FC Metz : désastreux !
Le FC Metz a sombré dans les grandes largeurs, hier contre Guingamp (2-5), et retrouvé la zone de relégation à deux journées du verdict. L’heure est grave.
Ces fins de soirée, Metz les connaît par cœur. Avec une nouvelle défaite à domicile (la huitième cette saison), une sortie tête basse des joueurs, des tombereaux d’injures et des sifflets tombés des tribunes, assortis d’une invitation au Pôle Emploi pour Dominique Bijotat… Le tout agrémenté d’un déploiement de CRS sur la pelouse pour éviter une invasion des supporters. Qui (heureusement) n’a pas eu lieu. Metz, de toute façon, n’avait pas besoin d’ajouter les débordements à l’humiliation. Elle a été totale hier.
L’idée d’origine consistait à gagner cette partie ou, au pire, à ne pas la perdre. Cet espoir a vécu vingt-trois minutes exactement. Face à un adversaire recroquevillé mais prompt à jaillir en contre, le FC Metz s’est procuré les premières opportunités. Il a d’abord tenté la force, via un coup franc de Bouby (2 e), a tiré à côté par Delort (7 e) et au-dessus par Mané (10 e). Ensuite, il s’est efforcé de construire par le même Mané mais Duhamel a raté sa reprise et Diaz n’a pas pu négocier le rebond (16 e). Jusqu’ici tout allait bien. Pas trop mal du moins. Puis la vanne s’est ouverte, aussi soudainement que généreusement. Un centre d’Argelier, une frappe d’Atik et Guingamp s’installait dans sa soirée, sur sa première occasion (23 e).
Le calvaire de Sissoko
La suite fut un interminable et épouvantable cauchemar pour cette maison grenat nettoyée de fond en comble par les déménageurs bretons. Aux puissantes ripostes de Diaz (33 e, 37 e), Guingamp a répondu par un doublé de Knockaert, aidé par deux fautes de main de Sissoko (44 e, 47 e). Le malheureux gardien, si souvent précieux cette saison, a ajouté à son calvaire en repoussant une nouvelle tentative du même Knockaert dans les pieds de Giresse qui a converti l’offrande d’un lob subtil. Dans des cages vides (0-4, 53 e).
Le maigre public de Saint-Symphorien (9 827 âmes) a dès lors vu toute la différence entre une équipe émancipée de toute pression, qui joue avec la sérénité des pères peinards, et un candidat au maintien sans marge, étouffé par l’angoisse d’un destin en péril. Les réactions mosellanes, hier, sont restées de timides incendies, circonscrits très vite par un arrosage en règle des buts messins. La preuve : Mané venait à peine de réduire la douloureuse sur un service de Steimetz (82 e) que Guingamp remettait une couche par Charrier, du plat du pied (83 e). Seule la dernière réalisation de NSor (88 e), entré après la pause (50 e), n’a pas trouvé d’écho. Ce n’était plus utile pour les visiteurs et franchement anecdotique pour des Messins au bord du vide.
Par un curieux caprice de la météo, les averses ont attendu le déluge de buts avant de fondre sur Saint-Symphorien. Si les larmes se voient moins sous la pluie, elles seront pourtant nombreuses ce matin : évitable avant le coup d’envoi, la menace de la relégation est désormais bien concrète. Un mal ne venant jamais seul, Le Havre a en effet remporté son duel contre Amiens (2-0) et échangé, au passage, sa place dans la zone de relégation. L’infortuné récipiendaire, Metz, n’a plus que deux journées pour varier le cours de son destin mais il n’a plus les clefs. Les coéquipiers de Romain Métanire n’ont plus que le caractère et la chance pour éviter cet avenir crépusculaire. C’est d’autant plus inquiétant qu’hier, ils n’ont jamais trouvé la lumière.
Christian JOUGLEUX.
