. 2011, 08:06
Metz stoppé en plein vol

Rayan Frikeche, auteur du premier but, a joué un vilain tour à David Fleurival et Romain Métanire. Photo MAXPPP
Fin de série, hier, pour le FC Metz : invaincue depuis cinq matches, l’équipe de Dominique Bijotat a cédé face à un adversaire angevin récompensé pour son esprit d’entreprise.
Il fallait bien que cela arrive. Et c’est arrivé à l’heure de refermer le grand livre de l’année 2011. Loin de Saint-Symphorien et de l’enthousiasme qui y avait accompagné leur dernière sortie victorieuse face à Lens, vendredi dernier, le FC Metz s’est incliné. Deux buts, un par période, ont mis un terme à la série de cinq succès que Ludovic Guerriero et les siens entendaient poursuivre, hier soir, du côté d’Angers. Une défaite aux contours logiques : avec une seule frappe cadrée (Duhamel, 66e) d’un bout à l’autre de la rencontre, les Grenats ne pouvaient décemment pas espérer autre chose.
De notre envoyé spécial à Angers
Qu’espéraient-ils, au fond, d’ailleurs ? A en croire le schéma mis en place par Dominique Bijotat, on peut ici supposer que le point du nul faisait figure d’objectif premier. Avec trois milieux récupérateurs – David Fleurival ayant débuté la rencontre en lieu et place de Mahamane Traoré – Metz offrait en tout cas un visage plus défensif qu’à l’accoutumée.
Sur le terrain, cela ne s’est pas forcément traduit en termes de domination territoriale. Pas tout de suite, en tout cas. Plutôt bien en place et appliqués dans la remontée du ballon, les Messins ont simplement manqué d’inspiration et de jus aux abords de la surface de réparation adverse. Ce qui a fini par donner des idées aux Angevins, beaux joueurs il faut le dire.
Claudiu Keserü signait la première frappe du SCO: l’attaquant roumain se jouait de Kalidou Koulibaly mais trouvait Oumar Sissoko sur son chemin (14 e). Olivier Auriac tentait sa chance à son tour, mais son ballon finissait lui aussi sa course dans les bras du gardien messin (18 e).
« Nous avons commencé à mettre moins d’intensité et Angers en a profité pour développer un jeu offensif de qualité.» Et lorsque l’efficacité s’est ajoutée au tableau dépeint après-match par Dominique Bijotat, le tableau d’affichage s’est illuminé : à l’issue d’un corner mal négocié par la défense messine, Charbonnier mettait le ballon en retrait pour Frikeche. Sa frappe, puissante, traversait le rideau grenat, et le ballon terminait sa course dans les filets (1-0, 35 e).
Trop peu d’occasions
En seconde période, « la révolte » messine était perceptible, mais toujours soumise à l’incapacité de ses instigateurs à porter le danger devant les buts gardés par Malicki. Un chiffre, ici, pour donner une idée plus précise des manquements affichés par l’entreprise des Grenats : une frappe cadrée, une seule, à mettre à leur actif. Celle-ci était l’œuvre de Mathieu Duhamel (66 e). Même l’entrée en jeu de sang neuf – Traoré, Kehli et N’Gbakoto – ne suffisait pas à inverser la tendance.
Angers tenait sa victoire, définitive lorsque Charbonnier doublait la mise dans le temps additionnel : après un coup franc à proximité de la ligne médiane frappé par Oumar Sissoko, le milieu angevin récupérait le ballon et frappait de loin dans la cage vide. « Presque anecdotique », dira l’entraîneur messin.
Pour lui et ses troupes, la situation comptable n’a pas changé : septièmes, hier, avant le coup d’envoi, ils le sont toujours aujourd’hui. Ils trouveront peut-être dans cet immobilisme de quoi atténuer les regrets liés à cette dernière sortie manquée, même si la déception était hier palpable. « C’est dommage, explique l’entraîneur, on voulait bien terminer, mais il nous a manqué le pep’s pour le faire. J’espère que cela nous servira de leçon. » Reprise des travaux pratiques début janvier.
