Régis Brouard [Quevilly] suivi par Metz ?
Publié : 27 avr. 2012, 11:48
Hello,
En lisant un article sur cet entraineur du club près de chez moi j'ai été surpris de voir une petite allusion au fait qu'il était suivi par Metz (entre autre):
http://www.football365.fr/france/coupe- ... 1999.shtml
Moi je dis pourquoi pas... C'est un mec qui sait bouger et motiver les joueurs.
Régis Brouard, entraîneur magique aux méthodes de sorcier, COUPE DE FRANCE / QUEVILLY , Actualité Coupe de France
Maître dans l'art de transcender son équipe, Régis Brouard a réussi cette saison à la conduire jusqu'au Stade de France où Quevilly rêve d'un exploit historique. Portrait d'un entraîneur qui ne fait rien comme les autres.
Joueur, il n’avait pas marqué réellement les esprits. Meneur de jeu doué mais ayant dû se contenter essentiellement d’une carrière en L2 (ndlr : il n’a goûté à la L1 que le temps de trois saisons avec Montpellier), Régis Brouard a dû attendre de passer entraîneur pour se faire un nom. Depuis qu’il a pris les rênes de l’US Quevilly en mai 2008, il crève même l’écran. Il faut dire qu’il a le physique de l’emploi. Beau gosse aux cheveux longs, toujours apprêté, dans la lignée de Bruno Metsu (ancien sélectionneur du Sénégal) ou de Hervé Renard (Zambie), le coach à la gueule d’acteur ne fait pas ses 45 ans. Son groupe lui a même vite trouvé un surnom : « Giuseppe », en référence au candidat italien du programme de télé-réalité « Qui veut épouser mon fils ? ». Un aspect superficiel à première vue qui jure pourtant avec la personnalité riche et atypique du natif d’Antony (Hauts-de-Seine) assure un de ses joueurs, Anthony Laup.
« Il renvoie une image qui ne lui va pas du tout, explique le héros de l’USQ face à Rennes. Il fait un peu hautain et frimeur comme ça mais il ne faut pas se fier aux apparences. C’est une très bonne personne doublée d’un coach magnifique qui, j’espère, ira encore plus haut dans les années à venir. » En attendant de faire ses débuts sur le banc d’un club professionnel (ndlr : Metz et Le Mans s’intéressent à son profil), Brouard se contente de défier la chronique en Coupe de France. Demi-finaliste en 2010, finaliste face à Lyon au stade de France samedi, Quevilly, éliminé par Martigues l’année dernière en seizièmes, est la meilleure équipe de l’épreuve sur ces trois dernières années. Et la recette de celui que le président de Quevilly Michel Mallet surnomme « le sorcier » n’y est pas étrangère. Un peu comme en avait pris l’habitude Frédéric Hantz lorsqu’il entraînait Le Mans, l’ancien milieu de terrain de Nîmes, Cannes, Caen, Niort, Bourges, Rodez ou encore le Red Star aime surprendre ses garçons à chaque causerie. Et ça marche ! Très imaginatif, Brouard, après bientôt quatre ans en Haute-Normandie, parvient encore à prendre son effectif à contre-pied.
A la veille de la demi-finale face aux Rennais, les Quevillais pensaient basculer dans l’émotion. Ils ont finalement plongé dans le rire. « Alors qu’on s’attendait tous à une vidéo qui allait nous toucher et dans laquelle il allait nous prendre par les sentiments, il nous a diffusé une vidéo qui a détendu tout le monde », se souvient Laup, impressionné par le potentiel de celui qui a fait ses classes en tant que coach à Rodez puis à Nîmes. « A chaque fois, il arrive à nous sublimer dans ses causeries. Il a toujours le petit truc qui nous fait prendre conscience du caractère extraordinaire du match que nous allons jouer. Il arrive toujours à nous mettre dans les meilleures dispositions et arrive à aller chercher le meilleur de nous-mêmes. » Le Réunionnais en a d’ailleurs fait l’expérience. « J’ai énormément progressé avec lui. Il a toujours les mots justes pour me faire réagir ou me faire prendre conscience de certaines choses. Notamment de ne pas m’énerver même après une occasion manquée. » A la pause dans les vestiaires du stade d’Ornano, Brouard, d’un coup de baguette magique, avait redonné vie à son équipe, quelque peu amorphe face à Rennes en première mi-temps mais vainqueur à l’arrachée (2-1). Et les gris-gris du « Marabrouard » n’ont probablement pas fini de faire effet. Lyon pourrait en être la prochaine victime…
En lisant un article sur cet entraineur du club près de chez moi j'ai été surpris de voir une petite allusion au fait qu'il était suivi par Metz (entre autre):
http://www.football365.fr/france/coupe- ... 1999.shtml
Moi je dis pourquoi pas... C'est un mec qui sait bouger et motiver les joueurs.