R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
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Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
L’HOMME DU MATCH
Oumar Sissoko. Le motif de sa présence dans cette rubrique est d’autant plus cruel que le gardien malien a souvent été à l’honneur cette saison, sortant son équipe de la panade à de nombreuses reprises.
Sauvant un nombre incalculable de points. Et même s’il ne doit pas porter sur ses seules épaules la déroute d’hier soir, Oumar Sissoko est, malheureusement, coupable sur trois des cinq buts guingampais. Vraiment une sale soirée.
Oumar Sissoko. Le motif de sa présence dans cette rubrique est d’autant plus cruel que le gardien malien a souvent été à l’honneur cette saison, sortant son équipe de la panade à de nombreuses reprises.
Sauvant un nombre incalculable de points. Et même s’il ne doit pas porter sur ses seules épaules la déroute d’hier soir, Oumar Sissoko est, malheureusement, coupable sur trois des cinq buts guingampais. Vraiment une sale soirée.
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Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
Sissoko, malgré lui…
EN VUE
Kévin Diaz. Difficile dans ce marasme de sortir une quelconque satisfaction… On retiendra cependant que Kévin Diaz a eu le mérite de lancer un semblant de révolte après l’ouverture du score de l’En Avant, imité – alors qu’il était déjà trop tard –par l’entrant Thierry Steimetz.
DANS L’OMBRE
Stéphane Besle. Plutôt rassurant mardi dernier à Bastia, l’ex-défenseur de Neuchâtel Xamax ne l’a pas été hier soir. Mais il ne fut pas le seul…
Ludovic Guerriero. Appelé à la dernière minute à suppléer Mamadou Wagué dans l’axe central, le capitaine messin a, à l’image de son équipe, fait preuve d’une grande fébrilité. Trop court face à Atik sur le premier but guingampais, il n’a jamais été dans le bon tempo.
Romain Métanire. Sur le banc à Bastia, Romain Métanire a retrouvé sa place, hier, dans le couloir droit de la défense. Et il a souffert le martyre face à la vitesse des Guingampais en général et de Mandanne en particulier.
Bernard Serin. Alors que le navire messin sombre doucement – mais sûrement – le président messin, pourtant sollicité à plusieurs reprises, n’a pas pris le temps de venir livrer ses impressions devant la presse. Une absence remarquée.
PAROLES, PAROLES
Jocelyn Gourvennec (entraîneur de Guingamp). « Je suis très heureux. On voulait faire un gros coup pour assurer notre maintien. C’est fait, même si je n’oublie pas les nombreux arrêts de Mamadou Samassa. Nous avons évolué en confiance, alors que Metz m’est apparu très fébrile. Mais honnêtement, ce succès n’est pas volé. »
Dominique Bijotat. « Quand on laisse autant de possibilités à son adversaire, il ne faut pas s’étonner de l’ampleur du score. Il nous reste un infime espoir de sauver le club. Je n’ai pas le droit de ne pas y croire. Durant ma carrière, je n’ai jamais baissé les bras. J’aimerais pouvoir le communiquer plus fortement à mes joueurs, même si, évidemment, en tant qu’entraîneur, je suis également responsable de cette situation. »
Stéphane Besle (défenseur de Metz). « Maintenant, il faut mettre des mecs sur le terrain qui ont envie. Et pas d’autres. »
TEMPS ADDITIONNEL
Solidarité. L’entraîneur Jocelyn Gourvennec est à l’image du joueur qu’il fut : classe. Et ce dernier n’a pas manqué de faire preuve de solidarité et de compassion pour son homologue messin. « J’ai une pensée pour Dominique. Un entraîneur de valeur. J’ai entendu des chants durs à son encontre. Je reste solidaire, car je sais que ce n’est pas une situation facile. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
EN VUE
Kévin Diaz. Difficile dans ce marasme de sortir une quelconque satisfaction… On retiendra cependant que Kévin Diaz a eu le mérite de lancer un semblant de révolte après l’ouverture du score de l’En Avant, imité – alors qu’il était déjà trop tard –par l’entrant Thierry Steimetz.
