Le FC Metz a dit adieu à la Ligue 2, hier, en partageant les points avec Tours (1-1). En route vers le National, la jeunesse dirigée par José Pinot a délivré un beau message d’espoir.
Au revoir Tours, bonjour Luzenac ! Luzenac, ses quelques centaines d’habitants et son club de football, que le calendrier de National mettra sur la route des Messins la saison prochaine. Car c’est depuis hier soir une réalité officielle : le FC Metz a bel et bien quitté le tableau de la Ligue 2.
Bon débarras ? Au vu de tout ce que les Grenats ont infligé aux mirettes de Saint-Symphorien ces derniers mois, la réponse ne souffre aucune contestation possible : oui ! Cette équipe-là, dirigée par Dominique Bijotat, n’a jamais su se mettre à la hauteur du défi qui se présentait à elle, défi énorme il faut le dire, consistant à composer avec des qualités intrinsèquement trop faibles, individuelles mais surtout collectives. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que des regrets s’ajoutent à la déception provoquée par la relégation : hier soir, pour son dernier round d’honneur, face à Tours, Metz a séduit ceux qui avaient tenu à assister aux funérailles annoncées du club à la Croix de Lorraine. Soit plus de 10 000 personnes selon les chiffres officiels.
Bernard Serin peut, sur ce point au moins, être content de lui. En "décidant" d’écarter Dominique Bijotat, son staff et quelques-uns des acteurs de la déroute à la veille du dernier rendez-vous de la saison, le président s’est évité une fin en queue de poisson. Pas de débordement de supporters, pas d’envahissement de terrain – si ce n’est, et c’est somme toute regrettable, par des forces de l’ordre bien inutiles hier – mais des applaudissements. Pas ceux d’une fiesta des grands jours, mais ceux d’un public qui venait tout simplement d’assister à un match de football. Il y avait si longtemps que cela n’était pas arrivé à Saint-Symphorien.
Du foot, enfin !
Confié à José Pinot, entraîneur de la réserve, le FC Metz a montré un visage séduisant. Et prometteur, ce que l’on attendait plus que tout à l’aube de la période d’incertitudes qui s’ouvre pour le club à la Croix de Lorraine. Rajeuni, rafraîchi, le onze grenat avait il est vrai pour lui l’absence de pression et d’obligation de résultat. Mais il n’empêche : le rendez-vous face à Tours, sixième du championnat, n’était pas le plus facile à appréhender pour ces jeunes soldats envoyés au front pour tenter de réparer les fautes de leurs aînés. Mais la jeunesse en question s’en est sortie. Et plutôt bien.
Oser le changement
Il ne lui aura manqué que la victoire. Celle que le but de Bouna Sarr, sur un coup franc direct, a dessinée, un temps, au tableau d’affichage. On jouait alors depuis un peu plus de trente minutes (33 e). L’ouverture du score venait récompenser tout l’allant manifesté par le capitaine Pierre Bouby et ses coéquipiers. Etrange, d’ailleurs, comme certains joueurs jusqu’ici souvent restés dans l’ombre, comme accablés par leur appartenance à une équipe qui n’en était pas une, ont profité de cette dernière soirée pour montrer un autre visage. On parlera ici de Yéni N’Gbakoto. Ou de Kwamé N’Sor, dont l’entente avec certains autres élémentscantonnés à des seconds rôles sous l’ère Bijotat laisse aujourd’hui autant d’espoirs qu’elle ne suscite de regrets.
C’est elle qui domine aujourd’hui, cette question à laquelle il est évidemment trop tard pour répondre : pourquoi avoir attendu pour oser le changement ? Bien sûr, la question est facile et, bien sûr, ce changement n’a pas permis au FC Metz de quitter la Ligue 2 sur une onzième victoire. Tours est en effet revenu au score, sur l’une de ses rares occasions, par l’intermédiaire du dénommé Blayac (67 e) et les joueurs de José Pinot, eux, ont manqué d’un brin de justesse pour concrétiser l’une ou l’autre de leurs nombreuses opportunités. Il n’empêche, ce FC Metz-là a montré une envie et des qualités qui auraient peut-être pu contribuer à éviter le naufrage, et la fin de l’espoir enterinée au détour de l’escapade à Avignon, la semaine passée. Un mauvais souvenir. Que les Messins de demain auront la lourde tâche d’effacer, la saison prochaine en National. On ne peut que leur souhaiter bonne route. Le plus dur commence.
