[R.L. du 29/09] Une politique de relance
Publié : 29 sept. 2012, 05:11
Une politique de relance
Une première mi-temps totalement maîtrisée a permis aux Messins de s’imposer logiquement face à Amiens (3-1), hier soir à Saint-Symphorien. Metz reprend sa marche en avant.

Diafra Sakho, auteur d’un doublé, a délivré les Messins en inscrivant le troisième but sur penalty. Metz repart de l’avant. Photo Pascal BROCARD
Le FC Metz maîtrise donc l’art du rebond. Balayés à Bastia mardi, les Messins ont procédé au grand ménage d’automne, hier soir, pour leur retour sur la scène National. En s’imposant le plus logiquement du monde face à des Picards un brin surgelés, Grégory Proment et ses partenaires ont non seulement renoué avec la victoire – la huitième en championnat – mais ont également chassé le doute qui était susceptible de s’installer après le frustrant résultat nul ramené de Fréjus et donc la difficile élimination en Coupe de la Ligue.
D’ailleurs, les hommes d’Albert Cartier n’ont guère eu le temps de gamberger. En effet, il ne leur a fallu que trois petites minutes pour se remettre dans le droit chemin. Le tout face à l’une des meilleures défenses de National. Un statut qui a tout simplement volé en éclat sous l’injonction d’Alhassanne Keita, auteur d’une ouverture magistrale à l’endroit de Diafra Sakho. Une offrande que l’attaquant messin, avec beaucoup de sang-froid, se chargeait de convertir (1-0, 3 e). Mieux, à peine six minutes plus tard, ce même Sakho décalait Bouna Sarr dont la frappe passait sous le ventre de L’Hostis, pas très catholique sur ce coup-là (2-0, 9 e). Tout allait bien. Et la messe semblait dite.
Fin de match crispante
Car les Lorrains géraient tranquillement leur affaire… Jusqu’à cette faute de Romain Métanire dans la surface de réparation. Un nouveau penalty sifflé contre les Messins cette saison que l’ancien de la maison, Oumar Pouye, transformait sans trembler (2-1, 78 e).
Du coup, Metz s’offrait ainsi une nouvelle fin de match crispante. Un scénario dont il aurait pu (dû) se passer. En effet, il n’aurait pas été scandaleux de voir les Messins rentrer aux vestiaires avec un ou deux buts supplémentaires au compteur… Yéni N’Gbakoto a d’abord trouvé la barre sur une superbe frappe enroulée (29 e) avant que Bouna Sarr, auteur d’une belle démonstration technique hier, ne voit sa tentative flirter avec la lucarne droite du gardien amiénois (36 e). Ce même Bouna Sarr décalait Sakho juste avant la pause. Cette fois, la frappe de l’attaquant grenat, pourtant en excellente position, se perdait dans les tribunes de Saint-Symphorien (45 e+1).
Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, solidaires, plutôt bien organisés et audacieux durant les quarante-cinq premières minutes, les Messins méritaient donc ce succès, en dépit d’une seconde période bien moins fringante. Finalement, c’était Diafra Sakho qui mettait un terme à un crispant suspense dans le temps additionnel sur un penalty obtenu par le très remuant Yéni N’Gbakoto (3-1, 90 e+1). Reste que les hommes d’Albert Cartier ont tout de même éprouvé quelques difficultés après la pause, offrant même quelques opportunités à un adversaire pas toujours très inspiré. Johann Carrasso, qui passait une soirée plutôt tranquille jusque-là, devait ainsi sortir le grand jeu face à Mienniel (51 e).
Sans doute quelque peu émoussés après le marathon qu’ils viennent de couvrir en à peine deux semaines, Grégory Proment (auteur d’un retour aux affaires plus que probant) et ses partenaires ont manqué de liant après la pause. Sans dommage car ils ont su se battre jusqu’au bout et donc pousser les Amiénois à la faute. C’est là l’essentiel.
Car le FC Metz reste plus que jamais maître sur ses terres, retrouve, provisoirement, la tête du classement et prend ses distances sur le quatrième de la classe, Bourg-Péronnas, relégué à neuf unités. Aucune mesure d’austérité donc. Mais une vraie politique de relance.
Jean-Sébastien GALLOIS.

Les dix minutes de Sakho
Deux buts, une passe décisive : Diafra Sakho a pesé sur cette rencontre et trouvé en Bouna Sarr un parfait binôme.
