Et maintenant ? On se balance contre un arbre ?
Publié : 14 janv. 2012, 17:36
De retour du stade, quelle tristesse que de lire certains commentaires qui ajoutent de la connerie à la tristesse déjà ressentie. La bande de céphalopodes de mes deux qui n’attend que la défaite pour déverser des hectolitres de bave, ceux-là, oui, qu’ils se balancent contre un arbre. Je leur recommande de lire, si du moins ils y arrivent, ça changera du Paris Turf ou de France Foot, Jean Teulé, « le magasin des suicides » ; ça leur donnera peut-être des idées et ça épargnera à la masse de supporters déjà immensément déçus, meurtris dans leur amour pour ce club, de devoir se coltiner en plus des tombereaux de vomi.
C’est dans les moments que nous vivons qu’il faut au contraire montrer qu’on en a, pas seulement accoudé au bar en refaisant le monde avec Dédé, Marcel et son Picon. C’est dans ces moments-là où tout semble se liguer contre nous, des responsables du football français qui jouent les redresseurs de tord…à tort, quitte à tailler à la hache et sanctionner de façon hallucinante ceux qui apaisent plutôt que soufflent sur les braises, en passant par les juges de touche aveugles, sans doute trop occupés à penser à ce qu’ils vont se mettre dans la panse ce soir plutôt qu’à conserver les yeux rivés sur une ***** de ligne, tous ces coups du sort qui nous tombent dessus, quand bien même nous (j'entends, joueurs, par défaut - même bref - de concentration, attentisme...mais aussi les dirigeants) aurions notre part de responsabilité.
Car gouverner, c’est prévoir, je suis le premier à enrager que le club se saborde, de l’absence ubuesque d’attaquant sur la feuille de match en passant par la vente d’un élément, loin d’être irréprochable (les baveux précités sont les mêmes qui encensent les morts mais les démembre du vivant) mais qui constituait depuis peu une charnière centrale qui semblait tenir le coup, mais, le clavier trempé dans l’acide, je n’en garde pas moins la lucidité (je ne parle même pas d'éducation, voire de décence) de ne pas tomber dans la facilité en gerbant sur tout ce qui a trait de près ou de loin à ce club.
Honneur au peuple corse qui sait reconnaître les siens, qui sait reconnaître les combattants à défaut des vainqueurs. Cet après-midi, comme contre Evian, j’ai vu, et tous ceux qui étaient avec moi ne pensaient autrement, une équipe qui s’est sorti les doigts, qui s’est battue avec ses moyens. Rien que pour ça, et malgré la sinistrose ambiante et qui forcément me gagne également quand la scoumoune semble s’être abattue sur vous, il faut avoir au contraire l’envie de repartir au combat. A défaut, restez dans votre canapé avec votre sous-culture "téléfoot", ça nous fera des vacances.
C’est dans les moments que nous vivons qu’il faut au contraire montrer qu’on en a, pas seulement accoudé au bar en refaisant le monde avec Dédé, Marcel et son Picon. C’est dans ces moments-là où tout semble se liguer contre nous, des responsables du football français qui jouent les redresseurs de tord…à tort, quitte à tailler à la hache et sanctionner de façon hallucinante ceux qui apaisent plutôt que soufflent sur les braises, en passant par les juges de touche aveugles, sans doute trop occupés à penser à ce qu’ils vont se mettre dans la panse ce soir plutôt qu’à conserver les yeux rivés sur une ***** de ligne, tous ces coups du sort qui nous tombent dessus, quand bien même nous (j'entends, joueurs, par défaut - même bref - de concentration, attentisme...mais aussi les dirigeants) aurions notre part de responsabilité.
Car gouverner, c’est prévoir, je suis le premier à enrager que le club se saborde, de l’absence ubuesque d’attaquant sur la feuille de match en passant par la vente d’un élément, loin d’être irréprochable (les baveux précités sont les mêmes qui encensent les morts mais les démembre du vivant) mais qui constituait depuis peu une charnière centrale qui semblait tenir le coup, mais, le clavier trempé dans l’acide, je n’en garde pas moins la lucidité (je ne parle même pas d'éducation, voire de décence) de ne pas tomber dans la facilité en gerbant sur tout ce qui a trait de près ou de loin à ce club.
Honneur au peuple corse qui sait reconnaître les siens, qui sait reconnaître les combattants à défaut des vainqueurs. Cet après-midi, comme contre Evian, j’ai vu, et tous ceux qui étaient avec moi ne pensaient autrement, une équipe qui s’est sorti les doigts, qui s’est battue avec ses moyens. Rien que pour ça, et malgré la sinistrose ambiante et qui forcément me gagne également quand la scoumoune semble s’être abattue sur vous, il faut avoir au contraire l’envie de repartir au combat. A défaut, restez dans votre canapé avec votre sous-culture "téléfoot", ça nous fera des vacances.