Lasemaine.fr 04/09: Inez, le sens du devoir

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S'exiler pour exister. Descendre pour mieux rebondir. La carrière de Romain Inez est loin d'être un long fleuve tranquille. À 24 ans et déjà quatre clubs, le nouveau défenseur du FC Metz n'a plus de temps à perdre et entend (enfin) réussir une saison pleine.

Samedi 25 août. Sur les coups de 12h30, Saint-Symphorien sonne creux. Le décrassage est terminé depuis belle lurette. Seuls les remplaçants (Kévin Lejeune, Samy Kehli, Alhassane Keita, Anthony M'Fa, Olivier Cassan) ou les convalescents (Nicolas Cherro, Thibaut Bourgeois, Mamadou Wagué, Moussa Gueye) y ont réellement pris part. La veille, le FC Metz a prolongé sa belle série en assurant l'essentiel face aux Ariégeois de Luzenac (1-0), lanterne rouge de National. Les hommes d'Albert Cartier partagent toujours les sommets avec Créteil, prochaine équipe justement à venir les défier dans leur antre le 7 septembre prochain. Michel Lê, le jeune défenseur central de 19 ans, marche avec des béquilles, bien épaulé par son pote Romain Métanire. Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou, il ne retrouvera pas les terrains avant six mois. Au mieux. Il conserve malgré tout le sourire. Les autres titulaires sont eux entre les mains de Jacques Muller, le kinésithérapeute. Ils sortent au compte-gouttes. Grégory Proment, le premier. Romain Inez, bien après. « Je me suis longuement fait masser. J'en avais vraiment besoin ».

Châteauroux, le mauvais choix
Il faut dire que depuis son arrivée sur les bords de la Moselle, pile-poil un mois auparavant, ce Caennais de naissance, de mère française et de père portugais, n'a pas chômé, disputant toutes les rencontres de son nouveau club dans leur intégralité. « Je ne vais pas me plaindre. Je suis venu pour ça». Il est radieux, bien dans ses baskets et savoure le moment présent. Sans s'enflammer. Il ne sait que trop bien que la vérité du jour n'est pas forcément celle du lendemain. Jusqu'à cette saison, ce défenseur de 24 ans n'a que rarement été sous le feu des projecteurs. Il n'a jamais vraiment eu l'occasion d'enchaîner les rencontres et de montrer ce dont il est réellement capable. Il n'est pas rancunier ou haineux pour autant. Bien au contraire. Cela lui a permis de se forger un moral en acier. « J'ai toujours dû me battre pour parvenir à mes fins, décrocher un nouveau contrat. Je resignais à chaque fois pour un an, voire deux. Mais pas plus. Personne n'aurait misé une pièce sur moi au centre de formation de Caen. Et pourtant, je suis devenu professionnel. Je me suis construit au fil du temps. Sans griller les étapes ».
Ce "pur Malherbiste" a le maillot bleu et rouge chevillé au corps. Pendant plus de 15 ans, il arpente les couloirs du centre d'entraînement de Venoix. Sans s'en rendre compte, il fait quasiment partie des meubles et marche sur les traces de ses glorieux aînés Nicolas Seube, Anthony Deroin ou Jérémy Sorbon, qui ont fait l'essentiel de leur carrière à Caen. Il touche du doigt et même un peu plus son rêve lors de la saison 2010-2011 avec 20 rencontres de Ligue 1 à son actif. Le rêve va finalement virer au cauchemar. « Je n'avais jamais envisagé de partir. Je devais parapher un nouveau bail de trois ans, mais mes conseillers n'ont pas été corrects avec le club ».

