R.L 17/03 Metz "Tout ça pour ça"
Publié : 17 mars 2012, 06:33
Tout ça pour ça
L’envie de bien faire n’a pas suffi. Hier, le FC Metz a été contraint au nul par Troyes. Une mauvaise opération : l’équipe de Dominique Bijotat est désormais quinzième au classement.

Thierry Steimetz s’est comporté en véritable meneur de jeu, hier soir, au Stade Saint-Symphorien. Un but et un penalty provoqué : en quelques semaines l’ancien amnévillois a déjà convaincu...
Photo Pascal BROCARD
Les jours et les semaines passent et rien, absolument rien, ne change. Ce matin, il faut toujours aller chercher au fond, tout au fond du classement des performances à domicile pour y trouver mention du FC Metz. A ceux qui voudraient briser la lassitude de cette lecture, on conseillera de jeter un œil ailleurs, sur le classement général en l’occurrence : quatorzièmes, hier, à l’heure de recevoir Troyes, candidat inavoué à la montée, les Grenats ont reculé d’un cran. Un petit pas en arrière qui prendra peut-être une dimension un peu plus inquiétante encore, lundi soir, s’il venait à l’idée des Manceaux – premiers relégables à trois points derrière Metz – d’accrocher Reims. Mais on le sait, les projections alarmistes ne sont guère appréciées ces temps-ci du côté de Saint-Symphorien. Soit. Retour aux faits, donc.
Hier, ceux-ci ont d’abord semblé favorables au camp messin. Suivant la consigne de leur entraîneur, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers ont mis un peu de « folie » dans leurs intentions. Assez, en tout cas, pour bousculer un adversaire troyen timoré. Une grande part du mérite en revient à Thierry Steimetz. Hier, l’ex-joueur de CFA a encore montré qu’il apprenait vite. Auteur de la première frappe (13 e), le milieu de terrain a été à l’origine de l’ouverture du score : ballon récupéré aux portes de la surface de réparation messine, transmission rapide et précise sur sa gauche à Oumar Pouye, qui lançait Mathieu Duhamel en profondeur. La suite ? Filets : l’attaquant messin, qui n’avait plus marqué depuis la mi-décembre, ne manquait pas l’occasion d’étancher sa soif. Sa frappe du gauche n’a laissé aucune chance à Thuram, le gardien aubois (17 e).
Libérés par ce but, le neuvième de l’ancien joueur troyen, les Messins ont eu la bonne idée de poursuivre sur le même rythme. Il a alors manqué l’essentiel, à savoir la finition, comme sur cette frappe manquée de Duhamel. Juste derrière lui, Oumar Pouye, pressé par deux défenseurs, ne parvenait pas à reprendre le ballon (35 e).
Cette occasion, les Messins l’ont vite regrettée. Moins d’une dizaine de minute après le retour des vestiaires, dix minutes durant lesquelles ils ont laissé leur adversaire traîner dans leur moitié de terrain, Troyes égalisait en effet par l’intermédiaire de Marcos, servi par Faussurier (54 e). Le doute s’est-il alors immiscé dans le camp grenat ? Oui à en croire la passivité de la défense sur cette action enclenchée par Drouin : la passe du défenseur troyen trouvait Caceres aux seize mètres. Sa frappe, en lucarne, laissait Oumar Sissoko pantois (63 e).
Et de dix...
Dominique Bijotat jugeait alors la situation assez grave pour effectuer deux changements : Guerriero cédait sa place à Betsch et Diaz à Mané. Tout juste entré en jeu ce dernier voyait sa reprise de la tête déviée par le gardien troyen sur le poteau (68 e).
Metz s’en est alors remis à Steimetz. C’est lui, en effet, qui obtenait un penalty, en allant provoquer la faute de Sidibé. Mathieu Duhamel transformait, ce qui devenait cette fois sa dixième réalisation de la saison en championnat (71 e). Et allait manifester sa joie devant le banc de Jean-Marc Furlan…
Le souvenir de ce geste ne devrait pas hanter les nuits de l’ancien entraîneur du joueur messin. Hier, Jean-Marc Furlan est reparti de Metz avec un point en poche. Un point qui n’a sans doute pas la même saveur pour Dominique Bijotat. Ce matin, le technicien est à la tête d’une équipe qui n’a plus gagné depuis le mois de décembre. Et qui glisse, doucement, vers une zone dangereuse. Mais c’est vrai : Metz dispose d’un match en retard qu’il disputera dans un peu plus d’une semaine, contre Le Mans à Saint-Symphorien, après être allé se frotter à Reims. Quoi, ça n’est pas rassurant ?