Régis Brouard, entraîneur magique aux méthodes de sorcier, COUPE DE FRANCE / QUEVILLY , Actualité Coupe de France
Maître dans l'art de transcender son équipe, Régis Brouard a réussi cette saison à la conduire jusqu'au Stade de France où Quevilly rêve d'un exploit historique. Portrait d'un entraîneur qui ne fait rien comme les autres.
Joueur, il n’avait pas marqué réellement les esprits. Meneur de jeu doué mais ayant dû se contenter essentiellement d’une carrière en L2 (ndlr : il n’a goûté à la L1 que le temps de trois saisons avec Montpellier), Régis Brouard a dû attendre de passer entraîneur pour se faire un nom. Depuis qu’il a pris les rênes de l’US Quevilly en mai 2008, il crève même l’écran. Il faut dire qu’il a le physique de l’emploi. Beau gosse aux cheveux longs, toujours apprêté, dans la lignée de Bruno Metsu (ancien sélectionneur du Sénégal) ou de Hervé Renard (Zambie), le coach à la gueule d’acteur ne fait pas ses 45 ans. Son groupe lui a même vite trouvé un surnom : « Giuseppe », en référence au candidat italien du programme de télé-réalité « Qui veut épouser mon fils ? ». Un aspect superficiel à première vue qui jure pourtant avec la personnalité riche et atypique du natif d’Antony (Hauts-de-Seine) assure un de ses joueurs, Anthony Laup.
« Il renvoie une image qui ne lui va pas du tout, explique le héros de l’USQ face à Rennes. Il fait un peu hautain et frimeur comme ça mais il ne faut pas se fier aux apparences. C’est une très bonne personne doublée d’un coach magnifique qui, j’espère, ira encore plus haut dans les années à venir. » En attendant de faire ses débuts sur le banc d’un club professionnel (ndlr : Metz et Le Mans s’intéressent à son profil), Brouard se contente de défier la chronique en Coupe de France. Demi-finaliste en 2010, finaliste face à Lyon au stade de France samedi, Quevilly, éliminé par Martigues l’année dernière en seizièmes, est la meilleure équipe de l’épreuve sur ces trois dernières années. Et la recette de celui que le président de Quevilly Michel Mallet surnomme « le sorcier » n’y est pas étrangère. Un peu comme en avait pris l’habitude Frédéric Hantz lorsqu’il entraînait Le Mans, l’ancien milieu de terrain de Nîmes, Cannes, Caen, Niort, Bourges, Rodez ou encore le Red Star aime surprendre ses garçons à chaque causerie. Et ça marche ! Très imaginatif, Brouard, après bientôt quatre ans en Haute-Normandie, parvient encore à prendre son effectif à contre-pied.
A la veille de la demi-finale face aux Rennais, les Quevillais pensaient basculer dans l’émotion. Ils ont finalement plongé dans le rire. « Alors qu’on s’attendait tous à une vidéo qui allait nous toucher et dans laquelle il allait nous prendre par les sentiments, il nous a diffusé une vidéo qui a détendu tout le monde », se souvient Laup, impressionné par le potentiel de celui qui a fait ses classes en tant que coach à Rodez puis à Nîmes. « A chaque fois, il arrive à nous sublimer dans ses causeries. Il a toujours le petit truc qui nous fait prendre conscience du caractère extraordinaire du match que nous allons jouer. Il arrive toujours à nous mettre dans les meilleures dispositions et arrive à aller chercher le meilleur de nous-mêmes. » Le Réunionnais en a d’ailleurs fait l’expérience. « J’ai énormément progressé avec lui. Il a toujours les mots justes pour me faire réagir ou me faire prendre conscience de certaines choses. Notamment de ne pas m’énerver même après une occasion manquée. » A la pause dans les vestiaires du stade d’Ornano, Brouard, d’un coup de baguette magique, avait redonné vie à son équipe, quelque peu amorphe face à Rennes en première mi-temps mais vainqueur à l’arrachée (2-1). Et les gris-gris du « Marabrouard » n’ont probablement pas fini de faire effet. Lyon pourrait en être la prochaine victime…