R.L. 8/8 : Metz l’a bien mérité !
Publié : 08 août 2012, 08:05
Metz l’a bien mérité !

Toute la joie de Ngbakoto qui a trouvé le chemin des filets face à Sedan. Photo Pascal BROCARD
Bien que menés au score après une première période pourtant séduisante, les Messins ont su renverser la tendance et arracher leur qualification. Avec une énorme volonté.
Mettre un maximum de pression. Harceler les Sedanais dès l’entame de match. Des consignes claires, nettes et précises. Et surtout globalement respectées. Un comportement qui a permis aux Messins, hier soir, de se hisser à la hauteur d’une solide équipe de Ligue 2. Mieux, les hommes d’Albert Cartier y ont ajouté un soupçon de hargne et ce petit supplément d’âme lorsque le navire a légèrement tangué. Touchés, mais pas coulés les Messins. Non. Ce matin, ils se sont logiquement réveillés avec un ticket pour le deuxième tour de la Coupe de la Ligue dans les mains. Et ce n’est que justice.
Pourtant, à la pause, l’affaire était mal embarquée. Mais bien que menés au score, un peu moins fluides dans le jeu, Grégory Proment et ses partenaires ont fait preuve d’un état d’esprit irréprochable pour arracher leur qualification dans les dernières secondes grâce à un énième débordement de Bouna Sarr et une belle inspiration de Diafra Sakho (90 e+2).
Les Lorrains ont donc confirmé la bonne impression laissée vendredi dernier face à Boulogne, en ouverture du championnat. Et la communion des joueurs avec leur public après le coup de sifflet final en est une preuve inéluctable. Un challenge pourtant loin d’être gagné voici quelques semaines encore. Certes, il n’est pas question de se laisser griser. Le FC Metz n’a disputé que deux petits matches. Mais il les a gagnés. Avec la manière et, pour paraphraser Albert Cartier, avec « générosité, application et implication ».
Dominateurs durant toute la première demi-heure de jeu, les Messins ont fait preuve de cohérence et, malgré une sérieuse alerte signée Yoann Court qui trouvait le poteau de Carrasso (27 e), ils étaient récompensés de leurs efforts grâce à Yéni N’Gbakoto. Opportuniste, le milieu de terrain ouvrait ainsi le score après une puissante frappe signée Bouna Sarr repoussée par Perraud (1-0, 34 e). Un but, symbole d’une formation messine accrocheuse, joueuse et audacieuse. Et un brin plus à son aise dans le jeu court que dans les longues transmissions de ballons, un domaine dans lequel elle n’est jamais vraiment parvenue à régler la mire. Reste que les Lorrains ont su bousculer leur adversaire, à l’image de ce numéro solo de Sakho qui servait Sarr dont la frappe, contrée, flirtait avec le montant droit de Perraud (17 e).
Au forceps
Reste, également, que la jeunesse de cet effectif peut parfois engendrer une certaine naïveté. Les dix minutes de flottement juste avant la pause en sont la preuve. Les Sedanais, peu en vue jusqu’ici, n’en demandaient pas tant, à l’instar de Makhedjouf qui profitait d’une perte de balle de Diafra Sakho et d’une approximation de Michel Lê pour battre Johann Carrasso (1-1, 41 e). Le gardien messin se distinguait quelques instants plus tard sur une frappe à bout-portant signée Diallo (43 e). Bousculés, les Messins cédaient finalement sur un coup du sort après une faute peu évidente de Métanire sur Court. Diallo, sans trembler, transformait le penalty (1-2, 45 e+1).
Touchés donc les Messins. Mais pas coulés ! Même s’ils s’avéraient parfois brouillons, ils repartaient, après la pause, à l’assaut des buts de Sedan. Un véritable siège même. Au forceps et sous la direction d’un Grégory Proment omniprésent (dans les gestes et dans les paroles), la jeune classe lorraine allait donc forcer son destin. Gaëtan Bussmann servait tout d’abord Keita dont la reprise du plat du pied était contrée au dernier moment par Traoré (50 e). Quelques minutes plus tard, le défenseur messin reprenait, une fois de plus son couloir et, cette fois, tentait sa chance en solo. Sa frappe légèrement contrée par Pogba terminait au fond des filets (2-2, 74 e). La délivrance intervenait donc dans le temps additionnel à la suite d’un énorme travail de Bouna Sarr, brillant hier soir. Sakho en profitait pour libérer le peuple grenat. Metz l’a bien mérité.
