R.L. 10/03 : Metz s’en sort bien
Publié : 10 mars 2012, 07:25
Metz s’en sort bien

L’activité de Mendes n’a pas suffi au Havre pour distancer David Fleurival et des Messins heureux de repartir avec un point.. Photo MAXPPP.
Le FC Metz a limité la casse. Rapidement menée au score, hier, au Havre, l’équipe de Dominique Bijotat a arraché le nul grâce à un but de Kévin Diaz. Un point, c’est tout.
Le FC Metz n’a toujours pas gagné cette année. Pourtant, il y avait bel et bien des sourires, hier soir, au Havre, sur les visages marqués des joueurs de Dominique Bijotat. Et cela s’explique : en regagnant les vestiaires d’un stade Jules-Deschaseaux vivant ses dernières heures - à quelques encablures de la nouvelle enceinte promise aux Normands -, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers étaient sans doute conscients d’avoir échappé à une défaite qui n’aurait rien eu d’illogique. Bref, Metz a limité la casse : il a conclu sa semaine à trois matches par un troisième résultat nul, après Clermont (2-2) et Laval (0-0).
De notre envoyé spécial au Havre
Le gain ? Cela ne trompe personne. Il est avant tout d’ordre psychologique. Ce matin, Metz est toujours quatorzième au classement et il vient d’aligner son troisième rendez-vous sans défaite. Celle-là leur a pourtant pendu au nez un long moment : dès la troisième minute, à l’issue d’une combinaison havraise à l’entrée de la surface de réparation messine, Fontaine récupérait le ballon sur la ligne de corner. Son centre en retrait et à ras de terre ne trouvait pas la main d’Oumar Sissoko mais l’intérieur du pied de Zola, qui donnait l’avantage à son camp (1-0, 3 e). Cela ne pouvait pas plus mal commencer pour la formation de Dominique Bijotat.
Assommés, les Messins ont éprouvé les pires difficultés à se remettre en ordre de marche. En témoigne cette seule frappe de David Fleurival, servi par Thierry Steimetz sur coup franc. Hélas pour le milieu de terrain messin et ses coéquipiers, le gardien normand était sur la trajectoire (12 e). Mis à part ça ? Rien de bien transcendant côté grenat. Trop prévisible, trop inoffensive, manquant de tranchant, la production messine n’a jamais mis les Havrais en difficulté. La première période aurait pu durer des heures, Metz n’aurait jamais trouvé la faille.
Des changements productifs
Le constat de l’impuissance messine et de l’incapacité de ses éléments à se transcender pour la bonne cause – le maintien en Ligue 2, rien de moins – aurait sans doute survécu à la pause. Mais Kévin Diaz est entré en jeu, tandis qu’Oumar Pouye rejoignait le banc des remplaçants. Son arrivée a donné un élan nouveau. Peut-être pas flagrant tout de suite, mais combiné aux deux autres remplacements opérés par Dominique Bijotat dans la foulée, avec les apparitions de Sadio Mané et Andy Delort, le changement a pris corps.
Les Havrais y sont pour beaucoup, il est vrai. Les joueurs de Cédric Daury ont peu à peu lâché prise et le scénario, qui leur promettait les trois points, leur a échappé. A la réception d’un centre de Mané, Diaz crucifiait Boucher, le gardien normand (1-1, 83 e). Une délivrance pour les Messins, qui ont eu le mérite de cravacher jusqu’au bout pour préserver le point du nul. Un bénéfice qui aurait pu s’envoler si Nestor n’avait pas été signalé hors jeu avant d’envoyer le ballon dans les filets de Sissoko…
Rentrés au port dans la foulée, les Messins ont une semaine devant eux pour préparer la venue de Troyes à Saint-Symphorien. Un rendez-vous qu’il ne faudra pas manquer : le FC Metz a beau avoir conservé sa quatorzième place et prouvé une certaine force de caractère. Derrière, la menace a encore gagné en précision. Le Mans, nouveau premier relégable, n’est plus qu’à trois points derrière. Attention, danger…
Cédric BROUT.