« Aller au duel, j'adore ça »
La mort dans l'âme, sans contrat, il se résout donc à quitter le cocon familial. Il avait déjà dû le faire deux ans auparavant, mais c'était pour le voisin Cherbourg. Là-bas, il rencontre même la future Madame Inez. Cette fois, la donne est différente. Il doit définitivement voler de ses propres ailes. « Je n'avais connu que deux clubs. Et encore. J'ai commencé à jouer dans mon village à Lion-sur-Mer à l'âge de 5 ans. Un an plus tard, on est venu me chercher pour jouer à Malherbe ». Les propositions ne se bousculent pas au portillon. Il rejoint finalement le Berry et Châteauroux, pensionnaire de Ligue 2. Mais là encore rien ne va se passer comme prévu. « Je suis arrivé sans réelle préparation physique, puis je me suis blessé à la cuisse. Surtout, je n'étais pas prêt à partir. J'ai eu un mal fou à m'adapter et comme le foot, ça n'allait pas. Je n'ai pas fait le bon choix à l'époque, mais je ne regrette rien ».
À Metz, une ville qu'il ne connaissait absolument pas, il revit et se sent déjà comme chez lui. Proche dans le vestiaire de Johann Carrasso, Kévin Lejeune et bien sûr du grand frère Grégory Proment, un autre ancien Caennais, il est déjà affublé d'un surnom. « Le bûcheron, c'est Yohan Croizet qui l'a trouvé ». Malgré un physique bien loin des standards actuels (1m82 pour 80kg), Romain Inez n'est pas un poète sur un terrain et ne fait jamais dans la dentelle. « J'aime arracher la pelouse. Je dois avoir la grinta. C'est la caractéristique de mon jeu, plus que la technique ». Pourtant, Alessandro Nesta, Philippe Mexès, et dans une moindre mesure Fabio Cannavaro, ses principaux modèles, sont des joueurs élégants, réputés davantage pour leur relance que pour leur agressivité. Ce sont surtout des défenseurs centraux. Son poste de prédilection. « À Caen, j'évoluais à droite de la défense. À Châteauroux, aussi bien à gauche qu'à droite. Ma formation est axiale. Aller au duel, j'adore ça. Dans la vision du jeu, le déplacement, la couverture, c'est complètement différent ». Ancien capitaine de l'équipe réserve de Caen, Romain Inez ne rechigne pas à prendre ses responsabilités et à donner de la voix. Il souhaite surtout accomplir une saison pleine et constante sur le plan personnel. Collectivement, il vise évidemment la montée en Ligue 2. « Sans tomber dans la facilité ». Mais ça, il ne connaît pas.

Son interview décalée :
1 S’il n’avait pas été footballeur
«Sincèrement, je ne sais pas. Une chose est sûre : je ne veux pas terminer dans un bureau et rester assis toute la journée. J’ai trop besoin de me défouler. L’idéal serait de rester dans le milieu sportif après ma carrière».

2 Son meilleur souvenir
« Il y en a plusieurs. Il y a d’abord les années au centre de formation de Caen. À 14-15 ans, on ne se prend pas trop la tête. Ensuite, il y a mon premier match professionnel. C’était en Ligue 2 en août 2009 et nous avions gagné à Bastia
(1-2). Notre bus avait été caillassé, le chauffage monté à fond. Les réceptions animées en Corse ne sont pas que des légendes urbaines. Et puis, il y a ma première rencontre de Ligue 1. C’était un an après contre Lyon, à domicile. J’étais entré en jeu à la mi-temps et l’on avait réussi à faire tomber cette équipe composée de stars (3-2) avec les Toulalan, Pjanic, Lloris ou autre Cris ».

3 Coéquipiers les plus impressionnants
« Il y a Romain Hamouma, aujourd’hui à Saint-Etienne et Youssef El-Arabi, qui vient de rejoindre l’Espagne et Grenade. Ce sont deux amis, mais surtout deux très grands joueurs que j’ai eu la chance de côtoyer à Caen ».

4 Adversaires les plus durs à marquer
« Je ne vais pas être très original : Nenê, le Brésilien du PSG et le Belge Eden Hazard, transféré cet été à Chelsea en provenance de Lille.
Ils sont malins, très intelligents dans le jeu, leur postionnement. Il est quasiment impossible de leur prendre le ballon dans les pieds ».

5 Son club et son championnat
« L’Olympique de Marseille. J’ai une grande partie de ma famille qui habite sur la Canebière. J’ai déjà assisté à une rencontre au Vélodrome. C’est juste indescriptible au niveau de l’ambiance. Après, le championnat anglais m’attire énormément car on doit aller au charbon pour exister. Le fighting spirit, c’est ce que j’aime ».

6 Sa devise
« Il y a un proverbe que j'adore : qui paye ses dettes s'enrichit ».

7 Son premier souvenir de foot
« La finale de la Coupe du monde 1998 remportée par la France contre le Brésil ».

8 Son don de la nature
« Lire dans les pensées des gens ».

9 Trois personnes avec qui dîner
« Mon fantasme : l'actrice américaine Jessica Alba. Zinedine Zidane et Alessandro Nesta, défenseur italien ».

