RL du 05/03 : Renouard : « On a tout pour bien bosser »
Publié : 05 mars 2012, 08:23
Renouard : « On a tout pour bien bosser »
Il a rebondi à Laval après un été en pente raide : lâché par Angers, au chômage, Sébastien Renouard a retrouvé le plaisir et l’ambition au sein de l’équipe de Philippe Hinschberger, prochain adversaire de Metz.

Sébastien Renouard (à droite) a retrouvé ses sensations sous le maillot lavallois. L’ancien joueur messin y est titulairen depuis son arrivée, en novembre dernier. Photo MAXPPP
Sébastien Renouard, la nouvelle de la fin du projet de Grand Stade à Metz a-t-elle franchi les frontières de la Mayenne ?
« Oui, j’en ai entendu parler. J’imagine qu’il y a beaucoup de déception. C’est dommage, ça avait l’air d’être un beau projet… »
• Y a-t-il un projet dans ce domaine du côté de Laval ?
« Concernant le stade, pas encore, mais nous venons de prendre possession de notre nouveau centre d’entraînement. »
• Et ?
« C’est super. Les terrains sont de qualité. On a tout pour bien bosser. »
• Pourquoi Laval au fait ?
« Parce que j’ai senti que tout le staff me voulait. Ça s’est fait en novembre, je n’ai pas hésité. Après ma blessure ( fracture du cinquième métatarse du pied droit) en fin de saison passée et ma grosse déception avec Angers, je suis passé par des moments difficiles. Laval m’a offert la chance de rebondir. »
« Je ne l’ai pas vu venir »
• Blessure, chômage… La vie d’un footballeur est parfois fragile…
« Oui, surtout que le chômage, je ne l’ai pas vu venir. Angers voulait prolonger mon contrat et après ma blessure, plus rien. A ce moment, tu t’aperçois que les gens te tournent facilement le dos. Et tu peux vite partir en vrille… »
• Ce qui n’a été votre cas ?
« Non, je n’ai pas lâché. J’ai toujours réussi à garder le moral. J’ai eu la chance d’être soutenu par mes proches, ma femme et puis par Jean Fernandez, qui m’a ouvert la porte de la réserve nancéienne pour me permettre de travailler physiquement lorsque j’étais sans club. C’est lui qui m’avait permis de débuter ma carrière professionnelle. Je lui dois beaucoup de choses. »
• Aujourd’hui, avez-vous retrouvé le plaisir ?
« Oui, totalement. Je n’ai que vingt-sept ans, j’ai encore de belles choses à aller chercher. Je me sens bien physiquement, je bosse dur et je joue ! Je n’ai pas loupé un entraînement, pas un match. »
• On vous retrouvera donc contre Metz, mardi soir ?
« J’espère. C’est un match important pour les deux équipes. Vu notre rendement à l’extérieur en ce moment, nous nous devons de prendre les trois points. Un bon résultat nous rapprocherait un peu des équipes de tête… »
• Que pouvez-vous nous dire de votre ancienne formation messine ?
« C’est une équipe solide, difficile à bouger, mais qui marque peu de buts… On va peut-être se retrouver dans une configuration d’attaque-défense. Il faudra être attentif aux contres. »
Cédric BROUT.
Laval et Renouard attendent Metz de pied ferme

Sébastien Renouard sous son maillot lavallois. Photo MAXPPP
Le FC Metz, à la peine ces dernières semaines, aura l’occasion, demain soir, à la faveur d’un match en retard qui aura lieu à Laval, de reprendre un peu d’oxygène en queue de classement de Ligue 2. S’il venait à l’idée des Messins de poursuivre l’embellie aperçue face à Clermont en deuxième mi-temps, vendredi dernier, il se pourrait bien que Laval et Sébastien Renouard, l’ancien joueur grenat, se retrouvent en difficulté. Une deuxième rencontre en déplacement, au Havre cette fois, se profile vendredi pour les Lorrains.
FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance à 9h30, suivie du départ pour Laval en début d’après-midi.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Clermont (26 e journée de Ligue 2), vendredi 2 mars : 2-2. Prochain match : Laval - Metz (22 e journée, match en retard), mardi 6 mars à 19h. A suivre : Le Havre - Metz (27 e journée), vendredi 9 mars à 20h.