Kehli et N’Gbakoto en spectateurs
Dominique Bijotat avait attendu la matinée d’hier pour établir la liste des seize joueurs appelés à figurer sur la feuille de match au Havre. Partis à dix-sept lundi en direction de Laval, le groupe de l’entraîneur messin était passé à dix-huit mercredi, avec l’arrivée d’Andy Delort. L’attaquant a été retenu pour la rencontre d’hier soir. Ce qui n’a pas été le cas de Samy Kehli, déjà spectateur mardi en Mayenne. Hier, le milieu de terrain s’est peut-être senti un peu moins seul : Yeni N’Gbakoto lui a tenu compagnie dans les tribunes du stade Jules-Deschaseaux.
Metz veut sa victoire (CFA)
Le match. FC Metz (2) : 8 e avec 43 pts (7 victoires, 5 nuls, 5 défaites) ; dernier match : nul à Nancy (0-0). Mulhouse : 6 e avec 45 pts (7 victoires, 5 nuls, 7 défaites) ; dernier match : nul à Lyon Duchère (1-1).
Les réservistes messins accueillent, demain, l’équipe de Mulhouse, qui les précède au classement grâce à deux petits points de plus, mais les Lorrains comptent deux rencontres de moins. Les Alsaciens viennent de réaliser deux résultats nuls (1-1) face à Sochaux et à Lyon Duchère. Le nul, c’est également ce que les Grenats ont ramené de leur déplacement chez le voisin nancéien (0-0). Metz et Mulhouse s’étaient également quittés sur un 0-0 au match aller en Alsace.
L’avis de l’entraîneur messin, José Pinot : « Le match à Nancy était bien dans le contenu. J’ai dit à mes joueurs dans de continuer de la sorte et que très rapidement il y aurait la victoire au bout. On espère que ce sera contre Mulhouse. »
Le groupe messin. La rencontre ayant lieu dimanche, José Pinot n’était pas en mesure de communiquer dès hier le groupe messin qui affrontera Mulhouse. Celui-ci sera notamment fonction des joueurs professionnels mis à sa disposition. Plusieurs d’entre-eux, n’ayant pas participé au déplacement au Havre hier ont intégré l’effectif de la réserve. Il s’agit d’Odegaard, Abdoulaye, e Keita, N’Diaye, Sarr, Vinko, Wagué et N’Doye
Demain (15 h) stade du Haut de Blémont à Metz-Borny

L’activité de Mendes n’a pas suffi au Havre pour distancer David Fleurival et des Messins heureux de repartir avec un point.. Photo MAXPPP.
Le FC Metz a limité la casse. Rapidement menée au score, hier, au Havre, l’équipe de Dominique Bijotat a arraché le nul grâce à un but de Kévin Diaz. Un point, c’est tout.
Le FC Metz n’a toujours pas gagné cette année. Pourtant, il y avait bel et bien des sourires, hier soir, au Havre, sur les visages marqués des joueurs de Dominique Bijotat. Et cela s’explique : en regagnant les vestiaires d’un stade Jules-Deschaseaux vivant ses dernières heures - à quelques encablures de la nouvelle enceinte promise aux Normands -, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers étaient sans doute conscients d’avoir échappé à une défaite qui n’aurait rien eu d’illogique. Bref, Metz a limité la casse : il a conclu sa semaine à trois matches par un troisième résultat nul, après Clermont (2-2) et Laval (0-0).
De notre envoyé spécial au Havre
Le gain ? Cela ne trompe personne. Il est avant tout d’ordre psychologique. Ce matin, Metz est toujours quatorzième au classement et il vient d’aligner son troisième rendez-vous sans défaite. Celle-là leur a pourtant pendu au nez un long moment : dès la troisième minute, à l’issue d’une combinaison havraise à l’entrée de la surface de réparation messine, Fontaine récupérait le ballon sur la ligne de corner. Son centre en retrait et à ras de terre ne trouvait pas la main d’Oumar Sissoko mais l’intérieur du pied de Zola, qui donnait l’avantage à son camp (1-0, 3 e). Cela ne pouvait pas plus mal commencer pour la formation de Dominique Bijotat.
Assommés, les Messins ont éprouvé les pires difficultés à se remettre en ordre de marche. En témoigne cette seule frappe de David Fleurival, servi par Thierry Steimetz sur coup franc. Hélas pour le milieu de terrain messin et ses coéquipiers, le gardien normand était sur la trajectoire (12 e). Mis à part ça ? Rien de bien transcendant côté grenat. Trop prévisible, trop inoffensive, manquant de tranchant, la production messine n’a jamais mis les Havrais en difficulté. La première période aurait pu durer des heures, Metz n’aurait jamais trouvé la faille.
