RL du 25/09/12 : Metz au rebond
Publié : 25 sept. 2012, 05:43
Metz au rebond
Après une dernière sortie « frustrante » en championnat du côté de Fréjus (1-1), les Messins s’offrent une parenthèse en Coupe de la Ligue aux douces saveurs de Ligue 1. Direction Bastia avec de réelles ambitions.
Ils ont débarqué à Saint-Symphorien, hier, peu avant 17 h. Prêts à retrouver la pelouse du stade de l’autoroute après une journée de repos. Prêts pour une dernière mise en place avant de prendre l’avion demain matin, direction Bastia. Finalement, Grégory Proment et ses partenaires ont laissé leurs crampons aux vestiaires. Ils ont grimpé, un par un, dans un bus frappé aux couleurs du club. Et rejoint le gymnase de l’Arsenal, boulevard Paixhans. Avec, au programme, un tournoi de basket ! Une petite surprise concoctée par Albert Cartier afin, selon l’entraîneur messin, « de sortir de la routine, de faire autre chose que du foot ».
Une façon de s’oxygéner l’esprit alors même que les Messins abordent leur quatrième match en moins de deux semaines. Pas question, pour autant, de mettre la rencontre de ce soir au panier. Bien au contraire. « Nous allons être à l’œuvre et à l’épreuve dans un contexte de Ligue 1, souligne le technicien lorrain. Cette rencontre ne doit pas être banalisée : la Coupe de la Ligue représente quelque chose pour les joueurs, et pour le club qui a déjà remporté cette épreuve à deux reprises (en 1986 et 1996, finaliste en 1999). Mais le vrai plaisir réside dans la qualification. Nous nous rendons à Bastia dans ce but, même si, sur le papier, nous sommes outsiders. »
Une nouveauté pour une équipe messine s’étant confortablement glissée dans la panoplie de « favori du National. Ce n’est pas de la prétention, assure Albert Cartier. Nos performances et notre classement légitimisent ce statut » à l’heure d’affronter un promu corse qui reste sur une funeste série de quatre défaites d’affilée en championnat. « Bastia est actuellement en difficulté, concède l’entraîneur messin. Elle sera dans la réaction avec la volonté de rebondir grâce à la Coupe de la Ligue. Mais, dans une moindre mesure, nous sommes aussi dans cette situation après le frustrant résultat nul ramené de Fréjus. »
De cette volonté de maîtriser l’art du rebond est sans doute née l’idée du tournoi de basket organisé hier. Mais ce soir, les Messins sont invités à reprendre leur pied dans un contexte « unique, particulier. Mais cela reste un match de foot, malgré le décor et la mise en scène qui entourent inévitablement un déplacement en Corse. Pour réussir un bon match, il nous faut faire preuve d’humilité, d’envie et de respect de nos principes collectifs ».
Retour au 4-2-3-1 ?
Mais aussi d’être un brin plus performant devant le but que ce ne fut le cas face à Épinal et surtout à Fréjus. « C’est vrai qu’en terme d’efficacité nous sommes déficitaires, constate Albert Cartier. Mais je ne suis pas plus inquiet que ça dans la mesure où nous parvenons à nous créer des occasions. Ces derniers temps, nous sommes tombés sur des défenseurs et des gardiens en très grande forme. Il faut savoir l’accepter. Cela dit, pour être encore plus performant, il est indispensable de sortir de sa zone de confort, de faire preuve d’une plus grande exigence. Bref, aller chercher plus haut, plus loin. »
Le plus loin se matérialise, pour l’heure, par un voyage sur l’Île de Beauté face à une formation de Bastia dont Albert Cartier se méfie. « Elle a pris beaucoup de buts, mais elle ne s’est jamais fait balader. Les Bastiais possèdent une très bonne organisation articulée autour d’un chef d’orchestre nommé Jérôme Rothen. »
Pour contrecarrer les plans corses, l’entraîneur, privé des services d’Inez et N’Doye suspendus, devrait revenir à un schéma en 4-2-3-1. « C’est possible », concède l’intéressé précisant « que cela n’interdit pas une vraie volonté offensive ». Car « l’art de réussir, c’est de savoir être audacieux, tout en sachant être prudent ».