A l’infirmerie. Mahamane Traoré est à l’arrêt. Le milieu de terrain malien du FC Metz s’est blessé au mollet vendredi, contre Clermont. Il passera un examen aujourd’hui afin de préciser la gravité de sa blessure. Joris Delle (genou) a recommencé à courir et Thibaut Bourgeois poursuit son programme de remise à niveau.
cfa Un derby sans vainqueur
Le nul est logique, le score également. Nancéiens et Messins se connaissent trop bien pour qu’il en soit autrement.
Dès la première minute, Aissikebe, le gardien messin, se faisait une grosse frayeur qu’il rattrapait aussitôt face à Makota. Échaudés ou pas, toujours est-il que les jeunes joueurs de José Pinot connurent un premier quart d’heure délicat, en ne parvenant guère à sortir de leurs 40 mètres. Nancy, avec ses cinq professionnels titulaires, ne collectionnait pas pour autant les occasions de but. Appuyé sur son trio (N’Doye-Fawi-Sarr), Metz finit par acheminer, en procédant par passe courte redoublée, le ballon dans le camp adverse, ce qui occasionnait également bien sûr une moindre pression nancéienne. En résumé, jusqu’à la pause, le ballon circulait essentiellement au milieu du terrain. Notons cependant un coup franc de Calve, stoppé par Aissikebe (40 e) et un autre de Sarr, à côté (42 e).
Sans doute réveillés par Rachid Maatar, à la pause, on vit des Nancéiens plus percutants au retour des vestiaires, mais là encore, une mauvaise dernière passe ou un pied messin empêchaient toujours l’occasion franche. Aissikebe intervint néanmoins du poing devant Joachim, à la lutte avec Croizet (66 e).
Ce même Joachim, bien situé, manqua d’adresse (78 e). Tout comme Jeannot, à la réception d’un corner de Calve (83e). Delort, courageux, face à l’immense Sall, eut sa chance en toute fin de match, mais sa demi-volée passa à quelques centimètres du poteau du but gardé par Pillot (89 e). Maigre disette.
Il a rebondi à Laval après un été en pente raide : lâché par Angers, au chômage, Sébastien Renouard a retrouvé le plaisir et l’ambition au sein de l’équipe de Philippe Hinschberger, prochain adversaire de Metz.

Sébastien Renouard (à droite) a retrouvé ses sensations sous le maillot lavallois. L’ancien joueur messin y est titulairen depuis son arrivée, en novembre dernier. Photo MAXPPP
Sébastien Renouard, la nouvelle de la fin du projet de Grand Stade à Metz a-t-elle franchi les frontières de la Mayenne ?
« Oui, j’en ai entendu parler. J’imagine qu’il y a beaucoup de déception. C’est dommage, ça avait l’air d’être un beau projet… »
• Y a-t-il un projet dans ce domaine du côté de Laval ?
« Concernant le stade, pas encore, mais nous venons de prendre possession de notre nouveau centre d’entraînement. »
• Et ?
« C’est super. Les terrains sont de qualité. On a tout pour bien bosser. »
• Pourquoi Laval au fait ?
« Parce que j’ai senti que tout le staff me voulait. Ça s’est fait en novembre, je n’ai pas hésité. Après ma blessure ( fracture du cinquième métatarse du pied droit) en fin de saison passée et ma grosse déception avec Angers, je suis passé par des moments difficiles. Laval m’a offert la chance de rebondir. »
« Je ne l’ai pas vu venir »
• Blessure, chômage… La vie d’un footballeur est parfois fragile…
« Oui, surtout que le chômage, je ne l’ai pas vu venir. Angers voulait prolonger mon contrat et après ma blessure, plus rien. A ce moment, tu t’aperçois que les gens te tournent facilement le dos. Et tu peux vite partir en vrille… »
• Ce qui n’a été votre cas ?
« Non, je n’ai pas lâché. J’ai toujours réussi à garder le moral. J’ai eu la chance d’être soutenu par mes proches, ma femme et puis par Jean Fernandez, qui m’a ouvert la porte de la réserve nancéienne pour me permettre de travailler physiquement lorsque j’étais sans club. C’est lui qui m’avait permis de débuter ma carrière professionnelle. Je lui dois beaucoup de choses. »
• Aujourd’hui, avez-vous retrouvé le plaisir ?
