Crise économique et le FC Metz.
Publié : 27 juin 2012, 16:17
Crise économique et le FC Metz.
De nos belles années à la chute actuelle qui nous a tous fait très mal, nous amoureux de ce club et des valeurs qu'il est censé porter, on a aujourd'hui touché les limites de notre politique sportive. Je laisse le bilan de cette période aux plumes bien connues de notre forum. Bien que présent depuis peu à la tête du FC Metz, par rapport à l'ancienne présidence, je remercie Bernard Serin d'avoir apporté un souffle nouveau dans la gestion de ce patrimoine.
Il a mis le temps pour imposer enfin ses marques, et c'est avec un plaisir retrouvé que j'apprécie le travail de son équipe. Mais là n'est pas son seul mérite. La démonstration suivante s'impose pour vous exposer que notre place en National est un mal pour un bien :
Je pense que Bernard Serin, aurait fait la même chose si nous étions restés en L2 avec plus de difficulté cependant pour se séparer des éléments incompatibles avec la nouvelle politique d'effort et d'abnégation. Et ramener par là même le club à un équilibre financier raisonnable.
Regardons en effet, le milieu où survit le FC Metz.
En haut de la pyramide, des clubs soutenus par de prospères investisseurs tel que le PSG qui ont pour effet de renchérir les masses salariales. D'autres qui tentent bien que mal de suivre l'inflation et le rythme des cadors en se brûlant au passage sur les compétitions européennes. Un symbole de cette course folle est maintenant le délai d'audition des club à la DNCG qui fige en grande partie le marché des transferts tant les bonnes affaires et mauvaises chutes sont attendues de la part de tous les acteurs.
Les effets directs, on le voit, c'est la chute des anciens leaders de ce championnat de L1, Lyon et Marseille, qui ont du mal à contenir leurs échecs post européens. Notons au passage la bouffée d'air frais par le titre de Montpellier, avant peut-être une redescente aussi spectaculaire. Les cas auxerrois et lensois sont symptomatiques de cette crise qui va peut-être nous épargner.
A l'abri de notre petit national, l'équipe de Bernard Serin va commencer à reconstruire un club sain, le nettoyer de tant d'année de gabegie pour remonter doucement mais sur des bases économiques solides. A l'abri aussi des prédateurs que sont devenus la LFP et ses annonceurs qui, non contents de mettre en coupe réglée nos championnats, nos stades, vont finir par tuer la substance même de ce sport populaire, le contact avec les supporters.
La crise économique qui a cours actuellement va continuer à fragiliser les petits clubs et faire trembler les clubs moyens jusqu'à leur disparition.
Est-ce un bien pour le spectacle, pour l'intérêt du championnat?
je ne souhaite qu'une chose, c'est que malgré les écueils, le club ne se coupe pas de ses supporters. Les signaux envoyés par la direction m'incitent à l'optimisme.
De nos belles années à la chute actuelle qui nous a tous fait très mal, nous amoureux de ce club et des valeurs qu'il est censé porter, on a aujourd'hui touché les limites de notre politique sportive. Je laisse le bilan de cette période aux plumes bien connues de notre forum. Bien que présent depuis peu à la tête du FC Metz, par rapport à l'ancienne présidence, je remercie Bernard Serin d'avoir apporté un souffle nouveau dans la gestion de ce patrimoine.
Il a mis le temps pour imposer enfin ses marques, et c'est avec un plaisir retrouvé que j'apprécie le travail de son équipe. Mais là n'est pas son seul mérite. La démonstration suivante s'impose pour vous exposer que notre place en National est un mal pour un bien :
Je pense que Bernard Serin, aurait fait la même chose si nous étions restés en L2 avec plus de difficulté cependant pour se séparer des éléments incompatibles avec la nouvelle politique d'effort et d'abnégation. Et ramener par là même le club à un équilibre financier raisonnable.
Regardons en effet, le milieu où survit le FC Metz.
En haut de la pyramide, des clubs soutenus par de prospères investisseurs tel que le PSG qui ont pour effet de renchérir les masses salariales. D'autres qui tentent bien que mal de suivre l'inflation et le rythme des cadors en se brûlant au passage sur les compétitions européennes. Un symbole de cette course folle est maintenant le délai d'audition des club à la DNCG qui fige en grande partie le marché des transferts tant les bonnes affaires et mauvaises chutes sont attendues de la part de tous les acteurs.
Les effets directs, on le voit, c'est la chute des anciens leaders de ce championnat de L1, Lyon et Marseille, qui ont du mal à contenir leurs échecs post européens. Notons au passage la bouffée d'air frais par le titre de Montpellier, avant peut-être une redescente aussi spectaculaire. Les cas auxerrois et lensois sont symptomatiques de cette crise qui va peut-être nous épargner.
A l'abri de notre petit national, l'équipe de Bernard Serin va commencer à reconstruire un club sain, le nettoyer de tant d'année de gabegie pour remonter doucement mais sur des bases économiques solides. A l'abri aussi des prédateurs que sont devenus la LFP et ses annonceurs qui, non contents de mettre en coupe réglée nos championnats, nos stades, vont finir par tuer la substance même de ce sport populaire, le contact avec les supporters.
La crise économique qui a cours actuellement va continuer à fragiliser les petits clubs et faire trembler les clubs moyens jusqu'à leur disparition.
Est-ce un bien pour le spectacle, pour l'intérêt du championnat?
je ne souhaite qu'une chose, c'est que malgré les écueils, le club ne se coupe pas de ses supporters. Les signaux envoyés par la direction m'incitent à l'optimisme.