Jean-Sébastien GALLOIS
Proment : « La même motivation »

Grégory Proment. Photo Anthony PICORÉ
S’il a laissé planer le doute sur le nom du gardien qui débutera ce soir à Bastia – « Je sais ce que je vais faire, mais je le garde pour moi » –, Albert Cartier a toutefois reconnu que son « système pouvait évoluer ». L’entraîneur messin, qui a retenu dix-huit joueurs (dont Wagué et le jeune N’Dour qui sont appelés pour la première fois cette saison) comme l’autorise le règlement de la Coupe de la Ligue, devrait faire évoluer son équipe dans une configuration en 4-2-3-1 au sein duquel Ali Bamba pourrait prendre place aux côtés de Guido Milan au sein de la charnière centrale.
Le duo Proment-Kashi serait, lui, devant la défense, alors qu’au milieu, un triumvirat Lejeune-Sarr-N’Gbakoto pourrait être aligné. Reste à connaître la pointe (Gueye ?), sachant qu’Albert Cartier a convoqué quatre attaquants.
Quoi qu’il en soit, la majorité des joueurs messins « vont découvrir le niveau Ligue 1 », explique l’expérimenté Grégory Proment. « Ce match tombe à pic pour les plus jeunes qui pourront découvrir un autre univers. » Mais le capitaine du FC Metz assure qu’il ne s’agira pas pour autant d’un simple voyage d’agrément. « Sur le papier, Bastia est censé battre le petit Poucet que nous sommes. Mais cette saison, notre objectif est simple : gagner. Notre motivation sera donc la même qu’en championnat. Et l’insouciance de la jeunesse qui caractérise notre équipe cette année, sera un atout supplémentaire. »
J.-S. G.
Hantz : « Metz est une équipe de L2 »
Après deux années d’euphorie, le SC Bastia connaît des retrouvailles avec la Ligue 1 pour le moins compliquées. Mais Frédéric Hantz, l’ancien milieu de terrain de la maison grenat (1992-1993), ne désarme pas. « On est chez nous et nous allons aligner la meilleure équipe possible, assure l’entraîneur corse. On doit retrouver de la confiance au plus vite. Mais attention, cela ne va pas être une partie de plaisir face à une équipe du FC Metz qui survole, avec Créteil, le National. Pour moi, c’est déjà une équipe de L2, alors que nous sommes actuellement en difficulté en L1. Je m’attends donc à un match très serré. »
Après une dernière sortie « frustrante » en championnat du côté de Fréjus (1-1), les Messins s’offrent une parenthèse en Coupe de la Ligue aux douces saveurs de Ligue 1. Direction Bastia avec de réelles ambitions.
Ils ont débarqué à Saint-Symphorien, hier, peu avant 17 h. Prêts à retrouver la pelouse du stade de l’autoroute après une journée de repos. Prêts pour une dernière mise en place avant de prendre l’avion demain matin, direction Bastia. Finalement, Grégory Proment et ses partenaires ont laissé leurs crampons aux vestiaires. Ils ont grimpé, un par un, dans un bus frappé aux couleurs du club. Et rejoint le gymnase de l’Arsenal, boulevard Paixhans. Avec, au programme, un tournoi de basket ! Une petite surprise concoctée par Albert Cartier afin, selon l’entraîneur messin, « de sortir de la routine, de faire autre chose que du foot ».
Une façon de s’oxygéner l’esprit alors même que les Messins abordent leur quatrième match en moins de deux semaines. Pas question, pour autant, de mettre la rencontre de ce soir au panier. Bien au contraire. « Nous allons être à l’œuvre et à l’épreuve dans un contexte de Ligue 1, souligne le technicien lorrain. Cette rencontre ne doit pas être banalisée : la Coupe de la Ligue représente quelque chose pour les joueurs, et pour le club qui a déjà remporté cette épreuve à deux reprises (en 1986 et 1996, finaliste en 1999). Mais le vrai plaisir réside dans la qualification. Nous nous rendons à Bastia dans ce but, même si, sur le papier, nous sommes outsiders. »
Une nouveauté pour une équipe messine s’étant confortablement glissée dans la panoplie de « favori du National. Ce n’est pas de la prétention, assure Albert Cartier. Nos performances et notre classement légitimisent ce statut » à l’heure d’affronter un promu corse qui reste sur une funeste série de quatre défaites d’affilée en championnat. « Bastia est actuellement en difficulté, concède l’entraîneur messin. Elle sera dans la réaction avec la volonté de rebondir grâce à la Coupe de la Ligue. Mais, dans une moindre mesure, nous sommes aussi dans cette situation après le frustrant résultat nul ramené de Fréjus. »
De cette volonté de maîtriser l’art du rebond est sans doute née l’idée du tournoi de basket organisé hier. Mais ce soir, les Messins sont invités à reprendre leur pied dans un contexte « unique, particulier. Mais cela reste un match de foot, malgré le décor et la mise en scène qui entourent inévitablement un déplacement en Corse. Pour réussir un bon match, il nous faut faire preuve d’humilité, d’envie et de respect de nos principes collectifs ».