DANS L’OMBRE
Stéphane Besle. Plutôt rassurant mardi dernier à Bastia, l’ex-défenseur de Neuchâtel Xamax ne l’a pas été hier soir. Mais il ne fut pas le seul…
Ludovic Guerriero. Appelé à la dernière minute à suppléer Mamadou Wagué dans l’axe central, le capitaine messin a, à l’image de son équipe, fait preuve d’une grande fébrilité. Trop court face à Atik sur le premier but guingampais, il n’a jamais été dans le bon tempo.
Romain Métanire. Sur le banc à Bastia, Romain Métanire a retrouvé sa place, hier, dans le couloir droit de la défense. Et il a souffert le martyre face à la vitesse des Guingampais en général et de Mandanne en particulier.
Bernard Serin. Alors que le navire messin sombre doucement – mais sûrement – le président messin, pourtant sollicité à plusieurs reprises, n’a pas pris le temps de venir livrer ses impressions devant la presse. Une absence remarquée.
PAROLES, PAROLES
Jocelyn Gourvennec (entraîneur de Guingamp). « Je suis très heureux. On voulait faire un gros coup pour assurer notre maintien. C’est fait, même si je n’oublie pas les nombreux arrêts de Mamadou Samassa. Nous avons évolué en confiance, alors que Metz m’est apparu très fébrile. Mais honnêtement, ce succès n’est pas volé. »
Dominique Bijotat. « Quand on laisse autant de possibilités à son adversaire, il ne faut pas s’étonner de l’ampleur du score. Il nous reste un infime espoir de sauver le club. Je n’ai pas le droit de ne pas y croire. Durant ma carrière, je n’ai jamais baissé les bras. J’aimerais pouvoir le communiquer plus fortement à mes joueurs, même si, évidemment, en tant qu’entraîneur, je suis également responsable de cette situation. »
Stéphane Besle (défenseur de Metz). « Maintenant, il faut mettre des mecs sur le terrain qui ont envie. Et pas d’autres. »
TEMPS ADDITIONNEL
Solidarité. L’entraîneur Jocelyn Gourvennec est à l’image du joueur qu’il fut : classe. Et ce dernier n’a pas manqué de faire preuve de solidarité et de compassion pour son homologue messin. « J’ai une pensée pour Dominique. Un entraîneur de valeur. J’ai entendu des chants durs à son encontre. Je reste solidaire, car je sais que ce n’est pas une situation facile. »
Jean-Sébastien GALLOIS.
Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
TRIBUNE LIBRE
Des rires aux larmes…
« J’espère que nous pourrons compter sur un public chaleureux, présent dans tous les instants de la soirée. » Le vœu de Dominique Bijotat a été exaucé… vingt-trois minutes et la logique ouverture du score des Guingampais. Pourtant, ils y croyaient les 9 827 derniers irréductibles supporters messins. Ils ont donné de la voix. Mais même les plus croyants ont fini par se rendre à l’évidence face à l’indigence de la prestation de leurs favoris (sic). Et les prières ont fait place aux sifflets, aux appels à la démission de la direction du club et à des remerciements très ironiques adressés au président Serin, et plus généralement aux Grenats. Et si tout ce petit monde a choisi de ne pas quitter le stade avant le terme de la rencontre, ce fut pour applaudir à tout rompre les buts adverses (il y avait de quoi faire) et accompagner les passes à dix de ces mêmes Guingampais par d’enthousiastes « olé ». Au bord des larmes, le public de Saint-Symphorien a donc finalement choisi de rire de la pathétique sortie des hommes de Dominique Bijotat. Mais pour combien de temps encore ?
J.-S. G.