Cédric BROUT.

Rayan Frikeche, auteur du premier but, a joué un vilain tour à David Fleurival et Romain Métanire. Photo MAXPPP
Fin de série, hier, pour le FC Metz : invaincue depuis cinq matches, l’équipe de Dominique Bijotat a cédé face à un adversaire angevin récompensé pour son esprit d’entreprise.
Il fallait bien que cela arrive. Et c’est arrivé à l’heure de refermer le grand livre de l’année 2011. Loin de Saint-Symphorien et de l’enthousiasme qui y avait accompagné leur dernière sortie victorieuse face à Lens, vendredi dernier, le FC Metz s’est incliné. Deux buts, un par période, ont mis un terme à la série de cinq succès que Ludovic Guerriero et les siens entendaient poursuivre, hier soir, du côté d’Angers. Une défaite aux contours logiques : avec une seule frappe cadrée (Duhamel, 66e) d’un bout à l’autre de la rencontre, les Grenats ne pouvaient décemment pas espérer autre chose.
De notre envoyé spécial à Angers
Qu’espéraient-ils, au fond, d’ailleurs ? A en croire le schéma mis en place par Dominique Bijotat, on peut ici supposer que le point du nul faisait figure d’objectif premier. Avec trois milieux récupérateurs – David Fleurival ayant débuté la rencontre en lieu et place de Mahamane Traoré – Metz offrait en tout cas un visage plus défensif qu’à l’accoutumée.
Sur le terrain, cela ne s’est pas forcément traduit en termes de domination territoriale. Pas tout de suite, en tout cas. Plutôt bien en place et appliqués dans la remontée du ballon, les Messins ont simplement manqué d’inspiration et de jus aux abords de la surface de réparation adverse. Ce qui a fini par donner des idées aux Angevins, beaux joueurs il faut le dire.
Claudiu Keserü signait la première frappe du SCO: l’attaquant roumain se jouait de Kalidou Koulibaly mais trouvait Oumar Sissoko sur son chemin (14 e). Olivier Auriac tentait sa chance à son tour, mais son ballon finissait lui aussi sa course dans les bras du gardien messin (18 e).
« Nous avons commencé à mettre moins d’intensité et Angers en a profité pour développer un jeu offensif de qualité.» Et lorsque l’efficacité s’est ajoutée au tableau dépeint après-match par Dominique Bijotat, le tableau d’affichage s’est illuminé : à l’issue d’un corner mal négocié par la défense messine, Charbonnier mettait le ballon en retrait pour Frikeche. Sa frappe, puissante, traversait le rideau grenat, et le ballon terminait sa course dans les filets (1-0, 35 e).
Trop peu d’occasions
En seconde période, « la révolte » messine était perceptible, mais toujours soumise à l’incapacité de ses instigateurs à porter le danger devant les buts gardés par Malicki. Un chiffre, ici, pour donner une idée plus précise des manquements affichés par l’entreprise des Grenats : une frappe cadrée, une seule, à mettre à leur actif. Celle-ci était l’œuvre de Mathieu Duhamel (66 e). Même l’entrée en jeu de sang neuf – Traoré, Kehli et N’Gbakoto – ne suffisait pas à inverser la tendance.
Angers tenait sa victoire, définitive lorsque Charbonnier doublait la mise dans le temps additionnel : après un coup franc à proximité de la ligne médiane frappé par Oumar Sissoko, le milieu angevin récupérait le ballon et frappait de loin dans la cage vide. « Presque anecdotique », dira l’entraîneur messin.
Pour lui et ses troupes, la situation comptable n’a pas changé : septièmes, hier, avant le coup d’envoi, ils le sont toujours aujourd’hui. Ils trouveront peut-être dans cet immobilisme de quoi atténuer les regrets liés à cette dernière sortie manquée, même si la déception était hier palpable. « C’est dommage, explique l’entraîneur, on voulait bien terminer, mais il nous a manqué le pep’s pour le faire. J’espère que cela nous servira de leçon. » Reprise des travaux pratiques début janvier.
Cédric BROUT.