Silence, on perd!
Publié : 13 avr. 2012, 23:24
Sans passion, rien ne triomphe.
Cette simple formulation illustre sans doute le FC Metz des années 2000. Une sorte de culture perdue depuis maintenant près de 10 ans. Sans doute, Dominique Bijotat est l'entraineur de loin le plus cynique que Metz n'ait jamais recruté depuis Gilbert Gress. Il n'a finalement hérité que de la ruine des fondements qui, hier, faisait la réputation du Football Club de Metz.
Ce club n'a jamais eu beaucoup d'argent. Les très rares fois où il en a eu beaucoup, ce fut après les départs de Pires et de la fine équipe ayant fait la gloire de 98. Carlo Molinari était un fin calculateur : il savait en quelque sorte débusquer et faire fructifier les talents pour les revendre à un prix acceptable. De ces plus values, une certaine forme de prospérité entretenait le club. Carlo n'a jamais été le nouveau nabab du football français comme l'a pu l'être un Aulas. Carlo avait la passion. Le carburant essentiel à toutes les réussites.
On pourrait citer les coups de maitre: Curioni, Braun, qui se souviens ici de Michel Ettore, Carmelo Micciche, Jule Boccandé et sa mobylette 105 kitté, Didier Six, Jean-Philippe Rohr pur produit du centre de formation, la fessée affligée à Nantes un dimanche embrouillé du printemps 1984... La liste serait longue. Une liste qui n'a pas été le fruit de l'argent roi, mais de la passion des hommes.
Rappelez vous l'esprit de guerrier de 1984, c'était le vrai FC Metz, pas celui superficiel de 98:
http://www.youtube.com/watch?v=pK5O4q6GyDc
Y'avait il plus d'argent en 1984 qu'en 2012?
Metz perd. Le Football Club perd son âme. Cette âme dont le socle était ce petit club des mineurs, jamais battu à domicile et toujours vaillant. ils avaient la barbe longue, et la générosité à fleur de peau.
Silence, on tourne! Non, à Metz les flash sont depuis longtemps éteints. Ici désormais on perd. On perd son âme footballistique et ses rêves les plus fous. Ceux qui vous permettent de gravir les sommets de l'impossible. De battre Barcelone à domicile, d'aller chercher le 3-2 à la 91e, de remercier ses supporters d'un salut amical.
Le FC Metz est devenu un club dépourvu de son âme. Sans maitre à bord, géré comme une ancienne gloire du foot d'antant. Comme Reims dans les années 90. Sans appuis politique locaux, laissé à l'abandon. Certains disent que les Messins, les habitants de la cité, n'ont jamais eu la fibre pour le foot. C'est sans doute vrai : il suffirait d'une étude pour prendre conscience que le public de St Symphorien est riche et varié, issue du pays haut, des 3 frontières et parfois de beaucoup plus loin.
Le FC Metz a la défaite annoncée. Il ira donc en national. Les tauliers, les supporters de toujours seront toujours là, le long des mains courantes des petites stades. Ce sont sans doute eux qui rallumeront un jour la flamme du feu sacré.
Cette simple formulation illustre sans doute le FC Metz des années 2000. Une sorte de culture perdue depuis maintenant près de 10 ans. Sans doute, Dominique Bijotat est l'entraineur de loin le plus cynique que Metz n'ait jamais recruté depuis Gilbert Gress. Il n'a finalement hérité que de la ruine des fondements qui, hier, faisait la réputation du Football Club de Metz.
Ce club n'a jamais eu beaucoup d'argent. Les très rares fois où il en a eu beaucoup, ce fut après les départs de Pires et de la fine équipe ayant fait la gloire de 98. Carlo Molinari était un fin calculateur : il savait en quelque sorte débusquer et faire fructifier les talents pour les revendre à un prix acceptable. De ces plus values, une certaine forme de prospérité entretenait le club. Carlo n'a jamais été le nouveau nabab du football français comme l'a pu l'être un Aulas. Carlo avait la passion. Le carburant essentiel à toutes les réussites.
On pourrait citer les coups de maitre: Curioni, Braun, qui se souviens ici de Michel Ettore, Carmelo Micciche, Jule Boccandé et sa mobylette 105 kitté, Didier Six, Jean-Philippe Rohr pur produit du centre de formation, la fessée affligée à Nantes un dimanche embrouillé du printemps 1984... La liste serait longue. Une liste qui n'a pas été le fruit de l'argent roi, mais de la passion des hommes.
Rappelez vous l'esprit de guerrier de 1984, c'était le vrai FC Metz, pas celui superficiel de 98:
http://www.youtube.com/watch?v=pK5O4q6GyDc
Y'avait il plus d'argent en 1984 qu'en 2012?
Metz perd. Le Football Club perd son âme. Cette âme dont le socle était ce petit club des mineurs, jamais battu à domicile et toujours vaillant. ils avaient la barbe longue, et la générosité à fleur de peau.
Silence, on tourne! Non, à Metz les flash sont depuis longtemps éteints. Ici désormais on perd. On perd son âme footballistique et ses rêves les plus fous. Ceux qui vous permettent de gravir les sommets de l'impossible. De battre Barcelone à domicile, d'aller chercher le 3-2 à la 91e, de remercier ses supporters d'un salut amical.
Le FC Metz est devenu un club dépourvu de son âme. Sans maitre à bord, géré comme une ancienne gloire du foot d'antant. Comme Reims dans les années 90. Sans appuis politique locaux, laissé à l'abandon. Certains disent que les Messins, les habitants de la cité, n'ont jamais eu la fibre pour le foot. C'est sans doute vrai : il suffirait d'une étude pour prendre conscience que le public de St Symphorien est riche et varié, issue du pays haut, des 3 frontières et parfois de beaucoup plus loin.
Le FC Metz a la défaite annoncée. Il ira donc en national. Les tauliers, les supporters de toujours seront toujours là, le long des mains courantes des petites stades. Ce sont sans doute eux qui rallumeront un jour la flamme du feu sacré.