Cédric BROUT.
L’envie de bien faire n’a pas suffi. Hier, le FC Metz a été contraint au nul par Troyes. Une mauvaise opération : l’équipe de Dominique Bijotat est désormais quinzième au classement.

Thierry Steimetz s’est comporté en véritable meneur de jeu, hier soir, au Stade Saint-Symphorien. Un but et un penalty provoqué : en quelques semaines l’ancien amnévillois a déjà convaincu...
Photo Pascal BROCARD
Les jours et les semaines passent et rien, absolument rien, ne change. Ce matin, il faut toujours aller chercher au fond, tout au fond du classement des performances à domicile pour y trouver mention du FC Metz. A ceux qui voudraient briser la lassitude de cette lecture, on conseillera de jeter un œil ailleurs, sur le classement général en l’occurrence : quatorzièmes, hier, à l’heure de recevoir Troyes, candidat inavoué à la montée, les Grenats ont reculé d’un cran. Un petit pas en arrière qui prendra peut-être une dimension un peu plus inquiétante encore, lundi soir, s’il venait à l’idée des Manceaux – premiers relégables à trois points derrière Metz – d’accrocher Reims. Mais on le sait, les projections alarmistes ne sont guère appréciées ces temps-ci du côté de Saint-Symphorien. Soit. Retour aux faits, donc.
Hier, ceux-ci ont d’abord semblé favorables au camp messin. Suivant la consigne de leur entraîneur, Ludovic Guerriero et ses coéquipiers ont mis un peu de « folie » dans leurs intentions. Assez, en tout cas, pour bousculer un adversaire troyen timoré. Une grande part du mérite en revient à Thierry Steimetz. Hier, l’ex-joueur de CFA a encore montré qu’il apprenait vite. Auteur de la première frappe (13 e), le milieu de terrain a été à l’origine de l’ouverture du score : ballon récupéré aux portes de la surface de réparation messine, transmission rapide et précise sur sa gauche à Oumar Pouye, qui lançait Mathieu Duhamel en profondeur. La suite ? Filets : l’attaquant messin, qui n’avait plus marqué depuis la mi-décembre, ne manquait pas l’occasion d’étancher sa soif. Sa frappe du gauche n’a laissé aucune chance à Thuram, le gardien aubois (17 e).
Libérés par ce but, le neuvième de l’ancien joueur troyen, les Messins ont eu la bonne idée de poursuivre sur le même rythme. Il a alors manqué l’essentiel, à savoir la finition, comme sur cette frappe manquée de Duhamel. Juste derrière lui, Oumar Pouye, pressé par deux défenseurs, ne parvenait pas à reprendre le ballon (35 e).
Cette occasion, les Messins l’ont vite regrettée. Moins d’une dizaine de minute après le retour des vestiaires, dix minutes durant lesquelles ils ont laissé leur adversaire traîner dans leur moitié de terrain, Troyes égalisait en effet par l’intermédiaire de Marcos, servi par Faussurier (54 e). Le doute s’est-il alors immiscé dans le camp grenat ? Oui à en croire la passivité de la défense sur cette action enclenchée par Drouin : la passe du défenseur troyen trouvait Caceres aux seize mètres. Sa frappe, en lucarne, laissait Oumar Sissoko pantois (63 e).
Et de dix...
Dominique Bijotat jugeait alors la situation assez grave pour effectuer deux changements : Guerriero cédait sa place à Betsch et Diaz à Mané. Tout juste entré en jeu ce dernier voyait sa reprise de la tête déviée par le gardien troyen sur le poteau (68 e).
Metz s’en est alors remis à Steimetz. C’est lui, en effet, qui obtenait un penalty, en allant provoquer la faute de Sidibé. Mathieu Duhamel transformait, ce qui devenait cette fois sa dixième réalisation de la saison en championnat (71 e). Et allait manifester sa joie devant le banc de Jean-Marc Furlan…
Le souvenir de ce geste ne devrait pas hanter les nuits de l’ancien entraîneur du joueur messin. Hier, Jean-Marc Furlan est reparti de Metz avec un point en poche. Un point qui n’a sans doute pas la même saveur pour Dominique Bijotat. Ce matin, le technicien est à la tête d’une équipe qui n’a plus gagné depuis le mois de décembre. Et qui glisse, doucement, vers une zone dangereuse. Mais c’est vrai : Metz dispose d’un match en retard qu’il disputera dans un peu plus d’une semaine, contre Le Mans à Saint-Symphorien, après être allé se frotter à Reims. Quoi, ça n’est pas rassurant ?
Cédric BROUT.