C. B.
R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Ni pleurs, ni couronne
Si une partie des supporters a bel et bien fait la grève des encouragements, hier, la soirée s’est déroulée sans heurts et s’est même achevée sous les applaudissements.
Tout doucement, la porte s’est donc refermée sur Saint-Symphorien. Quelques minutes avant la rencontre, l’atmosphère avait même des allures de veillée funèbre. Une ambiance propice au vibrant hommage rendu à Jules Bocandé, décédé le 7 mai dernier. Des applaudissements nourris ont ainsi accompagné la trentaine d’anciens joueurs messins (Letizi, Pauk, Kastendeuch, Micciche, Pjanic pour ne citer qu’eux) venus honorer, sur la pelouse de leurs exploits passés, le souvenir de l’emblématique attaquant sénégalais. « Jules Bocandé, Grenat pour l’éternité » pouvait-on ainsi lire sur la banderole déployée au milieu de la pelouse.
Côté supporters, l’homme aux trente-six buts sous la bannière du club à la Croix de Lorraine n’a pas été oublié. Pour Génération Grenat, « Un guerrier ne meurt jamais », alors que la Horda Frénétik s’est fendu d’un portrait géant à son effigie. Mais la tristesse de cette douloureuse perte humaine n’était malheureusement pas la seule raison du désarroi des 10 924 spectateurs présents, hier, dans les travées de Saint-Symphorien. Une affluence plutôt flatteuse pour une équipe qui faisait ses adieux à la Ligue 2 au terme d’une funeste saison.
Le héros de la mi-temps
A défaut d’un succès de leur équipe, les fans ont au moins assisté à un match de football. Un vrai. C’est déjà ça… Du coup, la plupart ont trouvé là une infime raison de s’enflammer. Et chacun l’a exprimée à sa façon. Comme prévu, Génération Grenat n’a livré aucun encouragement, ni, d’ailleurs, la moindre marque d’hostilité, si ce n’est un ou deux chants plus ou moins décents à l’encontre de Dominique Bijotat et surtout de Ludovic Guerriero, faisant ainsi écho à ses homologues de la Horda. Logique finalement, puisque les revendications de ces derniers ont été entendues – partagées en tous cas – par le président Serin qui avait décidé d’écarter Dominique Bijotat et la plupart des cadres jugés coupables de ce marasme au profit de José Pinot et la jeunesse messine.
Et si la tribune Est, celle de la Horda, s’est fait entendre durant la première demi-heure de jeu, elle s’est subitement vidée, laissant à la centaine de supporters installés en tribune Nord, dont En Avant Metz, le soin d’assurer un semblant d’ambiance. Car côté Ouest, le silence a été respecté, même lorsque Bouna Sarr a eu la bonne idée d’ouvrir le score. Quelques applaudissements, mais aucune explosion de joie. Juste une bonne et grosse dose de regrets. Le tout enrobé dans un soupçon d’ironie : « Allez, encore onze buts ! » ou « Ils ont fait quatre passes de suite, là ? Qu’est-ce qui se passe ? »
Reste le geste quasi héroïque de la soirée : la traversée de la pelouse par un jeune homme courageux, au regard des nombreux stadiers présents au pied des tribunes. Encouragés par le public, ces derniers ont d’ailleurs eu beaucoup de mal à rattraper l’intrus bien plus rapide que certains joueurs ayant officié sur ce terrain cette saison. Une note joyeuse à laquelle il faut associer les applaudissements ayant finalement accompagné la jeune garde messine. Le FC Metz tombe néanmoins dans l’ombre. Mais avec un soupçon d’honneur et de dignité. Côté jardin, comme côté cour.
Jean-Sébastien GALLOIS.
Si une partie des supporters a bel et bien fait la grève des encouragements, hier, la soirée s’est déroulée sans heurts et s’est même achevée sous les applaudissements.
Tout doucement, la porte s’est donc refermée sur Saint-Symphorien. Quelques minutes avant la rencontre, l’atmosphère avait même des allures de veillée funèbre. Une ambiance propice au vibrant hommage rendu à Jules Bocandé, décédé le 7 mai dernier. Des applaudissements nourris ont ainsi accompagné la trentaine d’anciens joueurs messins (Letizi, Pauk, Kastendeuch, Micciche, Pjanic pour ne citer qu’eux) venus honorer, sur la pelouse de leurs exploits passés, le souvenir de l’emblématique attaquant sénégalais. « Jules Bocandé, Grenat pour l’éternité » pouvait-on ainsi lire sur la banderole déployée au milieu de la pelouse.
