R.L. du 28/02 : Metz, la tête à l'envers
Publié : 28 janv. 2012, 08:09
Le FC Metz a bouclé son mois de janvier par une défaite logique, hier, face à Sedan. Plus inquiétant : l’équipe de Dominique Bijotat n’a toujours pas remporté le moindre match cette année.
Attention, terrain glissant. Il faudrait peut-être songer à planter une pancarte aux abords du stade Saint-Symphorien et à y inscrire cet avertissement en lettres capitales. Car, oui, voilà plusieurs semaines que les Messins glissent, dangereusement : hier soir, une nouvelle défaite est venue sanctionner leur troisième apparition de l’année à domicile. L’une d’entre elles, en Coupe de France face à Evian-Thonon, n’a eu pour conséquence que d’alléger leur calendrier. Les deux autres, hélas, viennent aujourd’hui assombrir l’horizon. En ce dernier vendredi de janvier, contre Sedan, vainqueur incontestable (0-2), l’équipe de Dominique Bijotat n’a pas seulement perdu trois points. Elle a aussi laissé filer l’occasion d’entretenir ses ambitions de haut de tableau.
Alors bien sûr, il faudra attendre l’issue de cette 21 e journée pour prendre la mesure exacte des dégâts occasionnés par le passage des Sangliers ardennais en Lorraine. Il n’empêche. Ce nouvel échec fait tache et fait mal. Inutile, ici, d’essayer de se raccrocher au point du match nul arraché la semaine passée à Châteauroux (1-1) : le fait est que le FC Metz a mal négocié le passage à la nouvelle année et cette réalité a sauté aux yeux, hier, face à un adversaire qui se présentait amoindri par l’absence de plusieurs de ses cadres.
Privé de Kévin Diaz, suspendu, privé de ses internationaux maliens pour cause de Coupe d’Afrique des Nations, et en particulier de Mahamane Traoré, son maître à penser ces derniers temps, Metz a trop balbutié son football pour espérer une issue positive. Les premières minutes ont pourtant fait illusion. Avec le jeune Mayoro N’Doye aux commandes, l’équipe de Dominique Bijotat a fait jeu égal avec les Sedanais. Le Sénégalais était d’ailleurs à l’origine de la première frappe messine (5 e), captée par Ulrich Ramé, le gardien ardennais. Et puis l’édifice grenat s’est mis à chanceler et à montrer quelques signes de fébrilité défensive, chose dont on avait perdu l’habitude. Ludovic Guerriero manquait de tromper son propre gardien, contraint de sortir une belle claquette pour dévier un ballon qui prenait le chemin de ses filets (7 e). Le début d’un grand passage à vide.
Plié en cinq minutes
Trop absents à la récupération, manquant d’impact dans les duels, les Messins se sont laissé piéger juste avant la pause. A l’issue d’un corner, Nicolas Fauvergue récupérait le ballon au second poteau et trompait M’Fa, le gardien messin, en deux temps. Tout ça à quelques centimètres de Kalidou Koulibaly, étonnamment attentiste sur cette phase (45 e).
Sonnés, Ludovic Guerriero et les siens n’ont même pas eu le temps de se lancer dans une quelconque révolte. Cinq minutes après la reprise, Fauvergue endossait l’habit du passeur pour servir Yohan Eudeline. Ce dernier se jouait du gardien messin, avancé, en le lobant. 0-2 à la 51 e minute.
L’heure des changements avait sonné aux oreilles de l’entraîneur messin : Sadio Mané et Oumar Pouye remplaçaient N’Doye et Abdoulaye. L’entrée en jeu de ces deux éléments n’a pas eu l’effet escompté. Si le jeune Mané a bien apporté du pep’s à la production messine, le reste n’a pas suivi. Hier, Metz est retombé dans ses travers. Et l’addition aurait pu être plus sévère encore si l’arbitre n’avait pas refusé un but à Fauvergue, pour une faute préalablement commise au milieu de terrain. Cela n’aurait rien changé à l’histoire.
Cédric BROUT.
Attention, terrain glissant. Il faudrait peut-être songer à planter une pancarte aux abords du stade Saint-Symphorien et à y inscrire cet avertissement en lettres capitales. Car, oui, voilà plusieurs semaines que les Messins glissent, dangereusement : hier soir, une nouvelle défaite est venue sanctionner leur troisième apparition de l’année à domicile. L’une d’entre elles, en Coupe de France face à Evian-Thonon, n’a eu pour conséquence que d’alléger leur calendrier. Les deux autres, hélas, viennent aujourd’hui assombrir l’horizon. En ce dernier vendredi de janvier, contre Sedan, vainqueur incontestable (0-2), l’équipe de Dominique Bijotat n’a pas seulement perdu trois points. Elle a aussi laissé filer l’occasion d’entretenir ses ambitions de haut de tableau.
Alors bien sûr, il faudra attendre l’issue de cette 21 e journée pour prendre la mesure exacte des dégâts occasionnés par le passage des Sangliers ardennais en Lorraine. Il n’empêche. Ce nouvel échec fait tache et fait mal. Inutile, ici, d’essayer de se raccrocher au point du match nul arraché la semaine passée à Châteauroux (1-1) : le fait est que le FC Metz a mal négocié le passage à la nouvelle année et cette réalité a sauté aux yeux, hier, face à un adversaire qui se présentait amoindri par l’absence de plusieurs de ses cadres.
Privé de Kévin Diaz, suspendu, privé de ses internationaux maliens pour cause de Coupe d’Afrique des Nations, et en particulier de Mahamane Traoré, son maître à penser ces derniers temps, Metz a trop balbutié son football pour espérer une issue positive. Les premières minutes ont pourtant fait illusion. Avec le jeune Mayoro N’Doye aux commandes, l’équipe de Dominique Bijotat a fait jeu égal avec les Sedanais. Le Sénégalais était d’ailleurs à l’origine de la première frappe messine (5 e), captée par Ulrich Ramé, le gardien ardennais. Et puis l’édifice grenat s’est mis à chanceler et à montrer quelques signes de fébrilité défensive, chose dont on avait perdu l’habitude. Ludovic Guerriero manquait de tromper son propre gardien, contraint de sortir une belle claquette pour dévier un ballon qui prenait le chemin de ses filets (7 e). Le début d’un grand passage à vide.
Plié en cinq minutes
Trop absents à la récupération, manquant d’impact dans les duels, les Messins se sont laissé piéger juste avant la pause. A l’issue d’un corner, Nicolas Fauvergue récupérait le ballon au second poteau et trompait M’Fa, le gardien messin, en deux temps. Tout ça à quelques centimètres de Kalidou Koulibaly, étonnamment attentiste sur cette phase (45 e).
Sonnés, Ludovic Guerriero et les siens n’ont même pas eu le temps de se lancer dans une quelconque révolte. Cinq minutes après la reprise, Fauvergue endossait l’habit du passeur pour servir Yohan Eudeline. Ce dernier se jouait du gardien messin, avancé, en le lobant. 0-2 à la 51 e minute.
L’heure des changements avait sonné aux oreilles de l’entraîneur messin : Sadio Mané et Oumar Pouye remplaçaient N’Doye et Abdoulaye. L’entrée en jeu de ces deux éléments n’a pas eu l’effet escompté. Si le jeune Mané a bien apporté du pep’s à la production messine, le reste n’a pas suivi. Hier, Metz est retombé dans ses travers. Et l’addition aurait pu être plus sévère encore si l’arbitre n’avait pas refusé un but à Fauvergue, pour une faute préalablement commise au milieu de terrain. Cela n’aurait rien changé à l’histoire.
Cédric BROUT.