Des changements productifs
Le constat de l’impuissance messine et de l’incapacité de ses éléments à se transcender pour la bonne cause – le maintien en Ligue 2, rien de moins – aurait sans doute survécu à la pause. Mais Kévin Diaz est entré en jeu, tandis qu’Oumar Pouye rejoignait le banc des remplaçants. Son arrivée a donné un élan nouveau. Peut-être pas flagrant tout de suite, mais combiné aux deux autres remplacements opérés par Dominique Bijotat dans la foulée, avec les apparitions de Sadio Mané et Andy Delort, le changement a pris corps.
Les Havrais y sont pour beaucoup, il est vrai. Les joueurs de Cédric Daury ont peu à peu lâché prise et le scénario, qui leur promettait les trois points, leur a échappé. A la réception d’un centre de Mané, Diaz crucifiait Boucher, le gardien normand (1-1, 83 e). Une délivrance pour les Messins, qui ont eu le mérite de cravacher jusqu’au bout pour préserver le point du nul. Un bénéfice qui aurait pu s’envoler si Nestor n’avait pas été signalé hors jeu avant d’envoyer le ballon dans les filets de Sissoko…
Rentrés au port dans la foulée, les Messins ont une semaine devant eux pour préparer la venue de Troyes à Saint-Symphorien. Un rendez-vous qu’il ne faudra pas manquer : le FC Metz a beau avoir conservé sa quatorzième place et prouvé une certaine force de caractère. Derrière, la menace a encore gagné en précision. Le Mans, nouveau premier relégable, n’est plus qu’à trois points derrière. Attention, danger…
Cédric BROUT.
Kehli et N’Gbakoto en spectateurs
Dominique Bijotat avait attendu la matinée d’hier pour établir la liste des seize joueurs appelés à figurer sur la feuille de match au Havre. Partis à dix-sept lundi en direction de Laval, le groupe de l’entraîneur messin était passé à dix-huit mercredi, avec l’arrivée d’Andy Delort. L’attaquant a été retenu pour la rencontre d’hier soir. Ce qui n’a pas été le cas de Samy Kehli, déjà spectateur mardi en Mayenne. Hier, le milieu de terrain s’est peut-être senti un peu moins seul : Yeni N’Gbakoto lui a tenu compagnie dans les tribunes du stade Jules-Deschaseaux.
Metz veut sa victoire (CFA)
Le match. FC Metz (2) : 8 e avec 43 pts (7 victoires, 5 nuls, 5 défaites) ; dernier match : nul à Nancy (0-0). Mulhouse : 6 e avec 45 pts (7 victoires, 5 nuls, 7 défaites) ; dernier match : nul à Lyon Duchère (1-1).
Les réservistes messins accueillent, demain, l’équipe de Mulhouse, qui les précède au classement grâce à deux petits points de plus, mais les Lorrains comptent deux rencontres de moins. Les Alsaciens viennent de réaliser deux résultats nuls (1-1) face à Sochaux et à Lyon Duchère. Le nul, c’est également ce que les Grenats ont ramené de leur déplacement chez le voisin nancéien (0-0). Metz et Mulhouse s’étaient également quittés sur un 0-0 au match aller en Alsace.
L’avis de l’entraîneur messin, José Pinot : « Le match à Nancy était bien dans le contenu. J’ai dit à mes joueurs dans de continuer de la sorte et que très rapidement il y aurait la victoire au bout. On espère que ce sera contre Mulhouse. »
Le groupe messin. La rencontre ayant lieu dimanche, José Pinot n’était pas en mesure de communiquer dès hier le groupe messin qui affrontera Mulhouse. Celui-ci sera notamment fonction des joueurs professionnels mis à sa disposition. Plusieurs d’entre-eux, n’ayant pas participé au déplacement au Havre hier ont intégré l’effectif de la réserve. Il s’agit d’Odegaard, Abdoulaye, e Keita, N’Diaye, Sarr, Vinko, Wagué et N’Doye
Demain (15 h) stade du Haut de Blémont à Metz-Borny