Des rires aux larmes…
« J’espère que nous pourrons compter sur un public chaleureux, présent dans tous les instants de la soirée. » Le vœu de Dominique Bijotat a été exaucé… vingt-trois minutes et la logique ouverture du score des Guingampais. Pourtant, ils y croyaient les 9 827 derniers irréductibles supporters messins. Ils ont donné de la voix. Mais même les plus croyants ont fini par se rendre à l’évidence face à l’indigence de la prestation de leurs favoris (sic). Et les prières ont fait place aux sifflets, aux appels à la démission de la direction du club et à des remerciements très ironiques adressés au président Serin, et plus généralement aux Grenats. Et si tout ce petit monde a choisi de ne pas quitter le stade avant le terme de la rencontre, ce fut pour applaudir à tout rompre les buts adverses (il y avait de quoi faire) et accompagner les passes à dix de ces mêmes Guingampais par d’enthousiastes « olé ». Au bord des larmes, le public de Saint-Symphorien a donc finalement choisi de rire de la pathétique sortie des hommes de Dominique Bijotat. Mais pour combien de temps encore ?
J.-S. G.
- chevaliergrenat
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Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
Stéphane Besle (défenseur de Metz). « Maintenant, il faut mettre des mecs sur le terrain qui ont envie. Et pas d’autres. »
en tout cas vu sa prestation hier soir, il devait etre dans ceux qui n'ont plus envie.
en tout cas vu sa prestation hier soir, il devait etre dans ceux qui n'ont plus envie.
Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
Aucune réaction de Serin, de Razurel, de Muller, de D'onofrio
le navire coule on s'est pris 5 buts a domicile on n'est pas mauvais comme tout
DIRECTION DEMISSION
le navire coule on s'est pris 5 buts a domicile on n'est pas mauvais comme tout
DIRECTION DEMISSION
Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
chevaliergrenat a écrit :Stéphane Besle (défenseur de Metz). « Maintenant, il faut mettre des mecs sur le terrain qui ont envie. Et pas d’autres. »
en tout cas vu sa prestation hier soir, il devait etre dans ceux qui n'ont plus envie.
+1 qu'il dégage lui il n'a pas le niveau
Et que dire de Delort qui insulté le public de Metz sur Facebook hier et qu'il souhaite revenir en Corse ben qu'il se casse on a pas besoin de ce genre de joueur
- chevaliergrenat
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Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
ils sont tout simplement impuissant, le sort en est jeté, national et mort programmé du club. Depuis 1998 le bateau coule, la il va toucher le fond. Merci carlo, merci serin, merci les joueurs vous avez tué ce club legendaire..........no comment pour moi c'est terminé, 35 ans que je vais au stade, la je n'en peut plus, c'est fini ....Séb a écrit :Aucune réaction de Serin, de Razurel, de Muller, de D'onofrio
le navire coule on s'est pris 5 buts a domicile on n'est pas mauvais comme tout
DIRECTION DEMISSION
- Benzeman
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Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
Stéphane Besle (défenseur de Metz). « Maintenant, il faut mettre des mecs sur le terrain qui ont envie. Et pas d’autres. »
Ca veut tout dire.... le vestiaire va peut être explosé ces jours-ci mais en tout cas il se sent concerné j'ai l'impression.
- chevaliergrenat
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Re: R.L. du 05/05/2012 : Désastreux.
DELORT ? c'est un futur pensionnaire de l'UNFP celui la, tu as vu son niveau ? a mourir de rire....Séb a écrit :chevaliergrenat a écrit :Stéphane Besle (défenseur de Metz). « Maintenant, il faut mettre des mecs sur le terrain qui ont envie. Et pas d’autres. »
en tout cas vu sa prestation hier soir, il devait etre dans ceux qui n'ont plus envie.
+1 qu'il dégage lui il n'a pas le niveau
Et que dire de Delort qui insulté le public de Metz sur Facebook hier et qu'il souhaite revenir en Corse ben qu'il se casse on a pas besoin de ce genre de joueur
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