Côté supporters, l’homme aux trente-six buts sous la bannière du club à la Croix de Lorraine n’a pas été oublié. Pour Génération Grenat, « Un guerrier ne meurt jamais », alors que la Horda Frénétik s’est fendu d’un portrait géant à son effigie. Mais la tristesse de cette douloureuse perte humaine n’était malheureusement pas la seule raison du désarroi des 10 924 spectateurs présents, hier, dans les travées de Saint-Symphorien. Une affluence plutôt flatteuse pour une équipe qui faisait ses adieux à la Ligue 2 au terme d’une funeste saison.
Le héros de la mi-temps
A défaut d’un succès de leur équipe, les fans ont au moins assisté à un match de football. Un vrai. C’est déjà ça… Du coup, la plupart ont trouvé là une infime raison de s’enflammer. Et chacun l’a exprimée à sa façon. Comme prévu, Génération Grenat n’a livré aucun encouragement, ni, d’ailleurs, la moindre marque d’hostilité, si ce n’est un ou deux chants plus ou moins décents à l’encontre de Dominique Bijotat et surtout de Ludovic Guerriero, faisant ainsi écho à ses homologues de la Horda. Logique finalement, puisque les revendications de ces derniers ont été entendues – partagées en tous cas – par le président Serin qui avait décidé d’écarter Dominique Bijotat et la plupart des cadres jugés coupables de ce marasme au profit de José Pinot et la jeunesse messine.
Et si la tribune Est, celle de la Horda, s’est fait entendre durant la première demi-heure de jeu, elle s’est subitement vidée, laissant à la centaine de supporters installés en tribune Nord, dont En Avant Metz, le soin d’assurer un semblant d’ambiance. Car côté Ouest, le silence a été respecté, même lorsque Bouna Sarr a eu la bonne idée d’ouvrir le score. Quelques applaudissements, mais aucune explosion de joie. Juste une bonne et grosse dose de regrets. Le tout enrobé dans un soupçon d’ironie : « Allez, encore onze buts ! » ou « Ils ont fait quatre passes de suite, là ? Qu’est-ce qui se passe ? »
Reste le geste quasi héroïque de la soirée : la traversée de la pelouse par un jeune homme courageux, au regard des nombreux stadiers présents au pied des tribunes. Encouragés par le public, ces derniers ont d’ailleurs eu beaucoup de mal à rattraper l’intrus bien plus rapide que certains joueurs ayant officié sur ce terrain cette saison. Une note joyeuse à laquelle il faut associer les applaudissements ayant finalement accompagné la jeune garde messine. Le FC Metz tombe néanmoins dans l’ombre. Mais avec un soupçon d’honneur et de dignité. Côté jardin, comme côté cour.
Jean-Sébastien GALLOIS.
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Gautier Bernardelli (défenseur de Metz) : « J’ai abordé ce match ( son premier chez les pros) avec un peu d’appréhension, d’autant que je ne savais pas comment nous allions être accueillis par le public. Au final, il a été plutôt sympa. Cela fait dix ans que je suis au club, et le voir descendre en National, ça fait mal. Mais je pense qu’avec les jeunes, nous avons les moyens de monter une bonne équipe pour rebondir rapidement. »
Bouna Sarr (milieu de Metz) : « Je suis partagé ce soir. Nous avons réalisé un match satisfaisant, une dernière sortie correcte, mais c’est bien le National qui nous attend la saison prochaine. On prend un but contre le cours du jeu, mais c’est encourageant pour l’avenir. »
Joris Delle (gardien de Metz) : « Même si on a réalisé un match correct, on ne peut pas être heureux ce soir. Ce qu’on retient, c’est la descente. Mais au moins avons-nous montré que malgré tout on pouvait encore défendre le blason grenat, même dans la difficulté. Reste maintenant à savoir avec qui et comment nous allons rebondir. Personnellement, je suis en fin de contrat, mais je n’ai aucune idée concernant mon avenir. Je n’ai pas envie d’y réfléchir tout de suite. On verra… »
Pierre Bouby (défenseur de Metz) : « Nous avons réalisé un match cohérent en produisant beaucoup de jeu. Les petits ont bien assuré, avec beaucoup d’envie. On ne peut pas dire pour autant qu’on finit sur une bonne note car la descente, elle, est entérinée. Je tiens à préciser que malgré tout, l’équipe, et notamment les joueurs absents ce soir, n’a jamais manqué de dignité. Tout le monde a mouillé le maillot. On a beaucoup tiré sur certains, mais j’étais dans les vestiaires et je sais comment ils étaient. »