« Oui, totalement. Je n’ai que vingt-sept ans, j’ai encore de belles choses à aller chercher. Je me sens bien physiquement, je bosse dur et je joue ! Je n’ai pas loupé un entraînement, pas un match. »
• On vous retrouvera donc contre Metz, mardi soir ?
« J’espère. C’est un match important pour les deux équipes. Vu notre rendement à l’extérieur en ce moment, nous nous devons de prendre les trois points. Un bon résultat nous rapprocherait un peu des équipes de tête… »
• Que pouvez-vous nous dire de votre ancienne formation messine ?
« C’est une équipe solide, difficile à bouger, mais qui marque peu de buts… On va peut-être se retrouver dans une configuration d’attaque-défense. Il faudra être attentif aux contres. »
Cédric BROUT.
Laval et Renouard attendent Metz de pied ferme

Sébastien Renouard sous son maillot lavallois. Photo MAXPPP
Le FC Metz, à la peine ces dernières semaines, aura l’occasion, demain soir, à la faveur d’un match en retard qui aura lieu à Laval, de reprendre un peu d’oxygène en queue de classement de Ligue 2. S’il venait à l’idée des Messins de poursuivre l’embellie aperçue face à Clermont en deuxième mi-temps, vendredi dernier, il se pourrait bien que Laval et Sébastien Renouard, l’ancien joueur grenat, se retrouvent en difficulté. Une deuxième rencontre en déplacement, au Havre cette fois, se profile vendredi pour les Lorrains.
FC METZ EXPRESS
Tableau de bord. Hier : une séance d’entraînement. Aujourd’hui : une séance à 9h30, suivie du départ pour Laval en début d’après-midi.
D’un match à l’autre. Dernier match : Metz - Clermont (26 e journée de Ligue 2), vendredi 2 mars : 2-2. Prochain match : Laval - Metz (22 e journée, match en retard), mardi 6 mars à 19h. A suivre : Le Havre - Metz (27 e journée), vendredi 9 mars à 20h.
A l’infirmerie. Mahamane Traoré est à l’arrêt. Le milieu de terrain malien du FC Metz s’est blessé au mollet vendredi, contre Clermont. Il passera un examen aujourd’hui afin de préciser la gravité de sa blessure. Joris Delle (genou) a recommencé à courir et Thibaut Bourgeois poursuit son programme de remise à niveau.
cfa Un derby sans vainqueur
Le nul est logique, le score également. Nancéiens et Messins se connaissent trop bien pour qu’il en soit autrement.
Dès la première minute, Aissikebe, le gardien messin, se faisait une grosse frayeur qu’il rattrapait aussitôt face à Makota. Échaudés ou pas, toujours est-il que les jeunes joueurs de José Pinot connurent un premier quart d’heure délicat, en ne parvenant guère à sortir de leurs 40 mètres. Nancy, avec ses cinq professionnels titulaires, ne collectionnait pas pour autant les occasions de but. Appuyé sur son trio (N’Doye-Fawi-Sarr), Metz finit par acheminer, en procédant par passe courte redoublée, le ballon dans le camp adverse, ce qui occasionnait également bien sûr une moindre pression nancéienne. En résumé, jusqu’à la pause, le ballon circulait essentiellement au milieu du terrain. Notons cependant un coup franc de Calve, stoppé par Aissikebe (40 e) et un autre de Sarr, à côté (42 e).
Sans doute réveillés par Rachid Maatar, à la pause, on vit des Nancéiens plus percutants au retour des vestiaires, mais là encore, une mauvaise dernière passe ou un pied messin empêchaient toujours l’occasion franche. Aissikebe intervint néanmoins du poing devant Joachim, à la lutte avec Croizet (66 e).
Ce même Joachim, bien situé, manqua d’adresse (78 e). Tout comme Jeannot, à la réception d’un corner de Calve (83e). Delort, courageux, face à l’immense Sall, eut sa chance en toute fin de match, mais sa demi-volée passa à quelques centimètres du poteau du but gardé par Pillot (89 e). Maigre disette.