Retour au 4-2-3-1 ?
Mais aussi d’être un brin plus performant devant le but que ce ne fut le cas face à Épinal et surtout à Fréjus. « C’est vrai qu’en terme d’efficacité nous sommes déficitaires, constate Albert Cartier. Mais je ne suis pas plus inquiet que ça dans la mesure où nous parvenons à nous créer des occasions. Ces derniers temps, nous sommes tombés sur des défenseurs et des gardiens en très grande forme. Il faut savoir l’accepter. Cela dit, pour être encore plus performant, il est indispensable de sortir de sa zone de confort, de faire preuve d’une plus grande exigence. Bref, aller chercher plus haut, plus loin. »
Le plus loin se matérialise, pour l’heure, par un voyage sur l’Île de Beauté face à une formation de Bastia dont Albert Cartier se méfie. « Elle a pris beaucoup de buts, mais elle ne s’est jamais fait balader. Les Bastiais possèdent une très bonne organisation articulée autour d’un chef d’orchestre nommé Jérôme Rothen. »
Pour contrecarrer les plans corses, l’entraîneur, privé des services d’Inez et N’Doye suspendus, devrait revenir à un schéma en 4-2-3-1. « C’est possible », concède l’intéressé précisant « que cela n’interdit pas une vraie volonté offensive ». Car « l’art de réussir, c’est de savoir être audacieux, tout en sachant être prudent ».
Jean-Sébastien GALLOIS
Proment : « La même motivation »

Grégory Proment. Photo Anthony PICORÉ
S’il a laissé planer le doute sur le nom du gardien qui débutera ce soir à Bastia – « Je sais ce que je vais faire, mais je le garde pour moi » –, Albert Cartier a toutefois reconnu que son « système pouvait évoluer ». L’entraîneur messin, qui a retenu dix-huit joueurs (dont Wagué et le jeune N’Dour qui sont appelés pour la première fois cette saison) comme l’autorise le règlement de la Coupe de la Ligue, devrait faire évoluer son équipe dans une configuration en 4-2-3-1 au sein duquel Ali Bamba pourrait prendre place aux côtés de Guido Milan au sein de la charnière centrale.
Le duo Proment-Kashi serait, lui, devant la défense, alors qu’au milieu, un triumvirat Lejeune-Sarr-N’Gbakoto pourrait être aligné. Reste à connaître la pointe (Gueye ?), sachant qu’Albert Cartier a convoqué quatre attaquants.
Quoi qu’il en soit, la majorité des joueurs messins « vont découvrir le niveau Ligue 1 », explique l’expérimenté Grégory Proment. « Ce match tombe à pic pour les plus jeunes qui pourront découvrir un autre univers. » Mais le capitaine du FC Metz assure qu’il ne s’agira pas pour autant d’un simple voyage d’agrément. « Sur le papier, Bastia est censé battre le petit Poucet que nous sommes. Mais cette saison, notre objectif est simple : gagner. Notre motivation sera donc la même qu’en championnat. Et l’insouciance de la jeunesse qui caractérise notre équipe cette année, sera un atout supplémentaire. »
J.-S. G.
Hantz : « Metz est une équipe de L2 »
Après deux années d’euphorie, le SC Bastia connaît des retrouvailles avec la Ligue 1 pour le moins compliquées. Mais Frédéric Hantz, l’ancien milieu de terrain de la maison grenat (1992-1993), ne désarme pas. « On est chez nous et nous allons aligner la meilleure équipe possible, assure l’entraîneur corse. On doit retrouver de la confiance au plus vite. Mais attention, cela ne va pas être une partie de plaisir face à une équipe du FC Metz qui survole, avec Créteil, le National. Pour moi, c’est déjà une équipe de L2, alors que nous sommes actuellement en difficulté en L1. Je m’attends donc à un match très serré. »