R.L. du 11/04/2012 - Bouby : "partir à la guerre !"
Publié : 11 avr. 2012, 06:59
Conscient de la situation périlleuse de son équipe, le milieu de terrain messin refuse cependant de céder à la panique. « On va relever la tête », assure Pierre Bouby qui érige le combat comme pilier de l’opération maintien.
A près le succès face à Boulogne, il n’était pas question de céder à l’euphorie. Aujourd’hui, à l’issue du nul concédé à Amiens (1-1) et ses conséquences au classement, quel sentiment domine au sein des vestiaires ? « Il n’existe aucune tension à l’intérieur du groupe. Bien sûr, nous sommes tous conscients de la situation et c’est pour cette raison que nous communiquons énormément entre nous. Cette tension existe autour du club et à travers les attentes des uns et des autres. C’est tout à fait normal et il faut faire avec. Cela fait partie de notre boulot. Le but, dans de tels moments, ce n’est pas de céder à la panique, mais au contraire de relever la tête, de reprendre confiance. Et sur le terrain de retrouver les éléments positifs qui nous avaient permis de réaliser notre belle série l’automne dernier et, plus récemment, de battre Boulogne. »
• À titre personnel, ces deux dernières saisons à Evian, vous avez vécu deux montées d’affilée. N’est-ce pas difficile de jouer aujourd’hui le maintien ? « La page d’Evian est tournée depuis longtemps. En signant à Metz, je savais très bien où je mettais les pieds, même si je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi compliqué. Mais personne ne peut écrire le scénario d’une saison à l’avance. Paradoxalement, cela permet aussi d’évoluer car dans notre situation, plus que n’importe quelle autre, on se doit de donner le maximum. Pas pour soi, mais pour le bienfait du club tout entier. »
• Selon vous, que manque-t-il actuellement au FC Metz pour franchir le palier nécessaire à sa survie en Ligue 2 ? « Peut-être manquons-nous parfois d’intelligence dans le jeu. Notre effectif possède d’indéniables qualités individuelles. Mais il est nécessaire que tout le monde joue pour le reste du groupe. Qu’on ait tous la même idée en entrant sur le terrain, comme c’est le cas en dehors, car je le répète, tout le monde s’entend bien. Sans ça, on aurait déjà lâché depuis longtemps. Ce n’est pas le cas… »
« La solidarité doit être un leitmotiv »
• Il reste sept matches. Quelle est la recette ? « Partir à la guerre ! Et peu importe la tactique employée et les mecs présents sur le terrain. C’est aujourd’hui une question d’état d’esprit. C’est l’une des leçons que j’ai retenues de mes années passées à Evian. La solidarité doit être un leitmotiv, notre point fort, sachant qu’on a des difficultés dans d’autres domaines. Rigueur, rage et concentration : voilà la recette. On pourra toujours nous reprocher de ne pas créer suffisamment de jeu, mais on ne joue pas la Ligue des Champions ! On joue notre survie en Ligue 2. Alors il faut d’abord penser au combat. »
• Vendredi, c’est une équipe monégasque qui reste sur une série de huit matches sans défaite (dont 6 victoires) qui se présente à Saint-Symphorien. Un rendez-vous crucial, mais a priori difficile ? « Monaco va mieux, c’est vrai. Mais peu importe. C’est un match qui vaut trois points. Un match qu’on doit gagner. Le tout, c’est d’être super rigoureux, hyperconcentré face à une équipe joueuse et en confiance. Car même si on prend peu de buts, on se met régulièrement en danger tout seul, notamment sur les contres, alors que nous sommes en position favorable offensivement. »
• L’appui du public peut-il être une source de motivation supplémentaire ? « On a besoin de ce soutien, même si évidemment ces derniers temps, les supporters ont fait entendre leur légitime frustration. J’espère cependant qu’ils vont nous aider à passer ce mauvais cycle. On compte sur eux… »
Jean-Sébastien GALLOIS.
A près le succès face à Boulogne, il n’était pas question de céder à l’euphorie. Aujourd’hui, à l’issue du nul concédé à Amiens (1-1) et ses conséquences au classement, quel sentiment domine au sein des vestiaires ? « Il n’existe aucune tension à l’intérieur du groupe. Bien sûr, nous sommes tous conscients de la situation et c’est pour cette raison que nous communiquons énormément entre nous. Cette tension existe autour du club et à travers les attentes des uns et des autres. C’est tout à fait normal et il faut faire avec. Cela fait partie de notre boulot. Le but, dans de tels moments, ce n’est pas de céder à la panique, mais au contraire de relever la tête, de reprendre confiance. Et sur le terrain de retrouver les éléments positifs qui nous avaient permis de réaliser notre belle série l’automne dernier et, plus récemment, de battre Boulogne. »
• À titre personnel, ces deux dernières saisons à Evian, vous avez vécu deux montées d’affilée. N’est-ce pas difficile de jouer aujourd’hui le maintien ? « La page d’Evian est tournée depuis longtemps. En signant à Metz, je savais très bien où je mettais les pieds, même si je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi compliqué. Mais personne ne peut écrire le scénario d’une saison à l’avance. Paradoxalement, cela permet aussi d’évoluer car dans notre situation, plus que n’importe quelle autre, on se doit de donner le maximum. Pas pour soi, mais pour le bienfait du club tout entier. »
• Selon vous, que manque-t-il actuellement au FC Metz pour franchir le palier nécessaire à sa survie en Ligue 2 ? « Peut-être manquons-nous parfois d’intelligence dans le jeu. Notre effectif possède d’indéniables qualités individuelles. Mais il est nécessaire que tout le monde joue pour le reste du groupe. Qu’on ait tous la même idée en entrant sur le terrain, comme c’est le cas en dehors, car je le répète, tout le monde s’entend bien. Sans ça, on aurait déjà lâché depuis longtemps. Ce n’est pas le cas… »
« La solidarité doit être un leitmotiv »
• Il reste sept matches. Quelle est la recette ? « Partir à la guerre ! Et peu importe la tactique employée et les mecs présents sur le terrain. C’est aujourd’hui une question d’état d’esprit. C’est l’une des leçons que j’ai retenues de mes années passées à Evian. La solidarité doit être un leitmotiv, notre point fort, sachant qu’on a des difficultés dans d’autres domaines. Rigueur, rage et concentration : voilà la recette. On pourra toujours nous reprocher de ne pas créer suffisamment de jeu, mais on ne joue pas la Ligue des Champions ! On joue notre survie en Ligue 2. Alors il faut d’abord penser au combat. »
• Vendredi, c’est une équipe monégasque qui reste sur une série de huit matches sans défaite (dont 6 victoires) qui se présente à Saint-Symphorien. Un rendez-vous crucial, mais a priori difficile ? « Monaco va mieux, c’est vrai. Mais peu importe. C’est un match qui vaut trois points. Un match qu’on doit gagner. Le tout, c’est d’être super rigoureux, hyperconcentré face à une équipe joueuse et en confiance. Car même si on prend peu de buts, on se met régulièrement en danger tout seul, notamment sur les contres, alors que nous sommes en position favorable offensivement. »
• L’appui du public peut-il être une source de motivation supplémentaire ? « On a besoin de ce soutien, même si évidemment ces derniers temps, les supporters ont fait entendre leur légitime frustration. J’espère cependant qu’ils vont nous aider à passer ce mauvais cycle. On compte sur eux… »
Jean-Sébastien GALLOIS.