José Pinot (entraîneur de Metz) : « Il y avait quand même un peu de tristesse malgré tout, même si on a montré qu’on pouvait compter sur nos jeunes. Il y a eu de bonnes choses, des tirs, des centres, du jeu… Dommage, simplement, qu’on ne soit pas parvenu à marquer ce deuxième but qui nous aurait offert la victoire. Toujours est-il que nous avons eu le soutien du public, et ça, ça fait du bien. Mon avenir personnel ? La question n’est pas d’actualité. Le président a dit qu’il se donnait un peu de temps pour faire son choix, on verra bien. Ce que je peux dire, c’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à diriger cette équipe avec Christophe Marichez et le staff médical. »
Bouna Sarr (milieu de Metz) : « Je suis partagé ce soir. Nous avons réalisé un match satisfaisant, une dernière sortie correcte, mais c’est bien le National qui nous attend la saison prochaine. On prend un but contre le cours du jeu, mais c’est encourageant pour l’avenir. »
Joris Delle (gardien de Metz) : « Même si on a réalisé un match correct, on ne peut pas être heureux ce soir. Ce qu’on retient, c’est la descente. Mais au moins avons-nous montré que malgré tout on pouvait encore défendre le blason grenat, même dans la difficulté. Reste maintenant à savoir avec qui et comment nous allons rebondir. Personnellement, je suis en fin de contrat, mais je n’ai aucune idée concernant mon avenir. Je n’ai pas envie d’y réfléchir tout de suite. On verra… »
Pierre Bouby (défenseur de Metz) : « Nous avons réalisé un match cohérent en produisant beaucoup de jeu. Les petits ont bien assuré, avec beaucoup d’envie. On ne peut pas dire pour autant qu’on finit sur une bonne note car la descente, elle, est entérinée. Je tiens à préciser que malgré tout, l’équipe, et notamment les joueurs absents ce soir, n’a jamais manqué de dignité. Tout le monde a mouillé le maillot. On a beaucoup tiré sur certains, mais j’étais dans les vestiaires et je sais comment ils étaient. »
José Pinot (entraîneur de Metz) : « Il y avait quand même un peu de tristesse malgré tout, même si on a montré qu’on pouvait compter sur nos jeunes. Il y a eu de bonnes choses, des tirs, des centres, du jeu… Dommage, simplement, qu’on ne soit pas parvenu à marquer ce deuxième but qui nous aurait offert la victoire. Toujours est-il que nous avons eu le soutien du public, et ça, ça fait du bien. Mon avenir personnel ? La question n’est pas d’actualité. Le président a dit qu’il se donnait un peu de temps pour faire son choix, on verra bien. Ce que je peux dire, c’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à diriger cette équipe avec Christophe Marichez et le staff médical. »
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Les supporters ont tenu promesse
Un dernier match à domicile, une rétrogradation, de la déception, beaucoup de déception… Ce cocktail qui s’étend chaque printemps apporte son lot de tensions et de débordements autour d’une enceinte de football. Parfois à Metz. Mais pas cette fois. Les groupes de supporters grenat ont tenu la promesse qu’ils s’étaient faite en début de semaine : terminer la saison en offrant le visage d’amoureux du ballon rond dignes dans les défaites. Pour être tout à fait honnête, le service d’ordre, les deux cents gendarmes et policiers, qui craignaient particulièrement la présence de groupes allemands, avaient de quoi dissuader même les plus excités. On se quitte finalement bons amis.
Un dernier match à domicile, une rétrogradation, de la déception, beaucoup de déception… Ce cocktail qui s’étend chaque printemps apporte son lot de tensions et de débordements autour d’une enceinte de football. Parfois à Metz. Mais pas cette fois. Les groupes de supporters grenat ont tenu la promesse qu’ils s’étaient faite en début de semaine : terminer la saison en offrant le visage d’amoureux du ballon rond dignes dans les défaites. Pour être tout à fait honnête, le service d’ordre, les deux cents gendarmes et policiers, qui craignaient particulièrement la présence de groupes allemands, avaient de quoi dissuader même les plus excités. On se quitte finalement bons amis.