L’HOMME CLEF
Diafra Sakho a certes vendangé le ballon du 3-0 juste avant la pause hier (45 e+1) mais il est surtout impliqué sur les trois buts du FC Metz et s’est avéré l’élément déclencheur de cette soirée. En dix minutes ! A la réception d’une passe en profondeur de Keita, l’attaquant mosellan a d’abord ouvert le score avec sang-froid, en éliminant le gardien picard avant de déflorer une cage vide (1-0, 3 e). Puis il a permis le break en décalant Sarr pour un tir qui a filé entre les jambes de l’infortuné L’Hostis (2-0, 9 e). Sa sixième réalisation en championnat, sur pénalty (90 e+1), a enfin délivré Metz tandis que sa talonnade malicieuse, pour le même Sarr, aurait mérité meilleure conclusion (74e) pour éviter à Metz des suées inutiles.
LA BANDEROLE
La banderole du soir disait ceci : « Battez-vous… pour les trois points ». Pourquoi trois points de suspension avant les trois points ? Parce que les supporters messins ont gardé en mémoire la bagarre générale qui avait conclu la réception d’Amiens, le 25 novembre dernier, à Saint-Symphorien. Picards et Mosellans s’étaient copieusement shampouinés après un coup gratuit et dans le dos de Johann Paul sur Pierre Bouby. La baston est restée sportive hier dans ce match. La veille, Albert Cartier avait d’ailleurs souhaité éviter « les généralités » autour de cet événement. « Les relations entre les deux clubs sont excellentes », avait-il insisté. Amiens s’est même montré très conciliant avec son hôte…
L’ANECDOTE
Si le National est confidentiel, les décisions disciplinaires relatives à ce championnat le sont plus encore. La Fédération Française de Football ne communique pas sur le sujet et Albert Cartier, le premier, reconnaissait des difficultés pour connaître les sanctions concernant ses joueurs. Au moment du point-presse d’avant-match, jeudi, il ignorait par exemple que Mayoro N’Doye ne pourrait pas disputer la rencontre hier. Le milieu de terrain a hérité de deux matches de suspension (Bastia et Amiens). Romain Inez a lui été sanctionné de trois matches ferme. Il fera donc aussi l’impasse sur le déplacement à Carquefou.
PAROLES, PAROLES
Albert Cartier (entraîneur de Metz) : « La seule réponse à la défaite, c’est la victoire. Il fallait regagner ce soir et c’est ce qu’on a fait. Je suis étonné de voir que les garçons ont encore des jambes. […] Le score aurait pu être plus lourd si on avait pris de meilleures décisions, si on avait été lucides dans nos choix mais c’est tout de même une belle performance. »
Francis De Taddeo (entraîneur d’Amiens) : « S’ils avaient besoin de confiance, on a fait ce qu’il fallait. Après les deux buts, on a eu la tête dans le sac. Au vestiaire, j’ai dû trouver les mots pour les remonter. Je regrette l’occasion de Mienniel pour revenir à 2-1. Metz a montré sa valeur. »
Ch. J.

Cornet
FRANCE. Le jeune attaquant du FC Metz, Maxwell Cornet s’est distingué en début de semaine sous les couleurs de l’équipe de France des U17 dans le cadre du tour qualificatif de l’Euro 2013. Le Messin a, en effet, inscrit le premier des trois buts français face à la Bosnie-Herzégovine (3-1). A noter qu’Olivier Kemen, un autre espoir de la maison grenat a également débuté la rencontre. Mercredi, les Bleuets se sont inclinés (1-0) face à la Slovénie.
Coupe De France
Marcel Husson au tirage
C’est l’ancien entraîneur du FC Metz et de l’AS Nancy-Lorraine qui procédera au tirage au sort du cinquième tour de la Coupe de France, le mercredi 3 octobre prochain dans les locaux du FC Metz à 19h. Un tour particulièrement attendu puisque les trente-quatre qualifiés de ce week-end seront rejoints par les deux clubs lorrains évoluant en National, le FC Metz et le SAS Épinal.
La prochaine journée
Vendredi 5 octobre : Bourg-Péronnas - Vannes (19h30) ; Amiens - Luzenac, Red Star - Cherbourg, Carquefou - METZ, Boulogne - Comar, Rouen - Orléans (20h). Samedi 6 octobre : ÉPINAL - Créteil, Uzès/Pont-du-Gard - Le Poiré-sur-Vie, Fréjus/Saint-Raphaël - Quevilly, Paris FC - CA Bastia (20h).