10 Sports pratiqués
« Je n’ai pratiqué que le football, mais j’adore aussi le handball.»v A.D.


http://www.lasemaine.fr/2012/08/31/inez ... -du-devoir

[gigi57]

5 Son club et son championnat
« L’Olympique de Marseille. J’ai une grande partie de ma famille qui habite sur la Canebière. J’ai déjà assisté à une rencontre au Vélodrome. C’est juste indescriptible au niveau de l’ambiance. Après, le championnat anglais m’attire énormément car on doit aller au charbon pour exister. Le fighting spirit, c’est ce que j’aime ».

Interview intéressante, jusqu'à ce passage.
Après j'ai arrêté, édité : il n'est pas nécessaire de nous infliger tes états digestifs...!

[Asurian57]

Interview intéressante, jusqu'à ce passage.
...

Tu m'étonnes... Il vient de perdre des points le bonhomme...

[gigi57]

C'est C** à dire mais clairement ... (pour moi du moins...)

[ouragan]

2 Son meilleur souvenir
« Il y en a plusieurs. Il y a d’abord les années au centre de formation de Caen. À 14-15 ans, on ne se prend pas trop la tête. Ensuite, il y a mon premier match professionnel. C’était en Ligue 2 en août 2009 et nous avions gagné à Bastia
(1-2). Notre bus avait été caillassé, le chauffage monté à fond. Les réceptions animées en Corse ne sont pas que des légendes urbaines.

Oula, je crois qu'il va se faire censurer notre ami Inez.................

[gigi57]

2 Son meilleur souvenir
« Il y en a plusieurs. Il y a d’abord les années au centre de formation de Caen. À 14-15 ans, on ne se prend pas trop la tête. Ensuite, il y a mon premier match professionnel. C’était en Ligue 2 en août 2009 et nous avions gagné à Bastia
(1-2). Notre bus avait été caillassé, le chauffage monté à fond. Les réceptions animées en Corse ne sont pas que des légendes urbaines.

Oula, je crois qu'il va se faire censurer notre ami Inez.................

Je crois que si les amis Bastiais nous lisent, il serait mieux pour Inez de ne pas faire le déplacement là haut en Coup de la Ligue ! ...

[Fozzie]

Vous, vous êtes C*** ! C'est pas pas parce que vous êtes anti OM que tout le monde doit y être !
En plus, il l'explique :
5 Son club et son championnat
« L’Olympique de Marseille. J’ai une grande partie de ma famille qui habite sur la Canebière. J’ai déjà assisté à une rencontre au Vélodrome. C’est juste indescriptible au niveau de l’ambiance. Après, le championnat anglais m’attire énormément car on doit aller au charbon pour exister. Le fighting spirit, c’est ce que j’aime ».

La tolérance, vous connaissez ?

Non ici on ne connait malheureusement pas !

[Asurian57]

Vous, vous êtes C*** ! C'est pas pas parce que vous êtes anti OM que tout le monde doit y être !
En plus, il l'explique :
5 Son club et son championnat
« L’Olympique de Marseille. J’ai une grande partie de ma famille qui habite sur la Canebière. J’ai déjà assisté à une rencontre au Vélodrome. C’est juste indescriptible au niveau de l’ambiance. Après, le championnat anglais m’attire énormément car on doit aller au charbon pour exister. Le fighting spirit, c’est ce que j’aime ».

La tolérance, vous connaissez ?

Avec l'OM, tolérance zéro mon gars!

Toi et quelques uns peut-être, accepte que ce ne soit pas l'avis de tout le monde !

[drac]

Pour en revenir au sujet, ce joueur a l'air motivé, c'est l'essentiel.
Il aime Marseille, cela ne me dérange pas, on ne choisit pas sa famille.

[christophe7]

Par contre Nesta est effectivement une vraie star, il joue actuellement en MLS pour l'impact de Montréal et c'est un vrai plaisir de le regarder jouer...Son placement, ses relances sont impeccables...Il parle tout le temps sur le terrain (à Di vaio, Ferrari...) Enfin il devrait s'occuper prochainement de Éric Hassli qui joue à Toronto actuellement, derniers du classement...
http://www.impactmontreal.com/fr