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Bijotat, et les autres ?
Son nom restera à jamais associé au gouffre historique dans lequel a chuté le FC Metz : Bijotat = National. Atterri à Saint-Symphorien au mois de juin 2009 avec, disait-il en ce temps-là, « une envie féroce », le technicien a quitté les lieux en silence et avant l’heure, invité par ses dirigeants à céder son banc à la veille de l’ultime rendez-vous de son équipe en Ligue 2. Ce Metz - Tours, dernier acte d’une saison pourrie, n’aurait de toute façon rien changé à l’échec que Dominique Bijotat trimballera désormais sur son curriculum.
Les absents ont, paraît-il, toujours tort. Le futur ex-entraîneur de Metz n’échappe pas à l’adage. Oui, Dominique Bijotat a eu tort. Tort de ne pas avoir su donner consistance aux rêves d’élite murmurés au début de leur idylle par son président, Bernard Serin. Tort d’avoir accumulé les contre-performances au cours de cette seconde partie de championnat. Et tort, aussi, quelque part, de ne pas avoir usé des ficelles de la communication : silencieux sur quelques décisions relevant de sa hiérarchie avec lesquelles il aurait pu marquer son désaccord, il s’est aussi entêté à protéger des joueurs qui ne le méritaient pas forcément au sein de son vestiaire. Peut-être profitera-t-il des jours prochains pour rompre la glace et déballer ses vérités. Celles qu’il a bien souvent semblé contenir, dans cette forme d’élégance flirtant parfois avec de la froideur. Sortira peut-être alors de terre une autre version, plus nuancée et forcément plus juste à son égard, à l’heure où l’on cherche encore les coupables de cette descente aux enfers. Car desservi par les résultats de son équipe, Dominique Bijotat l’a aussi été par les siens, proches et moins proches. Bizarrement, il ne s’est trouvé personne parmi eux pour lever la main et partager les responsabilités. Mais c’est vrai, la plupart de ceux qui auraient pu le faire n’étaient pas là, eux non plus, hier soir.
Cédric BROUT.
Son nom restera à jamais associé au gouffre historique dans lequel a chuté le FC Metz : Bijotat = National. Atterri à Saint-Symphorien au mois de juin 2009 avec, disait-il en ce temps-là, « une envie féroce », le technicien a quitté les lieux en silence et avant l’heure, invité par ses dirigeants à céder son banc à la veille de l’ultime rendez-vous de son équipe en Ligue 2. Ce Metz - Tours, dernier acte d’une saison pourrie, n’aurait de toute façon rien changé à l’échec que Dominique Bijotat trimballera désormais sur son curriculum.
Les absents ont, paraît-il, toujours tort. Le futur ex-entraîneur de Metz n’échappe pas à l’adage. Oui, Dominique Bijotat a eu tort. Tort de ne pas avoir su donner consistance aux rêves d’élite murmurés au début de leur idylle par son président, Bernard Serin. Tort d’avoir accumulé les contre-performances au cours de cette seconde partie de championnat. Et tort, aussi, quelque part, de ne pas avoir usé des ficelles de la communication : silencieux sur quelques décisions relevant de sa hiérarchie avec lesquelles il aurait pu marquer son désaccord, il s’est aussi entêté à protéger des joueurs qui ne le méritaient pas forcément au sein de son vestiaire. Peut-être profitera-t-il des jours prochains pour rompre la glace et déballer ses vérités. Celles qu’il a bien souvent semblé contenir, dans cette forme d’élégance flirtant parfois avec de la froideur. Sortira peut-être alors de terre une autre version, plus nuancée et forcément plus juste à son égard, à l’heure où l’on cherche encore les coupables de cette descente aux enfers. Car desservi par les résultats de son équipe, Dominique Bijotat l’a aussi été par les siens, proches et moins proches. Bizarrement, il ne s’est trouvé personne parmi eux pour lever la main et partager les responsabilités. Mais c’est vrai, la plupart de ceux qui auraient pu le faire n’étaient pas là, eux non plus, hier soir.
Cédric BROUT.
