Le FC Metz, dans une configuration très expérimentale, et l’UNFP ont offert des buts pour le dixième challenge Philippe-Schuth, hier à Saint-Symphorien (3-3).
À l’image de Méderic Deher, Albert Cartier a sondé le potentiel des éléments du centre de formation. Photo Anthony PICORÉ
Philippe Schuth, ancien gardien de Metz et de Nancy, est parti voici dix ans dans un accident de voiture. Depuis ce drame, un hommage lui est rendu chaque année, sous la forme de matches amicaux et d’un challenge à son nom. La neuvième édition, l’an passé, s’était tenue à Epinal. La suivante a pris pour théâtre, hier, un stade Saint-Symphorien qui n’a plus connu la défaite depuis le lancement de cette saison.
Cette tradition d’invincibilité a été entretenue par le FC Metz hier, grâce à un nul cueilli en fin de partie sur un penalty transformé par Lejeune (3-3, 89 e). Ou l’épilogue d’une soirée récréative qui a permis à Albert Cartier d’offrir du temps de jeu à ses remplaçants habituels et de sonder le potentiel des éléments du centre de formation. L’entraîneur a pu faire évoluer Kashi, Kehli, Bamba et Lejeune durant quatre-vingt-dix minutes sur le gazon messin. C’était son but pour cette séance de travail.
Avant de croiser des amateurs qui travaillent, samedi à Sorcy-Saint-Martin, pour la Coupe de France, les Messins se sont donc préparés en compagnie de footballeurs professionnels sans employeur. A quelques exceptions près puisque Croizet, Cassan et Coignard ont renforcé les rangs de l’UNFP pour faire le nombre. A l’issue d’une première mi-temps sans grand rythme, les chômeurs pointaient d’ailleurs à 2-0, grâce à un doublé de Carlier (13 e, 26 e) qui a su profiter du bon travail de Renouard.
La détermination messine
La suite fut plus tonique, plus inspirée aussi, pour l’équipe bis voire ter du FC Metz. Gueye y allait ainsi de son doublé, sur un pénalty glané par Lejeune (47 e) puis sur un tir puissant qui crucifiait Caraux (52 e). Les Mosellans ont ensuite inquiété l’UNFP à plusieurs reprises, par des tentatives de Lejeune (61 e) et Cornet (73 e) mais leurs ardeurs étaient refroidies, dans la foulée, par une faute de Deher sur Renouard et un nouveau penalty converti par Mézague (75 e).
La suite fut affaire de détermination. Les jeunes Messins se sont employés à réduire le score et Moukam faillit le faire d’un coup franc passé de peu à côté des buts adverses (79 e). Ce garçon sera décisif malgré tout puisqu’il a obtenu le pénalty de l’égalisation. Et préservé, au passage, une invincibilité, pour le coup, très anecdotique.
Ch. J.
Tony Vairelles s’est offert une apparition, hier, avec les chômeurs du foot français
Photo Anthony PICORÉ
Tony Vairelles s’est offert une apparition, hier, avec les chômeurs du foot français. L’ex-international, passé par Nancy et Lens, est entré à la 52e minute de ce match amical pour évoluer aux côtés de son frère Giovan et donner à voir une technique toujours intacte. S’il n’a pas eu pléthore d’occasions de se signaler, l’intéressé a néanmoins régalé les photographes en fin de match grâce à un tir du gauche de près de 20 mètres et qui aurait nettoyé la lucarne sans l’intervention de Cappa (90e). Pour continuer à le voir dans ses œuvres, il faut aujourd’hui suivre le club de Saint-Max – Essey-lès-Nancy. Où Tony Vairelles prolonge le plaisir en amateur.
Cartier a supervisé Sorcy-Void
Comme il l’avait fait pour le cinquième tour avec Saint-Avold-Le Wenheck, l’entraîneur du FC Metz s’est rendu, le week-end dernier, sur la pelouse de l’Entente Sorcy-Void-Vacon pour observer son adversaire de Coupe de France. « J’allais partir à dix minutes de la fin, sur un 0-0, quand ils ont encaissé un but à ce moment-là », a expliqué Albert Cartier qui se pose décidément en entraîneur consciencieux à l’aube d’affronter... une PH.