Une première mi-temps totalement maîtrisée a permis aux Messins de s’imposer logiquement face à Amiens (3-1), hier soir à Saint-Symphorien. Metz reprend sa marche en avant.

Diafra Sakho, auteur d’un doublé, a délivré les Messins en inscrivant le troisième but sur penalty. Metz repart de l’avant. Photo Pascal BROCARD
Le FC Metz maîtrise donc l’art du rebond. Balayés à Bastia mardi, les Messins ont procédé au grand ménage d’automne, hier soir, pour leur retour sur la scène National. En s’imposant le plus logiquement du monde face à des Picards un brin surgelés, Grégory Proment et ses partenaires ont non seulement renoué avec la victoire – la huitième en championnat – mais ont également chassé le doute qui était susceptible de s’installer après le frustrant résultat nul ramené de Fréjus et donc la difficile élimination en Coupe de la Ligue.
D’ailleurs, les hommes d’Albert Cartier n’ont guère eu le temps de gamberger. En effet, il ne leur a fallu que trois petites minutes pour se remettre dans le droit chemin. Le tout face à l’une des meilleures défenses de National. Un statut qui a tout simplement volé en éclat sous l’injonction d’Alhassanne Keita, auteur d’une ouverture magistrale à l’endroit de Diafra Sakho. Une offrande que l’attaquant messin, avec beaucoup de sang-froid, se chargeait de convertir (1-0, 3 e). Mieux, à peine six minutes plus tard, ce même Sakho décalait Bouna Sarr dont la frappe passait sous le ventre de L’Hostis, pas très catholique sur ce coup-là (2-0, 9 e). Tout allait bien. Et la messe semblait dite.
Fin de match crispante
Car les Lorrains géraient tranquillement leur affaire… Jusqu’à cette faute de Romain Métanire dans la surface de réparation. Un nouveau penalty sifflé contre les Messins cette saison que l’ancien de la maison, Oumar Pouye, transformait sans trembler (2-1, 78 e).
Du coup, Metz s’offrait ainsi une nouvelle fin de match crispante. Un scénario dont il aurait pu (dû) se passer. En effet, il n’aurait pas été scandaleux de voir les Messins rentrer aux vestiaires avec un ou deux buts supplémentaires au compteur… Yéni N’Gbakoto a d’abord trouvé la barre sur une superbe frappe enroulée (29 e) avant que Bouna Sarr, auteur d’une belle démonstration technique hier, ne voit sa tentative flirter avec la lucarne droite du gardien amiénois (36 e). Ce même Bouna Sarr décalait Sakho juste avant la pause. Cette fois, la frappe de l’attaquant grenat, pourtant en excellente position, se perdait dans les tribunes de Saint-Symphorien (45 e+1).
Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, solidaires, plutôt bien organisés et audacieux durant les quarante-cinq premières minutes, les Messins méritaient donc ce succès, en dépit d’une seconde période bien moins fringante. Finalement, c’était Diafra Sakho qui mettait un terme à un crispant suspense dans le temps additionnel sur un penalty obtenu par le très remuant Yéni N’Gbakoto (3-1, 90 e+1). Reste que les hommes d’Albert Cartier ont tout de même éprouvé quelques difficultés après la pause, offrant même quelques opportunités à un adversaire pas toujours très inspiré. Johann Carrasso, qui passait une soirée plutôt tranquille jusque-là, devait ainsi sortir le grand jeu face à Mienniel (51 e).
Sans doute quelque peu émoussés après le marathon qu’ils viennent de couvrir en à peine deux semaines, Grégory Proment (auteur d’un retour aux affaires plus que probant) et ses partenaires ont manqué de liant après la pause. Sans dommage car ils ont su se battre jusqu’au bout et donc pousser les Amiénois à la faute. C’est là l’essentiel.
Car le FC Metz reste plus que jamais maître sur ses terres, retrouve, provisoirement, la tête du classement et prend ses distances sur le quatrième de la classe, Bourg-Péronnas, relégué à neuf unités. Aucune mesure d’austérité donc. Mais une vraie politique de relance.
Jean-Sébastien GALLOIS.

Les dix minutes de Sakho
Deux buts, une passe décisive : Diafra Sakho a pesé sur cette rencontre et trouvé en Bouna Sarr un parfait binôme.