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Quand le nom de Brouard circule
Dominique Bijotat ne sera plus entraîneur du FC Metz la saison prochaine, c’est une certitude. José Pinot, lui, l’était hier soir. Le sera-t-il encore à la reprise dans quelques semaines ? Jeudi, le président Serin a balayé l’hypothèse d’un revers de main, déclarant n’avoir, pour l’heure, « aucun commentaire à faire » à ce sujet. Reste que la question du futur technicien messin, en National, va très vite se poser. Et un nom circule déjà. En effet, la rumeur voudrait que Régis Brouard, l’actuel entraîneur de Quevilly (National), récent finaliste de la Coupe de France, soit sur les tablettes du FC Metz. Sous contrat avec le club de Haute-Normandie jusqu’en 2014, ce dernier n’est toujours pas fixé sur son avenir. Les pistes le menant à Amiens, Le Havre, Caen ou Rouen s’étant refroidies, reste celle de la Lorraine, même s’il se murmure que l’intéressé aurait indiqué qu’il avait d’autres ambitions que le National… A suivre.
Dominique Bijotat ne sera plus entraîneur du FC Metz la saison prochaine, c’est une certitude. José Pinot, lui, l’était hier soir. Le sera-t-il encore à la reprise dans quelques semaines ? Jeudi, le président Serin a balayé l’hypothèse d’un revers de main, déclarant n’avoir, pour l’heure, « aucun commentaire à faire » à ce sujet. Reste que la question du futur technicien messin, en National, va très vite se poser. Et un nom circule déjà. En effet, la rumeur voudrait que Régis Brouard, l’actuel entraîneur de Quevilly (National), récent finaliste de la Coupe de France, soit sur les tablettes du FC Metz. Sous contrat avec le club de Haute-Normandie jusqu’en 2014, ce dernier n’est toujours pas fixé sur son avenir. Les pistes le menant à Amiens, Le Havre, Caen ou Rouen s’étant refroidies, reste celle de la Lorraine, même s’il se murmure que l’intéressé aurait indiqué qu’il avait d’autres ambitions que le National… A suivre.
- Fozzie
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- Localisation : jamais très loin !
Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Nikelkrom a écrit :...
Oser le changement
Il ne lui aura manqué que la victoire. Celle que le but de Bouna Sarr, sur un coup franc direct, a dessinée, un temps, au tableau d’affichage. On jouait alors depuis un peu plus de trente minutes (33 e). L’ouverture du score venait récompenser tout l’allant manifesté par le capitaine Pierre Bouby et ses coéquipiers. Etrange, d’ailleurs, comme certains joueurs jusqu’ici souvent restés dans l’ombre, comme accablés par leur appartenance à une équipe qui n’en était pas une, ont profité de cette dernière soirée pour montrer un autre visage. On parlera ici de Yéni N’Gbakoto. Ou de Kwamé N’Sor, dont l’entente avec certains autres élémentscantonnés à des seconds rôles sous l’ère Bijotat laisse aujourd’hui autant d’espoirs qu’elle ne suscite de regrets...
C. B.
J'aurais tendance à comprendre que le vestiaire n'était pas aussi sain que ce qu'on a toujours bien voulu nous laisser croire. Je reste intimement convaincu qu'il n'y a jamais eu aucune solidarité dans ce groupe, si tant est que l'on puisse déjà le qualifier de ce substantif !
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
D'autant que Quevilly ne soit pas super bien classé en championnat, donc non merci
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Je ne crois pas que garder Bouby soit une excellente idée . Il n y a qu'à lire son interview, il doit etre de la meme mentalité que Guerriero and co ...
- Amsalem
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Re: R.L. du 19/05/2012 : Une lueur dans la nuit
Au-delà des funérailles auxquelles on avait pu, un tant soit peu, s'y préparer,
Au-delà de ce match de clôture avec une équipe de jeunes pleine de vie,
Ce qui m'a le plus attristé, ça restera le déploiement hallucinant de golgoths avec leurs chiens buveurs de bierre,
Tous ces flics aux quatre coins du stade, des bagnoles en plein milieu de la route, une vraie merd* pour sortir,
Bref, une belle opération de communication.
Au-delà de ce match de clôture avec une équipe de jeunes pleine de vie,
Ce qui m'a le plus attristé, ça restera le déploiement hallucinant de golgoths avec leurs chiens buveurs de bierre,
Tous ces flics aux quatre coins du stade, des bagnoles en plein milieu de la route, une vraie merd* pour sortir,
Bref, une belle opération de communication.
Dernière modification par Amsalem le 19 mai 2012, 10:30, modifié 1 fois.
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