RL du 22/10/2009 : Omotoyossi encore attendu au décollage
Publié : 22 oct. 2009, 05:57
Razak Omotoyossi. Un prénom, un nom, et une énigme, qui n’en finit pas de s’éterniser. Que vaut la première recrue messine de la saison en cours ? A cette heure, le joueur ne compte que sept apparitions en championnat – dont deux titularisations –, et deux matches de Coupe de la Ligue. Soit trois cent soixante-deux minutes de jeu cumulées. Soit plus ou moins l’équivalent de quatre rencontres, qui ne lui ont pas permis de trouver le chemin des filets… Tout cela alors que le coup d’envoi de la compétition a été donné il y a près de quatre mois. Déjà, oui.
GRAND ANGLE
A toutes les questions qui l’entourent, l’attaquant messin devra encore patienter pour apporter ses réponses. Yvon Pouliquen n’a en effet pas fait de mystère à ce sujet : dès hier, l’entraîneur a indiqué que l’international béninois ne ferait pas partie du groupe qui sera désigné aujourd’hui en vue de la réception de Guingamp. Une demi-surprise, en réalité, que l’écoulement des jours passés avait laissé entrevoir.
Avec la réserve
Rentré avec quelques jours de retard de son périple sous le maillot de sa sélection nationale, la semaine dernière ( lire ci-dessous), Razak Omotoyossi n’avait déjà pas eu l’occasion d’aller goûter à la pelouse de la Beaujoire. L’attaquant avait même suivi l’approche de la rencontre de loin, aux côtés des plus jeunes éléments du groupe professionnel. Sanction disciplinaire ou choix d’ordre tactique, le souci est ailleurs, et plus exactement dans cette situation qui prive Yvon Pouliquen d’un des éléments qui, il y a quelques mois, était présenté comme l’une des solutions offensives majeures dans le chantier qui s’annonçait.
« C’est sûr, indique l’entraîneur messin, je préférerais que les choses soient plus simples. Mais voilà, le fait est que Razak a besoin de jouer. Un match toutes les trois semaines, ce n’est pas un rythme qui va lui permettre d’être au niveau. Il ne faut pas oublier qu’il a passé les six premiers mois de l’année sans club. Il y a trois matches qui arrivent (Guingamp, Châteauroux, Strasbourg), j’aurai peut-être besoin de lui. » Autrement dit, la porte reste ouverte.
« C’est compliqué »
En attendant de la pousser, le Béninois franchira celle des vestiaires de l’équipe réserve, en CFA 2, ce week-end. « Il lui faut du temps de jeu », répète Yvon Pouliquen. La perspective ne semble pas enchanter le principal intéressé. « Mais j’irai jouer, évidemment. »
« Je sais que les gens attendent plus de moi que ce que j’ai montré jusqu’à présent, poursuit Razak Omotoyossi. Je suis venu à Metz pour jouer, pour gagner, je suis là avec tout mon cœur. » Lorsqu’il est là. L’international le reconnaît, ses allers-retours avec la sélection béninoise n’ont jamais été simples, surtout à l’heure du retour en France. « Les retards, on croit que c’est de ma faute, mais ce sont des soucis administratifs. C’est compliqué. » Le joueur aura l’occasion de transmettre ses problèmes à sa direction, qui l’entendra aujourd’hui ou demain. Pendant ce temps, ses coéquipiers prépareront le match de Guingamp, pour le compte de la onzième journée de championnat.
GRAND ANGLE
A toutes les questions qui l’entourent, l’attaquant messin devra encore patienter pour apporter ses réponses. Yvon Pouliquen n’a en effet pas fait de mystère à ce sujet : dès hier, l’entraîneur a indiqué que l’international béninois ne ferait pas partie du groupe qui sera désigné aujourd’hui en vue de la réception de Guingamp. Une demi-surprise, en réalité, que l’écoulement des jours passés avait laissé entrevoir.
Avec la réserve
Rentré avec quelques jours de retard de son périple sous le maillot de sa sélection nationale, la semaine dernière ( lire ci-dessous), Razak Omotoyossi n’avait déjà pas eu l’occasion d’aller goûter à la pelouse de la Beaujoire. L’attaquant avait même suivi l’approche de la rencontre de loin, aux côtés des plus jeunes éléments du groupe professionnel. Sanction disciplinaire ou choix d’ordre tactique, le souci est ailleurs, et plus exactement dans cette situation qui prive Yvon Pouliquen d’un des éléments qui, il y a quelques mois, était présenté comme l’une des solutions offensives majeures dans le chantier qui s’annonçait.
« C’est sûr, indique l’entraîneur messin, je préférerais que les choses soient plus simples. Mais voilà, le fait est que Razak a besoin de jouer. Un match toutes les trois semaines, ce n’est pas un rythme qui va lui permettre d’être au niveau. Il ne faut pas oublier qu’il a passé les six premiers mois de l’année sans club. Il y a trois matches qui arrivent (Guingamp, Châteauroux, Strasbourg), j’aurai peut-être besoin de lui. » Autrement dit, la porte reste ouverte.
« C’est compliqué »
En attendant de la pousser, le Béninois franchira celle des vestiaires de l’équipe réserve, en CFA 2, ce week-end. « Il lui faut du temps de jeu », répète Yvon Pouliquen. La perspective ne semble pas enchanter le principal intéressé. « Mais j’irai jouer, évidemment. »
« Je sais que les gens attendent plus de moi que ce que j’ai montré jusqu’à présent, poursuit Razak Omotoyossi. Je suis venu à Metz pour jouer, pour gagner, je suis là avec tout mon cœur. » Lorsqu’il est là. L’international le reconnaît, ses allers-retours avec la sélection béninoise n’ont jamais été simples, surtout à l’heure du retour en France. « Les retards, on croit que c’est de ma faute, mais ce sont des soucis administratifs. C’est compliqué. » Le joueur aura l’occasion de transmettre ses problèmes à sa direction, qui l’entendra aujourd’hui ou demain. Pendant ce temps, ses coéquipiers prépareront le match de Guingamp, pour le compte de la onzième journée de championnat.