L’HOMME CLEF
Diafra Sakho a certes vendangé le ballon du 3-0 juste avant la pause hier (45 e+1) mais il est surtout impliqué sur les trois buts du FC Metz et s’est avéré l’élément déclencheur de cette soirée. En dix minutes ! A la réception d’une passe en profondeur de Keita, l’attaquant mosellan a d’abord ouvert le score avec sang-froid, en éliminant le gardien picard avant de déflorer une cage vide (1-0, 3 e). Puis il a permis le break en décalant Sarr pour un tir qui a filé entre les jambes de l’infortuné L’Hostis (2-0, 9 e). Sa sixième réalisation en championnat, sur pénalty (90 e+1), a enfin délivré Metz tandis que sa talonnade malicieuse, pour le même Sarr, aurait mérité meilleure conclusion (74e) pour éviter à Metz des suées inutiles.
LA BANDEROLE
La banderole du soir disait ceci : « Battez-vous… pour les trois points ». Pourquoi trois points de suspension avant les trois points ? Parce que les supporters messins ont gardé en mémoire la bagarre générale qui avait conclu la réception d’Amiens, le 25 novembre dernier, à Saint-Symphorien. Picards et Mosellans s’étaient copieusement shampouinés après un coup gratuit et dans le dos de Johann Paul sur Pierre Bouby. La baston est restée sportive hier dans ce match. La veille, Albert Cartier avait d’ailleurs souhaité éviter « les généralités » autour de cet événement. « Les relations entre les deux clubs sont excellentes », avait-il insisté. Amiens s’est même montré très conciliant avec son hôte…
L’ANECDOTE
Si le National est confidentiel, les décisions disciplinaires relatives à ce championnat le sont plus encore. La Fédération Française de Football ne communique pas sur le sujet et Albert Cartier, le premier, reconnaissait des difficultés pour connaître les sanctions concernant ses joueurs. Au moment du point-presse d’avant-match, jeudi, il ignorait par exemple que Mayoro N’Doye ne pourrait pas disputer la rencontre hier. Le milieu de terrain a hérité de deux matches de suspension (Bastia et Amiens). Romain Inez a lui été sanctionné de trois matches ferme. Il fera donc aussi l’impasse sur le déplacement à Carquefou.
PAROLES, PAROLES
Albert Cartier (entraîneur de Metz) : « La seule réponse à la défaite, c’est la victoire. Il fallait regagner ce soir et c’est ce qu’on a fait. Je suis étonné de voir que les garçons ont encore des jambes. […] Le score aurait pu être plus lourd si on avait pris de meilleures décisions, si on avait été lucides dans nos choix mais c’est tout de même une belle performance. »
Francis De Taddeo (entraîneur d’Amiens) : « S’ils avaient besoin de confiance, on a fait ce qu’il fallait. Après les deux buts, on a eu la tête dans le sac. Au vestiaire, j’ai dû trouver les mots pour les remonter. Je regrette l’occasion de Mienniel pour revenir à 2-1. Metz a montré sa valeur. »
Ch. J.

Cornet
FRANCE. Le jeune attaquant du FC Metz, Maxwell Cornet s’est distingué en début de semaine sous les couleurs de l’équipe de France des U17 dans le cadre du tour qualificatif de l’Euro 2013. Le Messin a, en effet, inscrit le premier des trois buts français face à la Bosnie-Herzégovine (3-1). A noter qu’Olivier Kemen, un autre espoir de la maison grenat a également débuté la rencontre. Mercredi, les Bleuets se sont inclinés (1-0) face à la Slovénie.
Coupe De France
Marcel Husson au tirage
C’est l’ancien entraîneur du FC Metz et de l’AS Nancy-Lorraine qui procédera au tirage au sort du cinquième tour de la Coupe de France, le mercredi 3 octobre prochain dans les locaux du FC Metz à 19h. Un tour particulièrement attendu puisque les trente-quatre qualifiés de ce week-end seront rejoints par les deux clubs lorrains évoluant en National, le FC Metz et le SAS Épinal.
La prochaine journée
Vendredi 5 octobre : Bourg-Péronnas - Vannes (19h30) ; Amiens - Luzenac, Red Star - Cherbourg, Carquefou - METZ, Boulogne - Comar, Rouen - Orléans (20h). Samedi 6 octobre : ÉPINAL - Créteil, Uzès/Pont-du-Gard - Le Poiré-sur-Vie, Fréjus/Saint-Raphaël - Quevilly, Paris FC - CA Bastia (20h).