Jean-Sébastien GALLOIS.

Toute la joie de Ngbakoto qui a trouvé le chemin des filets face à Sedan. Photo Pascal BROCARD
Bien que menés au score après une première période pourtant séduisante, les Messins ont su renverser la tendance et arracher leur qualification. Avec une énorme volonté.
Mettre un maximum de pression. Harceler les Sedanais dès l’entame de match. Des consignes claires, nettes et précises. Et surtout globalement respectées. Un comportement qui a permis aux Messins, hier soir, de se hisser à la hauteur d’une solide équipe de Ligue 2. Mieux, les hommes d’Albert Cartier y ont ajouté un soupçon de hargne et ce petit supplément d’âme lorsque le navire a légèrement tangué. Touchés, mais pas coulés les Messins. Non. Ce matin, ils se sont logiquement réveillés avec un ticket pour le deuxième tour de la Coupe de la Ligue dans les mains. Et ce n’est que justice.
Pourtant, à la pause, l’affaire était mal embarquée. Mais bien que menés au score, un peu moins fluides dans le jeu, Grégory Proment et ses partenaires ont fait preuve d’un état d’esprit irréprochable pour arracher leur qualification dans les dernières secondes grâce à un énième débordement de Bouna Sarr et une belle inspiration de Diafra Sakho (90 e+2).
Les Lorrains ont donc confirmé la bonne impression laissée vendredi dernier face à Boulogne, en ouverture du championnat. Et la communion des joueurs avec leur public après le coup de sifflet final en est une preuve inéluctable. Un challenge pourtant loin d’être gagné voici quelques semaines encore. Certes, il n’est pas question de se laisser griser. Le FC Metz n’a disputé que deux petits matches. Mais il les a gagnés. Avec la manière et, pour paraphraser Albert Cartier, avec « générosité, application et implication ».
Dominateurs durant toute la première demi-heure de jeu, les Messins ont fait preuve de cohérence et, malgré une sérieuse alerte signée Yoann Court qui trouvait le poteau de Carrasso (27 e), ils étaient récompensés de leurs efforts grâce à Yéni N’Gbakoto. Opportuniste, le milieu de terrain ouvrait ainsi le score après une puissante frappe signée Bouna Sarr repoussée par Perraud (1-0, 34 e). Un but, symbole d’une formation messine accrocheuse, joueuse et audacieuse. Et un brin plus à son aise dans le jeu court que dans les longues transmissions de ballons, un domaine dans lequel elle n’est jamais vraiment parvenue à régler la mire. Reste que les Lorrains ont su bousculer leur adversaire, à l’image de ce numéro solo de Sakho qui servait Sarr dont la frappe, contrée, flirtait avec le montant droit de Perraud (17 e).
Au forceps
Reste, également, que la jeunesse de cet effectif peut parfois engendrer une certaine naïveté. Les dix minutes de flottement juste avant la pause en sont la preuve. Les Sedanais, peu en vue jusqu’ici, n’en demandaient pas tant, à l’instar de Makhedjouf qui profitait d’une perte de balle de Diafra Sakho et d’une approximation de Michel Lê pour battre Johann Carrasso (1-1, 41 e). Le gardien messin se distinguait quelques instants plus tard sur une frappe à bout-portant signée Diallo (43 e). Bousculés, les Messins cédaient finalement sur un coup du sort après une faute peu évidente de Métanire sur Court. Diallo, sans trembler, transformait le penalty (1-2, 45 e+1).
Touchés donc les Messins. Mais pas coulés ! Même s’ils s’avéraient parfois brouillons, ils repartaient, après la pause, à l’assaut des buts de Sedan. Un véritable siège même. Au forceps et sous la direction d’un Grégory Proment omniprésent (dans les gestes et dans les paroles), la jeune classe lorraine allait donc forcer son destin. Gaëtan Bussmann servait tout d’abord Keita dont la reprise du plat du pied était contrée au dernier moment par Traoré (50 e). Quelques minutes plus tard, le défenseur messin reprenait, une fois de plus son couloir et, cette fois, tentait sa chance en solo. Sa frappe légèrement contrée par Pogba terminait au fond des filets (2-2, 74 e). La délivrance intervenait donc dans le temps additionnel à la suite d’un énorme travail de Bouna Sarr, brillant hier soir. Sakho en profitait pour libérer le peuple grenat. Metz l’a bien mérité.
Jean-Sébastien GALLOIS.